Des propos balayés d’un revers de la main par Moustapha Diop, président de l’Union Nationale des Pêcheurs Artisanaux du Sénégal (Unapas). Donnant, l’exemple de la brèche de Saint-Louis, où, malgré le respect du port des gilets , des pecheurs perdent la vie. « Le gouvernement investit des milliards dans des futilités alors que la brèche est là, elle fait toujours de victimes, ils ne pensent même à régler ce problème ».
« L’État du Sénégal néglige les pêcheurs au détriment des mareyeurs et des multinationales », s’indigne Moustapha Diop. Qui a rappelé, que leur demandé de rencontrer la nouvelle Ministre de la Pêche et de l’économie maritime, Aminata Mbengue Ndiaye, est encore sans suite.
« La difficulté de la pêche artisanale, ce n’est pas en réalité la sécurité. Mais plutôt, une déconnexion entre les autorités et les pêcheurs en activité. On peut pas gérer ce secteur par la politique, politicienne, mais seule par la compétence. On n’a plus de poissons dans nos eaux. C’est pourquoi les pêcheurs franchissent les frontières, pour aller vers les voisins. Et il est temps de mettre les points sur les i », a dénoncé Moustapha Diop.
« Notre véritable problème, c’est les accords de pêche, qui doivent expirer le 19 novembre 2019, que le gouvernement compte renouveler. Et si cela est fait, on est obligé d’aller en Mauritanie pour quémander des licences. Et vu, le comportement des autorités sénégalaises, celles de la Mauritanie aussi, refusent souvent de délivrer ce sésame. C’est ça la vérité », a-t-il révélé à Senego
« C’est très difficile de rester dans les eaux Sénégalaises. S’ils t’attrapent alors que tu n’as pas renouveler ta licence annuelle, tu encours une amende de 300 000 f Cfa, et éventuellement une confiscation d’outils de travail. C’est pourquoi, il est préférable d’aller même en Gambie », a-t-il confié à Senego.
SENOGO
« L’État du Sénégal néglige les pêcheurs au détriment des mareyeurs et des multinationales », s’indigne Moustapha Diop. Qui a rappelé, que leur demandé de rencontrer la nouvelle Ministre de la Pêche et de l’économie maritime, Aminata Mbengue Ndiaye, est encore sans suite.
« La difficulté de la pêche artisanale, ce n’est pas en réalité la sécurité. Mais plutôt, une déconnexion entre les autorités et les pêcheurs en activité. On peut pas gérer ce secteur par la politique, politicienne, mais seule par la compétence. On n’a plus de poissons dans nos eaux. C’est pourquoi les pêcheurs franchissent les frontières, pour aller vers les voisins. Et il est temps de mettre les points sur les i », a dénoncé Moustapha Diop.
« Notre véritable problème, c’est les accords de pêche, qui doivent expirer le 19 novembre 2019, que le gouvernement compte renouveler. Et si cela est fait, on est obligé d’aller en Mauritanie pour quémander des licences. Et vu, le comportement des autorités sénégalaises, celles de la Mauritanie aussi, refusent souvent de délivrer ce sésame. C’est ça la vérité », a-t-il révélé à Senego
« C’est très difficile de rester dans les eaux Sénégalaises. S’ils t’attrapent alors que tu n’as pas renouveler ta licence annuelle, tu encours une amende de 300 000 f Cfa, et éventuellement une confiscation d’outils de travail. C’est pourquoi, il est préférable d’aller même en Gambie », a-t-il confié à Senego.
SENOGO