Les détails de l’enquête ont révélé que cette grande famille de ‘’laobé’’, très connue à Thiès et par beaucoup d’autres trafiquants de tortue, est impliquée dans un réseau national très vaste de trafic de tortue depuis plus de 20 ans. Selon un expert de criminalité faunique qui a préféré garder l’anonymat « le seul fait de garder l’espèce en vie à son domicile est synonyme de détention par voie de capture ; et cette dite capture est sévèrement punie » avant de poursuivre « ils risquent, selon le code de la chasse et de la protection de la faune en vigueur au Sénégal, 1 à 5 ans de prison ».
Déferrés le 02 Septembre, ils ont fait l’objet d’un retour de parquet. Ils devront à nouveau être présentés au procureur qui devrait décider de leur mandat de dépôt puis c’est le tribunal qui devrait statuer sur leur sort.
A cette même date du 02 aout, à Dakar, un autre trafiquant du nom d’Ousseynou DIOP est pris en flagrant délit de détention, circulation, commercialisation de 85 tortues vivantes d’une valeur de 2 125 000 FCFA. Les enquêtes et poursuites relatives à cette affaire ont permis de mettre la main sur son fournisseur Youssoufa MBAYE. Déferrés tous les deux au parquet du tribunal de grande instance, ils risquent les mêmes peines que les trafiquants de Thiès.
Avec l’arrestation de ces 5 trafiquants, on peut compter 17 criminels fauniques interpellés entre 2015 et 2016 au Sénégal, mais les sanctions infligées qui se doivent d’être exemplaires sont encore trop rares. Si ce n’est pas la transaction, les trafiquants s’en sont sortis avec des peines assorties de sursis. Les trois qui ont été condamnés à 6 mois ferme, une peine justifiée, n’ont purgé qu’un mois avant d’être graciés ; alors que la grâce comme la transaction sont contraires à la politique de protection des espèces animales protégées définie par les standards internationaux.
L’impunité et le laxisme dans ce domaine n’honorent pas le Sénégal et, qui plus est encouragent les délinquants en les renforçant dans leur intention criminelle.
La justice sénégalaise, si elle connait bien les graves conséquences liées à la criminalité faunique, gagnerait à plus de rigueur dans ses décisions, à défaut une formation de renforcement de capacité est obligatoire et urgente ; quid des autorités politiques investies des pouvoirs de grâce et de transaction?
Le crime faunique est un crime organisé, transnational, qui occupe le 4ème rang du commerce illicite dans le monde, après la drogue, les armes et les êtres humains. Il amasse des bénéfices d’environ 19 milliards de dollars chaque année.
Ce trafic génère d’énormes profits illégaux pour des organisations criminelles complexes et porte atteinte à l’Etat de droit et contribue au financement du crime organisé et des groupes armés.
Déferrés le 02 Septembre, ils ont fait l’objet d’un retour de parquet. Ils devront à nouveau être présentés au procureur qui devrait décider de leur mandat de dépôt puis c’est le tribunal qui devrait statuer sur leur sort.
A cette même date du 02 aout, à Dakar, un autre trafiquant du nom d’Ousseynou DIOP est pris en flagrant délit de détention, circulation, commercialisation de 85 tortues vivantes d’une valeur de 2 125 000 FCFA. Les enquêtes et poursuites relatives à cette affaire ont permis de mettre la main sur son fournisseur Youssoufa MBAYE. Déferrés tous les deux au parquet du tribunal de grande instance, ils risquent les mêmes peines que les trafiquants de Thiès.
Avec l’arrestation de ces 5 trafiquants, on peut compter 17 criminels fauniques interpellés entre 2015 et 2016 au Sénégal, mais les sanctions infligées qui se doivent d’être exemplaires sont encore trop rares. Si ce n’est pas la transaction, les trafiquants s’en sont sortis avec des peines assorties de sursis. Les trois qui ont été condamnés à 6 mois ferme, une peine justifiée, n’ont purgé qu’un mois avant d’être graciés ; alors que la grâce comme la transaction sont contraires à la politique de protection des espèces animales protégées définie par les standards internationaux.
L’impunité et le laxisme dans ce domaine n’honorent pas le Sénégal et, qui plus est encouragent les délinquants en les renforçant dans leur intention criminelle.
La justice sénégalaise, si elle connait bien les graves conséquences liées à la criminalité faunique, gagnerait à plus de rigueur dans ses décisions, à défaut une formation de renforcement de capacité est obligatoire et urgente ; quid des autorités politiques investies des pouvoirs de grâce et de transaction?
Le crime faunique est un crime organisé, transnational, qui occupe le 4ème rang du commerce illicite dans le monde, après la drogue, les armes et les êtres humains. Il amasse des bénéfices d’environ 19 milliards de dollars chaque année.
Ce trafic génère d’énormes profits illégaux pour des organisations criminelles complexes et porte atteinte à l’Etat de droit et contribue au financement du crime organisé et des groupes armés.