Après une carrière bien aboutie au cours de laquelle elle a tout remporté aussi bien au plan national qu’en Afrique, l’ancienne basketteuse Ndeye Séne a décidé de ranger la balle orange pour s’intéresser à la politique. C’est sa ville natale de Saint-Louis qu’elle a choisie pour se lancer dans cette activité qu’elle considère comme étant très noble. Directrice de campagne aux dernières locales, elle a été investie à la deuxième position sur la liste majoritaire de Aar Sénégal. Dans l’entretien qu’elle nous a accordé, la quadruple Reine du basket et double championne d’Afrique de basket (2009-2015) revient sur sa carrière sportive et sa vision sur la politique tout en lançant un appel fort aux nouveaux élus qui vont siéger à l’Assemblée nationale.
Pouvez-vous revenir sur votre carrière sportive ?
J’ai débuté le basket à Saint-Louis au centre Mborika. J’ai fait mes gammes des minimes jusqu’aux seniors. J’ai été sacrée quatre fois reine du basket dont trois avec Saint-Louis Basket Club et une fois avec la Ville de Dakar. Après quelques années passées à Saint-Louis, je me suis dit pourquoi ne pas aller dans la capitale pour conquérir d’autres titres. Une fois à Dakar, j’ai choisi le club de Ville de Dakar. J’ai quitté ce club où j’ai gagné des titres comme la Coupe de la Ligue, la Coupe du Maire, le Championnat, pour atterri au DUC. Ensuite, j’ai fait une carrière professionnelle en Espagne avant de revenir au Sénégal à l’ISEG.
Si vous aviez un message à lancer aux jeunes qui pratiquent le basket ? Lequel serait-il ?
Le sport de façon générale et le basket en particulier est une activité très sérieuse. On ne peut pas le réussir dans la tricherie. Je conseille aux jeunes d’avoir une bonne hygiène de vie, d’écouter les conseils des parents et des dirigeants. Nous, on était disciplinées et travailleuses. Mais ce n’est plus le cas avec la nouvelle génération.
Quelle politique les autorités doivent-elles mener pour que le Sénégal retrouve son leadership en Afrique ?
Effectivement, le niveau du basket a baissé. Cela est dû au manque de la formation depuis la base. Il y a aussi l’absence des infrastructures. Si nous voulons élever le niveau de notre basket, il faut faire comme aux États-Unis où il y des terrains un peu partout. Cela va motiver les jeunes car ils n’auront pas à faire des kilomètres pour s’entraîner. Actuellement, on a que Dakar Aréna et la salle Marius Ndiaye. C’est très insuffisant.
Du sport à la politique. Qu’est-ce qui vous a motivé à vous engager en politique ?
Permettez-moi de dire que suis toujours dans le milieu du basket. C’est une activité pour laquelle je ne peux me départir. Pour ce qui est de la politique, c’est M. Cissé qui m’a initiée étant jeune. Il me disait qu’un jour, elle te servira à quelque chose. Quand j’ai commencé à la pratiquer, c’était avec l’aide de Moussa Diop, candidat à la mairie. J’étais sa directrice de campagne. Mais lors des dernières législatives, c’est lui qui était tête de liste à Saint-Louis et moi deuxième sous la bannière de Aar Sénégal conduite au plan national par Thierno Alassane Sall.
Vous êtes allée à la rencontre des populations en battant campagne. Quels enseignements vous avez tiré de cette rencontre avec le peuple ?
Nous sommes très satisfaits des résultats que nous avons obtenus. Sur les huit listes qui étaient en compétition, il y a trois qui ont eu un seul député dont la nôtre. Donc cela veut dire qu’il y a une partie du peuple qui nous a écoutés. Maintenant, il faut que ceux qui vont nous représenter à l’Assemblée Nationale soient de vrais députés du peuple. Ils ont la responsabilité de nous écouter pour savoir nos préoccupations et les défendre à l’hémicycle. Je pense que nous pouvions avoir plus de voix que ce que nous avons eu. Ce qui nous a le plus pénalisé, c’est la déclaration de Ousmane Sonko qu’il a annoncé qu’à part Yewi et Wallu, toutes les autres listes travaillaient pour Macky Sall.
Maintenant que les élections sont derrière nous. Quel message avez-vous à l’endroit des nouveaux élus ?
J’attends de nos députés qu’ils soient de véritables représentants du peuple et de l’intérêt du Sénégal. Durant la campagne, nous avons proposé quatorze points importants que nous souhaitions faire appliquer une fois élus. Mais comme c’est Yewi et Wallu qui ont remporté l’essentiel des sièges de l’opposition, nous pensons qu’ils vont pleinement jouer leur rôle à l’assemblée nationale.
