Un collectif regroupant les habitants des villages de Louguéré Bailo, Madina Mar, Ballandé entame le combat contre l’Agrobusiness accusé de vouloir faire main basse sur leurs terres.
Bénéficiant d’un bail de 5000 hectares, SEN INDIA exige, dans son projet d’extension, la délocalisation de ces hameaux pour y développer la culture de la pomme de terre et la pastèque.
« Des populations autochtones sont devenues des étrangers dans leur propre terroir alors que ces villages datent de plus de 100 ans. Nous ne laisserons pas ces étrangers venir spolier nos terres et détruire notre culture », a dit Cheikh BA, président du collectif des jeunes de MAR.
La démarche jugée forcée et non concertée de l’entreprise suscite par ailleurs l’indignation de la société civile qui a rencontré, samedi, les populations des villages concernées pour échanger sur les enjeux de ce litige.
« Ce que nous avons entendu nous a scandalisés. Il s’agit de spoliation et d’accaparement de terres par des Indiens sans le consentement de paysans sénégalais », a dénoncé Mamadou MBODJI, coordonnateur Mouvement M23.
En évoquant les « précédents dangereux» à FANAYE, M. MBODJI appelle à une synergie collective pour « que ces populations qui sont prêtes à mourir pour leurs terres, ne meurent pas du fait d’une très grande injustice ».
« C’est pour cela que nous pensons devoir les accompagner », dit-il, en annonçant une mobilisation de la société civile sénégalaise pour protéger les intérêts des populations.
> Le film de la rage de MAR contre SEN INDIA, les plaintes des populations et les précisions de la Société civile.
Bénéficiant d’un bail de 5000 hectares, SEN INDIA exige, dans son projet d’extension, la délocalisation de ces hameaux pour y développer la culture de la pomme de terre et la pastèque.
« Des populations autochtones sont devenues des étrangers dans leur propre terroir alors que ces villages datent de plus de 100 ans. Nous ne laisserons pas ces étrangers venir spolier nos terres et détruire notre culture », a dit Cheikh BA, président du collectif des jeunes de MAR.
La démarche jugée forcée et non concertée de l’entreprise suscite par ailleurs l’indignation de la société civile qui a rencontré, samedi, les populations des villages concernées pour échanger sur les enjeux de ce litige.
« Ce que nous avons entendu nous a scandalisés. Il s’agit de spoliation et d’accaparement de terres par des Indiens sans le consentement de paysans sénégalais », a dénoncé Mamadou MBODJI, coordonnateur Mouvement M23.
En évoquant les « précédents dangereux» à FANAYE, M. MBODJI appelle à une synergie collective pour « que ces populations qui sont prêtes à mourir pour leurs terres, ne meurent pas du fait d’une très grande injustice ».
« C’est pour cela que nous pensons devoir les accompagner », dit-il, en annonçant une mobilisation de la société civile sénégalaise pour protéger les intérêts des populations.
> Le film de la rage de MAR contre SEN INDIA, les plaintes des populations et les précisions de la Société civile.
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