Il est toujours pénible de devoir se séparer à jamais d’un être cher. Mais il faut savoir accepter cette séparation avec foi et confiance. Même si c’est souvent très difficile.
J’ai connu Charles Camara il y a quelques années et cet homme m’a profondément marqué. La première chose qui attirait l’attention chez Charles, c’était son grand sourire qui dégageait tant de gaieté et de sincérité. Il riait toujours. Il avait un si grand cœur et était vraiment d’une générosité sans borne.
Très présent et très actif, il voyait toujours la valeur des gens et les poussait à aller plus loin. Charles était aussi un homme brillant. Toujours disponible, il ne disait jamais non quand on le sollicitait. Il me conseillait toujours aussi bien dans ma carrière de journaliste que celui d’écrivain. Toutes mes œuvres portent ses empreintes. Que ce soit pour « Un amour au fond de l’océan » (Harmattan), « La misère des Temps » (Edisal), ou encore « Les abîmes de l’oubli » et « Overdoses » (non encore publiés), Charles m’a été d’un apport incommensurable.
Affable, passionné et créatif, il avait mille et une idées en tête et son engagement culturel surtout, était remarquable. C’était un visionnaire et un homme d’idées doté d’un talent exceptionnel. Le connaître c’était l’aimer. Il était si charismatique que tout le monde l’adorait, hommes comme femmes. Normal, car Charles faisait partie de cette catégorie de gens qu’on rencontre et qu’on n’oublie jamais ; ces gens qui marquent notre vie d’une manière ou d’une autre.
C’est cet homme d’une générosité sans borne, qui ne se fâchait jamais et qui distribuait sourires et poignées de mains chaleureuses à tout bout de champ qui a été arraché à notre affection. C’est cet ange qui est parti dans la plus grande discrétion le lundi 23 juin. Alors que j’étais plongé dans la couverture de la campagne électorale, j’ai reçu un message d’une consœur : « Décès Charles Camara », lis-je sur mon téléphone. Le monde s’était comme écroulé sous mes pieds. Dire que la veille seulement, j’ai échangé pendant 6 minutes et 28 secondes avec Ibrahima Samba, son collègue du Prytanée militaire, qui m’avait mis au parfum de sa maladie. J’avais des appréhensions certes, mais j’étais loin de m’imaginer que la grande faucheuse rôdait au tour de notre ami.
L’ange a achevé sa course, son pèlerinage sur terre. La mort a certes fermé ses paupières et la terre a couvert son corps, mais grand Charles n’est pas mort. Il a juste quitté cette terre de peines pour aller au séjour de la paix. Et malgré mon chagrin, ma douleur, je ne pleurerai point. Je transformerai chaque larme en prières.
Tu étais aimé de tous, Charles, et tous ceux qui t’ont connu t’ont honoré de leur estime pendant ta vie et t’accompagneront de leurs regrets après ta mort. Tu resteras un modèle pour moi, pour tous tous. Tu nous laisses comme héritage ton grand esprit, ta patience héroïque dans les épreuves, ton remarquable esprit de travail. Tu es parti, Charles, mais mon amitié ne mourra pas.
Sois en paix, l’Ange. Que le Seigneur accorde à ton âme le repos et la lumière éternels.
Samba Oumar Fall
Journaliste-Ecrivain
Quotidien national le Soleil
Chef du bureau de Mbour
J’ai connu Charles Camara il y a quelques années et cet homme m’a profondément marqué. La première chose qui attirait l’attention chez Charles, c’était son grand sourire qui dégageait tant de gaieté et de sincérité. Il riait toujours. Il avait un si grand cœur et était vraiment d’une générosité sans borne.
Très présent et très actif, il voyait toujours la valeur des gens et les poussait à aller plus loin. Charles était aussi un homme brillant. Toujours disponible, il ne disait jamais non quand on le sollicitait. Il me conseillait toujours aussi bien dans ma carrière de journaliste que celui d’écrivain. Toutes mes œuvres portent ses empreintes. Que ce soit pour « Un amour au fond de l’océan » (Harmattan), « La misère des Temps » (Edisal), ou encore « Les abîmes de l’oubli » et « Overdoses » (non encore publiés), Charles m’a été d’un apport incommensurable.
Affable, passionné et créatif, il avait mille et une idées en tête et son engagement culturel surtout, était remarquable. C’était un visionnaire et un homme d’idées doté d’un talent exceptionnel. Le connaître c’était l’aimer. Il était si charismatique que tout le monde l’adorait, hommes comme femmes. Normal, car Charles faisait partie de cette catégorie de gens qu’on rencontre et qu’on n’oublie jamais ; ces gens qui marquent notre vie d’une manière ou d’une autre.
C’est cet homme d’une générosité sans borne, qui ne se fâchait jamais et qui distribuait sourires et poignées de mains chaleureuses à tout bout de champ qui a été arraché à notre affection. C’est cet ange qui est parti dans la plus grande discrétion le lundi 23 juin. Alors que j’étais plongé dans la couverture de la campagne électorale, j’ai reçu un message d’une consœur : « Décès Charles Camara », lis-je sur mon téléphone. Le monde s’était comme écroulé sous mes pieds. Dire que la veille seulement, j’ai échangé pendant 6 minutes et 28 secondes avec Ibrahima Samba, son collègue du Prytanée militaire, qui m’avait mis au parfum de sa maladie. J’avais des appréhensions certes, mais j’étais loin de m’imaginer que la grande faucheuse rôdait au tour de notre ami.
L’ange a achevé sa course, son pèlerinage sur terre. La mort a certes fermé ses paupières et la terre a couvert son corps, mais grand Charles n’est pas mort. Il a juste quitté cette terre de peines pour aller au séjour de la paix. Et malgré mon chagrin, ma douleur, je ne pleurerai point. Je transformerai chaque larme en prières.
Tu étais aimé de tous, Charles, et tous ceux qui t’ont connu t’ont honoré de leur estime pendant ta vie et t’accompagneront de leurs regrets après ta mort. Tu resteras un modèle pour moi, pour tous tous. Tu nous laisses comme héritage ton grand esprit, ta patience héroïque dans les épreuves, ton remarquable esprit de travail. Tu es parti, Charles, mais mon amitié ne mourra pas.
Sois en paix, l’Ange. Que le Seigneur accorde à ton âme le repos et la lumière éternels.
Samba Oumar Fall
Journaliste-Ecrivain
Quotidien national le Soleil
Chef du bureau de Mbour