Après "Aux confins du silence" (poèmes) de Abdoukhadre Diallo, "L'imaginaire saint-Louisien" réédition (essai) de Alpha Amadou Sy, "Au-dessus des dunes" (roman) de Louis Camara, Abdoulaye Guissé vient confirmer sa vocation de poète , en publiant son recueil: "Aux trésors de mon pays", aux éditions Edilivre (France). Né le 18 février 1987 à Bangui, en République centrafricaine, de nationalité sénégalaise, Abdoulaye Guissé est un poète à l'inspiration fertile et à la plume alléchante.
Doctorant en droit public à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis, spécialisé en droit international humanitaire, il a été plusieurs fois lauréat de concours de poésie. Auteur de: "Perle choisie" (poèmes), 2012, Editions Magilen, "Les vertus de l'espoir", (poèmes), 2013, Editions l'Harmattan, il vient de publier son troisième recueil: "Aux trésors de mon pays", 2014, Editions Edilivre (France).
Doctorant en droit public à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis, spécialisé en droit international humanitaire, il a été plusieurs fois lauréat de concours de poésie. Auteur de: "Perle choisie" (poèmes), 2012, Editions Magilen, "Les vertus de l'espoir", (poèmes), 2013, Editions l'Harmattan, il vient de publier son troisième recueil: "Aux trésors de mon pays", 2014, Editions Edilivre (France).
Le poète Abdoulaye Guissé est par ailleurs membre du Cercle des écrivains et poètes de Saint-Louis (CEPS), de l'Association des écrivains du Sénéga l(AES), et de Poetas del Mundo (Poétes du Monde).
Extraits de Prépafe du M. Elhadj Songdé Diouf,
Professeur de philosophie
' La poésie guisséenne est ardente, décapante et haletante, elle est celle de ces écorchés vifs, telle celle de Rimbaud, le passant considérable, auteur du superbe « Bateau ivre », telle celle de Baudelaire qui sans doute nous apprit en premier que le poète est démiurge ou rien ; qu’il est sorcier, alchimiste, sachant pétrir de la boue pour en faire de l’or. Le graal poétique de Abdoulaye Guissé qui transparaît dans les REGARDS
AIGUISÉS est celui du moi en quête de soi d’abord et partant des autres ; en attestent « les poèmes de jeunesse » REFLET de la première partie du Livre I dans laquelle Guissé le poète nous introduit au cœur de son moi, de sa quête identitaire.
[…]
C’est par conséquent une poésie de la rédemption, de la résurrection que celle de Abdoulaye Guissé, pris dans le vertige de l’écartèlement entre cette ville qui « dans ses bras francs l’a pris ».
C’est que Abdoulaye, l’in-raciné ou si j’ose dire le poly-raciné se sent imbu d’une mission fondatrice : Celle d’illuminer les chemins de sa jeune existence, chercheuse d’elle-même par le feu ardent de sa plume, elle-même incandescente, enflammée.
Le dédale du monde l’émeut ; son absurdité le tétanise, sa déréliction arrache à la plume de Guissé des sanglots, triplement de détresse, d’angoisse, d’espoir !
[…]
Guissé construit des châteaux de sentiments, comme l’amoureux à celle de ses amours, joue avec les mots, comme l’enfant éboueur avec les ordures !
Guissé est sans doute un écologiste manqué, mais sans nul doute aussi un écologiste du cœur, de l’esprit ! Il fait sien cette idée que, si la vie n’est pas belle et si « elles ne sont plus belles car elles se font toutes belles », les images de la vie quant à elles devraient être belles ! Et qu’est-ce qui a le pouvoir de rendre la vie belle ? Assurément, la poésie seule, la seule poésie !
[…]
J’appellerais, volontiers la deuxième partie CONSTELLATION « poèmes de la maturité », une maturité déjà en germe au collège de Kanel « sublime foyer formateur », « maison du savoir », chantée à « haute voix ».
Mais nul doute que le point d’orgue de cette maturité affective et intellectuelle du jeune Guissé sera le Lycée Limamoulaye de Guédiawaye qui fait encore résonner dans son âme « même chaleur, même rigueur, même chanson d’honneur ».
[…]
Ce recueil de poème retrace et épouse parfaitement, subtilement, les contours de la trajectoire aussi bien de la poésie de Guissé que celle de M. Abdoulaye Guissé lui-même. Pour preuve « La promesse des fleurs » atteste de l’arrivée de Guissé dans l’espace universitaire de l’U.G.B au terme d’un brillant cursus secondaire à
Limamoulaye, sanctionné d’un Bac littéraire.
[…]
Poésie salvatrice ai-je dit ! Alors comment ne chanterait-elle pas, la poésie de Guissé, cette muse éternelle qu’est la femme ? Le poème « Femme » est un hommage ému à la femme, à toutes les femmes, mères, sœurs, sans qui, la vie ne serait pas tout à fait ce qu’elle est. Elles donnent la vie, l’élève, la protège, la féconde.
Chez Guissé, la figure de la femme est chargée de symboles : elles sont l’affection qui a peut-être manqué au poète à des moments décisifs de sa vie.
Femme qui ne mérite que la reconnaissance, femme mère de l’humanité, servante éternelle de Dieu. Femme-vie, femme-beauté !
[…]
LES RACINES ÉTERNELLES sont le Livre II de ce recueil ! Ces racines s’ouvrent sur L’AMOUR D’UN FILS, poème poignant, s’il en est ! La perte de la mère en cet autre « matin de gésine » du 07/03/1997 fut sans doute l’évènement le plus bouleversant pour Guissé et qui explique en grande partie la pointe d’amertume, de désespoir qui irrigue le vaste champ de la poésie guisséenne.
