Les sénégalais qui constituaient l’une des plus grandes communautés dans ces villages de pêcheurs, sont devenus invisibles depuis les violentes émeutes après le décès de Guibril Cesaay, un jeune gambien poignardé par un compatriote. Plus des moteurs hors-bord et des commerces appartenant à des sénégalais ont été incendiés. Plusieurs centaines de millions de francs CFA sont partis en fumée en l’espace de quelques heures.
A Sanyang, un village situé en Gambie, vivent plus de 200 sénégalais. Si la majorité a réussi à franchir la frontière maritime et rejoindre Kafountine, ceux dont les pirogues ont été incendiées ont trouvé refuge à Bontunku dans une école où la police les protège. Après le décès d’un jeune du village tué par un sénégalais, de violentes manifestations ont éclaté lundi dernier dans la localité, où le poste de police a été incendié.
Même s’il est noté une certaine accalmie avec le déploiement des policiers et militaires gambiens, les choses s’empirent de plus en plus. Ainsi, plus de 30 pirogues appartenant à nos compatriotes ont fait les frais de la furie des jeunes du village. A l’en croire nos confrères de The Observer, ces derniers ne comptes pas s’en arrêter là, certainement tant qu’ils n’auront pas la tête d’un sénégalais.
Amsatou Barrow
Atlanticactu.com
A Sanyang, un village situé en Gambie, vivent plus de 200 sénégalais. Si la majorité a réussi à franchir la frontière maritime et rejoindre Kafountine, ceux dont les pirogues ont été incendiées ont trouvé refuge à Bontunku dans une école où la police les protège. Après le décès d’un jeune du village tué par un sénégalais, de violentes manifestations ont éclaté lundi dernier dans la localité, où le poste de police a été incendié.
Même s’il est noté une certaine accalmie avec le déploiement des policiers et militaires gambiens, les choses s’empirent de plus en plus. Ainsi, plus de 30 pirogues appartenant à nos compatriotes ont fait les frais de la furie des jeunes du village. A l’en croire nos confrères de The Observer, ces derniers ne comptes pas s’en arrêter là, certainement tant qu’ils n’auront pas la tête d’un sénégalais.
Amsatou Barrow
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