Après cinq jours de projections, le Festival international du film documentaire de Saint-Louis s’est clôturé ce samedi. Et c’est le film de la Nigérienne, Amina Mamani Abdoulaye, Sur les traces de Mamani Abdoulaye, qui a remporté le Grand prix du Jury.
Présidé par la réalisatrice et productrice éthiopienne, Maji- Da- Abdi, le jury a primé le film de la Nigérienne en saluant «l’importance du sujet, le courage, l’effort et l’urgence de se rappeler nos héros oubliés qui peuvent donner force à toute la jeunesse», souligne la présidente du jury. Ce film est l’œuvre de la fille de cet homme politique nigérien qui a lutté toute sa vie pour la liberté des peuples et l’indépendance de son pays. Reconnu comme homme de lettres, son action politique est demeurée ignorée et c’est ce parcours que sa fille retrace dans ce film.
Si la sélection de cette année présente un large éventail de films venus d’horizons divers, le jury a choisi de primer des films «engagés» et mettant en avant une esthétique particulière.
Auparavant, le jury a décerné une Mention spéciale au long métrage de Parfait Kaboré Après ta révolte, ton vote. «Un film qui a une grande importance pour l’actualité, un film dans lequel on sent un fort engagement du réalisateur, qui lance un appel à la responsabilité personnelle et incite la jeunesse a un respect du jeu démocratique, un film qui mérite d’être vu par toute la jeunesse africaine», explique Mirabelle Bandzouzi Kifouani, membre du jury. Le film de Parfait Kaboré raconte, à travers les actions du Balai Citoyen, les évènements qui ont failli faire rebasculer le Burkina entre les mains des militaires au moment où des élections libres et démocratiques laissent espérer un changement démocratique à la tête du pays.
Dans la section Court métrage, le jury a décerné son Grand prix au film de la Haïtienne, Éléonore Coyette, 407 jou. «On a voulu primer l’originalité de ce court métrage, la capacité de la réalisatrice à convertir une histoire qui peut se passer tous les jours, voire un fait divers et elle a eu la capacité de la transcrire en une histoire de beauté, un message fort. On a beaucoup salué aussi le rythme, la composition artistique du documentaire», explique Fabacary Assymby Coly, membre du jury. 407 jou, un court métrage de 7 mn, dresse le portrait d’un marionnettiste haïtien, Paul Junior Casimir, plus connu sous le nom de Lintho, qui passera 407 jours en prison sans motif valable. La Mention spéciale du jury est allée à Dona Monica du Cap-verdien Carlos Yuri Ceunick.
Invité d’honneur
Cette année, le Sargal Doc devait honorer le réalisateur burkinabè Michel Zongo. Après Jihan El Tahir (Egypte/France), Ousmane William Mbaye (Sénégal), Safi Faye (Sénégal), Angèle Diabang (Sénégal), Stefano Savona (Italie).
Michel Zongo devait être l’invité d’honneur du festival. Mais la pandémie l’aura empêché de faire le déplacement pour assister au focus consacré à son œuvre et aux films dans lesquels il s’est distingué en tant que chef opérateur.
Présidé par la réalisatrice et productrice éthiopienne, Maji- Da- Abdi, le jury a primé le film de la Nigérienne en saluant «l’importance du sujet, le courage, l’effort et l’urgence de se rappeler nos héros oubliés qui peuvent donner force à toute la jeunesse», souligne la présidente du jury. Ce film est l’œuvre de la fille de cet homme politique nigérien qui a lutté toute sa vie pour la liberté des peuples et l’indépendance de son pays. Reconnu comme homme de lettres, son action politique est demeurée ignorée et c’est ce parcours que sa fille retrace dans ce film.
Si la sélection de cette année présente un large éventail de films venus d’horizons divers, le jury a choisi de primer des films «engagés» et mettant en avant une esthétique particulière.
Auparavant, le jury a décerné une Mention spéciale au long métrage de Parfait Kaboré Après ta révolte, ton vote. «Un film qui a une grande importance pour l’actualité, un film dans lequel on sent un fort engagement du réalisateur, qui lance un appel à la responsabilité personnelle et incite la jeunesse a un respect du jeu démocratique, un film qui mérite d’être vu par toute la jeunesse africaine», explique Mirabelle Bandzouzi Kifouani, membre du jury. Le film de Parfait Kaboré raconte, à travers les actions du Balai Citoyen, les évènements qui ont failli faire rebasculer le Burkina entre les mains des militaires au moment où des élections libres et démocratiques laissent espérer un changement démocratique à la tête du pays.
Dans la section Court métrage, le jury a décerné son Grand prix au film de la Haïtienne, Éléonore Coyette, 407 jou. «On a voulu primer l’originalité de ce court métrage, la capacité de la réalisatrice à convertir une histoire qui peut se passer tous les jours, voire un fait divers et elle a eu la capacité de la transcrire en une histoire de beauté, un message fort. On a beaucoup salué aussi le rythme, la composition artistique du documentaire», explique Fabacary Assymby Coly, membre du jury. 407 jou, un court métrage de 7 mn, dresse le portrait d’un marionnettiste haïtien, Paul Junior Casimir, plus connu sous le nom de Lintho, qui passera 407 jours en prison sans motif valable. La Mention spéciale du jury est allée à Dona Monica du Cap-verdien Carlos Yuri Ceunick.
Invité d’honneur
Cette année, le Sargal Doc devait honorer le réalisateur burkinabè Michel Zongo. Après Jihan El Tahir (Egypte/France), Ousmane William Mbaye (Sénégal), Safi Faye (Sénégal), Angèle Diabang (Sénégal), Stefano Savona (Italie).
Michel Zongo devait être l’invité d’honneur du festival. Mais la pandémie l’aura empêché de faire le déplacement pour assister au focus consacré à son œuvre et aux films dans lesquels il s’est distingué en tant que chef opérateur.