[…]
Dans la douleur extrême, le poète trouva dans les vers, rimes et alexandrins « les armes miraculeuses » qui le sauvèrent d’un naufrage plus profond que le bateau le Joola ; la figure de la sœur Aminata comme celle de la mère témoignent une fois de plus de l’omniprésence de la femme au cœur du souffle poétique de Guissé.
« Complainte d’une mère », « Maman chérie », « Martyre » tiennent du même fil : la femme source de vie, muse du poète, refuge contre l’amertume, « la difficulté d’être » comme dirait, Jean Cocteau, poète de la Machine infernale.
Heureusement que LES RAYONS DE SOLEIL de la deuxième partie du Livre II sont là pour éviter à Guissé la tentation de l’abandon, du suicide-même. […]''
Aux trésors de mon pays sera mis en vente d'ici quelques jours sur les principaux libraires en ligne à savoir Fnac.com, Chapitre.com, Amazon... Professeur de philosophie
' La poésie guisséenne est ardente, décapante et haletante, elle est celle de ces écorchés vifs, telle celle de Rimbaud, le passant considérable, auteur du superbe « Bateau ivre », telle celle de Baudelaire qui sans doute nous apprit en premier que le poète est démiurge ou rien ; qu’il est sorcier, alchimiste, sachant pétrir de la boue pour en faire de l’or. Le graal poétique de Abdoulaye Guissé qui transparaît dans les REGARDS
AIGUISÉS est celui du moi en quête de soi d’abord et partant des autres ; en attestent « les poèmes de jeunesse » REFLET de la première partie du Livre I dans laquelle Guissé le poète nous introduit au cœur de son moi, de sa quête identitaire.
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C’est par conséquent une poésie de la rédemption, de la résurrection que celle de Abdoulaye Guissé, pris dans le vertige de l’écartèlement entre cette ville qui « dans ses bras francs l’a pris ».
C’est que Abdoulaye, l’in-raciné ou si j’ose dire le poly-raciné se sent imbu d’une mission fondatrice : Celle d’illuminer les chemins de sa jeune existence, chercheuse d’elle-même par le feu ardent de sa plume, elle-même incandescente, enflammée.
Le dédale du monde l’émeut ; son absurdité le tétanise, sa déréliction arrache à la plume de Guissé des sanglots, triplement de détresse, d’angoisse, d’espoir !
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Guissé construit des châteaux de sentiments, comme l’amoureux à celle de ses amours, joue avec les mots, comme l’enfant éboueur avec les ordures !
Guissé est sans doute un écologiste manqué, mais sans nul doute aussi un écologiste du cœur, de l’esprit ! Il fait sien cette idée que, si la vie n’est pas belle et si « elles ne sont plus belles car elles se font toutes belles », les images de la vie quant à elles devraient être belles ! Et qu’est-ce qui a le pouvoir de rendre la vie belle ? Assurément, la poésie seule, la seule poésie !
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J’appellerais, volontiers la deuxième partie CONSTELLATION « poèmes de la maturité », une maturité déjà en germe au collège de Kanel « sublime foyer formateur », « maison du savoir », chantée à « haute voix ».
Mais nul doute que le point d’orgue de cette maturité affective et intellectuelle du jeune Guissé sera le Lycée Limamoulaye de Guédiawaye qui fait encore résonner dans son âme « même chaleur, même rigueur, même chanson d’honneur ».
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Ce recueil de poème retrace et épouse parfaitement, subtilement, les contours de la trajectoire aussi bien de la poésie de Guissé que celle de M. Abdoulaye Guissé lui-même. Pour preuve « La promesse des fleurs » atteste de l’arrivée de Guissé dans l’espace universitaire de l’U.G.B au terme d’un brillant cursus secondaire à
Limamoulaye, sanctionné d’un Bac littéraire.
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Poésie salvatrice ai-je dit ! Alors comment ne chanterait-elle pas, la poésie de Guissé, cette muse éternelle qu’est la femme ? Le poème « Femme » est un hommage ému à la femme, à toutes les femmes, mères, sœurs, sans qui, la vie ne serait pas tout à fait ce qu’elle est. Elles donnent la vie, l’élève, la protège, la féconde.
Chez Guissé, la figure de la femme est chargée de symboles : elles sont l’affection qui a peut-être manqué au poète à des moments décisifs de sa vie.
Femme qui ne mérite que la reconnaissance, femme mère de l’humanité, servante éternelle de Dieu. Femme-vie, femme-beauté !
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LES RACINES ÉTERNELLES sont le Livre II de ce recueil ! Ces racines s’ouvrent sur L’AMOUR D’UN FILS, poème poignant, s’il en est ! La perte de la mère en cet autre « matin de gésine » du 07/03/1997 fut sans doute l’évènement le plus bouleversant pour Guissé et qui explique en grande partie la pointe d’amertume, de désespoir qui irrigue le vaste champ de la poésie guisséenne.
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Dans la douleur extrême, le poète trouva dans les vers, rimes et alexandrins « les armes miraculeuses » qui le sauvèrent d’un naufrage plus profond que le bateau le Joola ; la figure de la sœur Aminata comme celle de la mère témoignent une fois de plus de l’omniprésence de la femme au cœur du souffle poétique de Guissé.
« Complainte d’une mère », « Maman chérie », « Martyre » tiennent du même fil : la femme source de vie, muse du poète, refuge contre l’amertume, « la difficulté d’être » comme dirait, Jean Cocteau, poète de la Machine infernale.
Heureusement que LES RAYONS DE SOLEIL de la deuxième partie du Livre II sont là pour éviter à Guissé la tentation de l’abandon, du suicide-même. […]''
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