Ch’ti Teranga est sur le point de mettre la clé sous la porte. « La procédure n’est pas encore terminée, on doit encore passer devant le liquidateur », souffle Boubacar Diongue, président. Après près de vingt ans de bons et loyaux services, vingt années à tisser des passerelles entre Lille et Saint-Louis du Sénégal, le rideau est donc sur le point de tomber.
« Au Département et à la Région, il y a eu pas mal de changements. Côté Département, on arrête la coopération avec l’Afrique ; côté Région, on n’a pas encore décidé de ce qu’on allait faire », précise le président en insistant sur le soutien indéfectible de la ville. Il n’empêche, côté portefeuille, les choses sont claires : le Département, c’était 15 000 € ; la Région, 50 000 €…
Autant dire que ce changement politique a sonné l’hallali de l’association franco-sénégalaise qui, à son apogée, a compté jusqu’à huit salariés et mis sur pied de nombreuses actions ici et là-bas. On pense notamment à la médiathèque installée dans une école de Saint-Louis ou encore à cette école de boxe qui permet d’attirer les enfants des rues et de les amener aux cours d’alphabétisation. Comment tout cela pourra-t-il continuer à fonctionner ?
« C’est sûr, il y aura de la perte, prédit Boubacar Diongue. Mais certaines vont perdurer, continuer… Nous, on était là pour initier, accompagner, orienter. Mais, là, ça devenait lourd d’avoir à se battre. On était à bout de souffle. »
Lavoixdunord.fr
« Au Département et à la Région, il y a eu pas mal de changements. Côté Département, on arrête la coopération avec l’Afrique ; côté Région, on n’a pas encore décidé de ce qu’on allait faire », précise le président en insistant sur le soutien indéfectible de la ville. Il n’empêche, côté portefeuille, les choses sont claires : le Département, c’était 15 000 € ; la Région, 50 000 €…
Autant dire que ce changement politique a sonné l’hallali de l’association franco-sénégalaise qui, à son apogée, a compté jusqu’à huit salariés et mis sur pied de nombreuses actions ici et là-bas. On pense notamment à la médiathèque installée dans une école de Saint-Louis ou encore à cette école de boxe qui permet d’attirer les enfants des rues et de les amener aux cours d’alphabétisation. Comment tout cela pourra-t-il continuer à fonctionner ?
« C’est sûr, il y aura de la perte, prédit Boubacar Diongue. Mais certaines vont perdurer, continuer… Nous, on était là pour initier, accompagner, orienter. Mais, là, ça devenait lourd d’avoir à se battre. On était à bout de souffle. »
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