L'écrivain sénégalais Louis Camara, porté jusque-là sur la nouvelle et le conte, vient de publier son premier roman qui se présente comme une réflexion sur les contradictions de la nature humaine.
Intitulée "Au-dessus des dunes", cette œuvre éditée par les éditions Athéna a été présentée jeudi à Saint-Louis, en présence d'un public varié composé notamment d'hommes de culture.Cette œuvre romanesque a comme principal personnage un chien appelé Nestor et dont la mise en scène permet à l'auteur de raconter la vie des hommes d'un point de vue original. Ce premier roman permet à Louis Camara de jeter "un regard critique sur l'homme", soutient Berthe Chimoun, doctorante en Lettres modernes co-présentatrice de l’œuvre.
"Les chiens sont traqués, battus mais demeurent malgré cette persécution loyaux et restent les meilleurs amis des hommes (...)'', a-t-elle déclaré, estimant que "certains hommes sont loin d'être comparables sur ce plan aux chiens'', si l'on ne prenait en compte par exemple que "ce qu'ils se font entre eux".
"Nestor a vécu chez ses quatre maîtres et a découvert leurs tares et vices mais a relevé des qualités louables" dont l'amour et la solidarité, a dit Mlle Chimoun, notant que ce passage chez les hommes a permis au chien de se rendre compte de cette réalité.Thierno Barry, qui co-présentait ce roman, a lui mis l'accent sur "la grandeur" de l'ancien lauréat du Grand Prix du président de la République pour les lettres qui selon lui parle de son vécu à travers ce personnage."
Le chien n'est qu'un prétexte pour critiquer avec aisance les tares de la société dans laquelle il vit. Louis Camara, à travers ce roman, montre sa loyauté envers sa ville dont les rues sont évoquées dans les pages", a déclaré M. Barry.Des échanges avec le public ont mis en exergue le fait que ce roman.
APS
Intitulée "Au-dessus des dunes", cette œuvre éditée par les éditions Athéna a été présentée jeudi à Saint-Louis, en présence d'un public varié composé notamment d'hommes de culture.Cette œuvre romanesque a comme principal personnage un chien appelé Nestor et dont la mise en scène permet à l'auteur de raconter la vie des hommes d'un point de vue original. Ce premier roman permet à Louis Camara de jeter "un regard critique sur l'homme", soutient Berthe Chimoun, doctorante en Lettres modernes co-présentatrice de l’œuvre.
"Les chiens sont traqués, battus mais demeurent malgré cette persécution loyaux et restent les meilleurs amis des hommes (...)'', a-t-elle déclaré, estimant que "certains hommes sont loin d'être comparables sur ce plan aux chiens'', si l'on ne prenait en compte par exemple que "ce qu'ils se font entre eux".
"Nestor a vécu chez ses quatre maîtres et a découvert leurs tares et vices mais a relevé des qualités louables" dont l'amour et la solidarité, a dit Mlle Chimoun, notant que ce passage chez les hommes a permis au chien de se rendre compte de cette réalité.Thierno Barry, qui co-présentait ce roman, a lui mis l'accent sur "la grandeur" de l'ancien lauréat du Grand Prix du président de la République pour les lettres qui selon lui parle de son vécu à travers ce personnage."
Le chien n'est qu'un prétexte pour critiquer avec aisance les tares de la société dans laquelle il vit. Louis Camara, à travers ce roman, montre sa loyauté envers sa ville dont les rues sont évoquées dans les pages", a déclaré M. Barry.Des échanges avec le public ont mis en exergue le fait que ce roman.
APS