Les victimes, dont le plus jeune serait âgé de quelques mois seulement – auraient été tués avec une extrême brutalité, pour la plupart à l’arme blanche, les 13 et 14 décembre “. Trois filles mineures auraient été violées par les assaillants avant d’être décapitées. Le corps mutilé et démembré d’un enfant aurait aussi été retrouvé sur un arbre, dans le village de Musuku”, est-il précisé. Toutes ses exactions sont l’œuvre des milices de L’ADF-Nalu qui est aussi accusé de meurtres, enlèvement et pillages.
La rébellion de l’ADF-Nalu sévit dans la partie nord de la province du Nord-Kivu, frontalière de l’Ouganda, entre le lac Albert et le lac Edouard.
Aujourd’hui uniquement composée d’islamistes, les forces de l’ADF-Nalu sont dirigées depuis 2007 par Jamil Mukulu, un chrétien converti à l’islam. Les États-Unis les ont placées sur leur liste d’organisations terroristes dès 2001 et Jamil Mukulu est visé par des sanctions de l’ONU depuis 2011, et de l’Union européenne depuis 2012.
Des populations entières fuis leurs villages, la société civile du Nord –Kivu demandent à l’armée congolaise et la Monusco intervenir contre les rebelles ougandais. La Monusco, a indiqué qu’elle avait renforcé ses patrouilles dans le secteur et qu’elle “utilisera tous les moyens nécessaires pour assurer la protection des populations”.
Le chef de la Monusco, Martin Kobler, cité dans le communiqué de la Mission, a exprimé son “profond dégoût”. “Ces atrocités ne resteront pas impunies, les auteurs ne connaitront pas de répit tant qu’ils n’auront pas répondu de leurs actes devant la justice”, a-t-il assuré.
En juillet, dans la région de Kamango, une ville située à 80 km de la ville de Beni, dans la province du Nord-Kivu, des combats avaient opposé les rebelles ougandais à l’armée congolaise. Des dizaines de milliers de personnes s’étaient alors réfugiées en Ouganda. Plusieurs bâtiments publics et l’hôpital avaient été pillés, selon des habitants.
La rébellion de l’ADF-Nalu sévit dans la partie nord de la province du Nord-Kivu, frontalière de l’Ouganda, entre le lac Albert et le lac Edouard.
Aujourd’hui uniquement composée d’islamistes, les forces de l’ADF-Nalu sont dirigées depuis 2007 par Jamil Mukulu, un chrétien converti à l’islam. Les États-Unis les ont placées sur leur liste d’organisations terroristes dès 2001 et Jamil Mukulu est visé par des sanctions de l’ONU depuis 2011, et de l’Union européenne depuis 2012.
Des populations entières fuis leurs villages, la société civile du Nord –Kivu demandent à l’armée congolaise et la Monusco intervenir contre les rebelles ougandais. La Monusco, a indiqué qu’elle avait renforcé ses patrouilles dans le secteur et qu’elle “utilisera tous les moyens nécessaires pour assurer la protection des populations”.
Le chef de la Monusco, Martin Kobler, cité dans le communiqué de la Mission, a exprimé son “profond dégoût”. “Ces atrocités ne resteront pas impunies, les auteurs ne connaitront pas de répit tant qu’ils n’auront pas répondu de leurs actes devant la justice”, a-t-il assuré.
En juillet, dans la région de Kamango, une ville située à 80 km de la ville de Beni, dans la province du Nord-Kivu, des combats avaient opposé les rebelles ougandais à l’armée congolaise. Des dizaines de milliers de personnes s’étaient alors réfugiées en Ouganda. Plusieurs bâtiments publics et l’hôpital avaient été pillés, selon des habitants.