La présidente centrafricaine Catherine Samba-Panza a nommé, dimanche 10 août, Mahamat Kamoun, un musulman, nouveau Premier ministre pour diriger la transition, une première depuis l'indépendance du pays.
De confession musulmane, spécialiste des finances, Mahamat Kamoun avait été directeur général du Trésor sous le président François Bozizé - au pouvoir de 2003 à mars 2013.
"Mahamat Kamoun n'était pas le candidat de la communauté internationale, ni celui de la France", a signalé David Thomson, envoyé spécial pour RFI à Bangui, sur son compte Twitter.
Séléka et anti-balaka doivent faire partie du prochain gouvernement
Sa nomination intervient près de deux semaines après un accord de cessez-le-feu signé à Brazzaville entre protagonistes de la crise centrafricaine, dont l'ex-coalition Séléka à dominante musulmane.
Réunis dans la capitale congolaise le 23 juillet, la Séléka et les milices majoritairement chrétiennes anti-balaka avaient accepté, sous la pression internationale, la signature de ce fragile accord de cessation des hostilités, censé relancer la transition politique dans le pays, en panne depuis des mois.
Le gouvernement du Premier ministre André Nzapayéké, composé majoritairement de technocrates, avait démissionné dans la foulée, à la demande de Catherine Samba-Panza, qui a mené depuis lors de nombreuses consultations pour former un nouveau gouvernement.
La présence des groupes armés - Séléka et anti-balaka - au sein du prochain gouvernement est l'un des principaux enjeux de ces discussions et fait polémique dans le pays.
La Centrafrique reste meurtrie par plus d'un an de violences intercommunautaires, qui ont fait des milliers de morts, et par d'innombrables exactions de ces mouvements armés.
Avec AFP
France24
De confession musulmane, spécialiste des finances, Mahamat Kamoun avait été directeur général du Trésor sous le président François Bozizé - au pouvoir de 2003 à mars 2013.
"Mahamat Kamoun n'était pas le candidat de la communauté internationale, ni celui de la France", a signalé David Thomson, envoyé spécial pour RFI à Bangui, sur son compte Twitter.
Séléka et anti-balaka doivent faire partie du prochain gouvernement
Sa nomination intervient près de deux semaines après un accord de cessez-le-feu signé à Brazzaville entre protagonistes de la crise centrafricaine, dont l'ex-coalition Séléka à dominante musulmane.
Réunis dans la capitale congolaise le 23 juillet, la Séléka et les milices majoritairement chrétiennes anti-balaka avaient accepté, sous la pression internationale, la signature de ce fragile accord de cessation des hostilités, censé relancer la transition politique dans le pays, en panne depuis des mois.
Le gouvernement du Premier ministre André Nzapayéké, composé majoritairement de technocrates, avait démissionné dans la foulée, à la demande de Catherine Samba-Panza, qui a mené depuis lors de nombreuses consultations pour former un nouveau gouvernement.
La présence des groupes armés - Séléka et anti-balaka - au sein du prochain gouvernement est l'un des principaux enjeux de ces discussions et fait polémique dans le pays.
La Centrafrique reste meurtrie par plus d'un an de violences intercommunautaires, qui ont fait des milliers de morts, et par d'innombrables exactions de ces mouvements armés.
Avec AFP
France24