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CRISE FONCIÈRE : MAR et son voisinage se cabrent contre SEN INDIA. La société civile, « scandalisée », rejoint le combat.

Samedi 18 Juin 2016

RICHARD TOLL / MBANE | Le tragique syndrome de FANAYE et ses multiples corolaires plane dans la Commune de MBANE, aux prises, en ce moment, à d’intenses tensions entre les habitants de MAR et la société SEN INDIA.


Un collectif regroupant les habitants des villages de Louguéré Bailo, Madina Mar, Ballandé entame le combat contre l’Agrobusiness accusé de vouloir faire main basse sur leurs terres.

Bénéficiant d’un bail de 5000 hectares, SEN INDIA exige, dans son projet d’extension, la délocalisation de ces hameaux pour y développer la culture de la pomme de terre et la pastèque.

«  Des populations autochtones sont devenues des étrangers dans leur propre terroir alors que ces villages datent de plus de 100 ans. Nous ne laisserons pas ces étrangers venir spolier nos terres et détruire notre culture », a dit Cheikh BA, président du collectif des jeunes de MAR.

La démarche jugée forcée et non concertée de l’entreprise suscite par ailleurs l’indignation de la société civile qui a rencontré, samedi, les populations des villages concernées pour échanger sur les enjeux de ce litige.

« Ce que nous avons entendu nous a scandalisés. Il s’agit de spoliation et d’accaparement de terres par des Indiens sans le consentement de paysans sénégalais », a dénoncé Mamadou MBODJI, coordonnateur Mouvement M23.

En évoquant les « précédents dangereux» à FANAYE, M. MBODJI appelle à une synergie collective pour «  que ces populations qui sont prêtes à mourir pour leurs terres, ne meurent pas du fait d’une très grande injustice ».

«  C’est pour cela que nous pensons devoir les accompagner », dit-il, en annonçant une mobilisation de la société civile sénégalaise pour protéger les intérêts des populations.

> Le film de la rage de MAR contre SEN INDIA, les plaintes des populations et les précisions de la Société civile.



 

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1.Posté par talibe le 19/06/2016 10:41
e**2/-----------------**/--2++

2.Posté par talibe le 19/06/2016 10:43
les Diolas en casamance un bon example pur deffenfdre vos terres

3.Posté par Xam sa bop le 19/06/2016 16:12
Mais c est le choix de l Etat du Senegal de donner les terres aux investisseurs etrangers...

4.Posté par Xam sa bop le 19/06/2016 16:14
Et le PDIDAS et son agrobusiness inclusif est bel et bien bidon!

5.Posté par Sidaty Sow le 20/06/2016 10:02
Nos gouvernants veulent une politique d'emploi très facile, et non durable. Au lieu d'aménager les terres et de les distribuer aux paysans du terroir, on préfère donner des milliers d'HA à un indien qui les exploite et va engager ses paysans comme des journaliers qui vont travailler pour lui durement pour obtenir 1800 FCFA par journée. Bref Ils maintiennent les paysans dans la pauvreté et vont comptabiliser ses emplois des ouvriers pour dire que le nombre d'emploi à augmenter ; sachant que ce nombre d'emploi augmente avec la pauvreté de ses paysans dépossédés de leur terres , de leur vécu, j'en passe. Ainsi, des populations deviennent des étrangers dans leur propre terroir, et les capacités de développement de ces paysans sont hypothéquées. Avec ce système foncier qui n' a rien avoir avec la rupture souhaitée par la population de Mbane qui a vu en 2009 dépossédée de toutes sa communautés rurale , ne va t'elle pas rester une rêve et l"émergence tant communiqué aux sénégalais ne va t'il pas rester un chant toujours chanté et non une réalisation concrète? J'ai peur pour pays mon pays , j'ai peur pour ma commune et j'ai pitié aux paysans qui n'ont pas les moyens de lutter contre ses puissants agro-business, armé par nos dirigeants qui font leur marketing. A Mbane ,depuis , ans aucun jeune du terroir n'a pu bénéficier une portion de terres pour développer ses activités agricoles, alors qu'ils font des demandes chaque jour, L'indien est 'il plus important que le paysan de Mbane ,dans les villages de Mar, Ndiakhaye, Diaglé qui veulent faire de l'agriculture? Avec le potentiel terrien et hydraulique aucun fils de Mbane ne devrait être en chômage, aucun fils de Mbane ne devrait travailler pour personne, chacun d'eux devrait avoir une exploitation agricole , c'est ça qui est développement et qui est durable. l'indien qui paye 1800 par jour ne peut pas créer des richesses pour le Sénégal. Cette politique est mauvaise et nous mène directement vers l'impasse. De grâce, si on développer Mbane, discuter avec la population concernée , aménager les terres et distribuer les aux paysans.

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