Après trois décennies de conflit, on en sait un peu sur le bilan du conflit casamançais. Selon les chiffres du député Demba Keïta, révélés dans L’Observateur, 829 personnes ont été tuées par les mines, plus de 70 villages rayées de la carte régionale, 33 000 personnes déplacées (20 000 à l’intérieur de la région, 4500 en Gambie et 8500 en Guinée Bissau).
«Des hectares de terre, de culture et de vergers sont devenus inaccessibles aux populations parce que pollués par les mines, ajoute le député. Les bandes armées sont présentes et circulent le long des frontières sénégalo-gambiennes et sénégalo-bissau guinéenne.»
Demba Keïta a aussi pointé les attaques armée, les braquages, l’exploitation abusive et illicite du bois, la culture du cannabis, la circulation de la drogue entre la Guinée Bissau et la Casamance, le vol de bétail, notamment.
SENEWEB
«Des hectares de terre, de culture et de vergers sont devenus inaccessibles aux populations parce que pollués par les mines, ajoute le député. Les bandes armées sont présentes et circulent le long des frontières sénégalo-gambiennes et sénégalo-bissau guinéenne.»
Demba Keïta a aussi pointé les attaques armée, les braquages, l’exploitation abusive et illicite du bois, la culture du cannabis, la circulation de la drogue entre la Guinée Bissau et la Casamance, le vol de bétail, notamment.
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