Est-ce que vous avez tiré une expérience dans l’activité politique ?
J’ai acquis beaucoup d’expérience grâce à la politique. J’ai mal quand je vois certains assimiler cette activité noble à des mensonges. Je les comprends dans un sens puisque beaucoup s’y sont intéressés pour se faire de l’argent en essayant de tromper le peuple. Mais je pense que petit à petit, les gens commencent distinguer ceux qui en font une sacerdoce à ceux qui sont de mauvaise foi et qui ne sont là que pour leur propre intérêt. J’invite les sénégalais à s’intéresser à la politique pour comprendre comment les choses se passent et avoir leur mot à dire dans les instances de décision. Chacun a des idées à faire prévaloir. La politique vous donne l’occasion de les exprimer. Mais que tout se fasse dans la discipline et la conviction.
LE TEMOIN
Pouvez-vous revenir sur votre carrière sportive ?
J’ai débuté le basket à Saint-Louis au centre Mborika. J’ai fait mes gammes des minimes jusqu’aux seniors. J’ai été sacrée quatre fois reine du basket dont trois avec Saint-Louis Basket Club et une fois avec la Ville de Dakar. Après quelques années passées à Saint-Louis, je me suis dit pourquoi ne pas aller dans la capitale pour conquérir d’autres titres. Une fois à Dakar, j’ai choisi le club de Ville de Dakar. J’ai quitté ce club où j’ai gagné des titres comme la Coupe de la Ligue, la Coupe du Maire, le Championnat, pour atterri au DUC. Ensuite, j’ai fait une carrière professionnelle en Espagne avant de revenir au Sénégal à l’ISEG.
Si vous aviez un message à lancer aux jeunes qui pratiquent le basket ? Lequel serait-il ?
Le sport de façon générale et le basket en particulier est une activité très sérieuse. On ne peut pas le réussir dans la tricherie. Je conseille aux jeunes d’avoir une bonne hygiène de vie, d’écouter les conseils des parents et des dirigeants. Nous, on était disciplinées et travailleuses. Mais ce n’est plus le cas avec la nouvelle génération.
Quelle politique les autorités doivent-elles mener pour que le Sénégal retrouve son leadership en Afrique ?
Effectivement, le niveau du basket a baissé. Cela est dû au manque de la formation depuis la base. Il y a aussi l’absence des infrastructures. Si nous voulons élever le niveau de notre basket, il faut faire comme aux États-Unis où il y des terrains un peu partout. Cela va motiver les jeunes car ils n’auront pas à faire des kilomètres pour s’entraîner. Actuellement, on a que Dakar Aréna et la salle Marius Ndiaye. C’est très insuffisant.
Du sport à la politique. Qu’est-ce qui vous a motivé à vous engager en politique ?
Permettez-moi de dire que suis toujours dans le milieu du basket. C’est une activité pour laquelle je ne peux me départir. Pour ce qui est de la politique, c’est M. Cissé qui m’a initiée étant jeune. Il me disait qu’un jour, elle te servira à quelque chose. Quand j’ai commencé à la pratiquer, c’était avec l’aide de Moussa Diop, candidat à la mairie. J’étais sa directrice de campagne. Mais lors des dernières législatives, c’est lui qui était tête de liste à Saint-Louis et moi deuxième sous la bannière de Aar Sénégal conduite au plan national par Thierno Alassane Sall.
Vous êtes allée à la rencontre des populations en battant campagne. Quels enseignements vous avez tiré de cette rencontre avec le peuple ?
Nous sommes très satisfaits des résultats que nous avons obtenus. Sur les huit listes qui étaient en compétition, il y a trois qui ont eu un seul député dont la nôtre. Donc cela veut dire qu’il y a une partie du peuple qui nous a écoutés. Maintenant, il faut que ceux qui vont nous représenter à l’Assemblée Nationale soient de vrais députés du peuple. Ils ont la responsabilité de nous écouter pour savoir nos préoccupations et les défendre à l’hémicycle. Je pense que nous pouvions avoir plus de voix que ce que nous avons eu. Ce qui nous a le plus pénalisé, c’est la déclaration de Ousmane Sonko qu’il a annoncé qu’à part Yewi et Wallu, toutes les autres listes travaillaient pour Macky Sall.
Maintenant que les élections sont derrière nous. Quel message avez-vous à l’endroit des nouveaux élus ?
J’attends de nos députés qu’ils soient de véritables représentants du peuple et de l’intérêt du Sénégal. Durant la campagne, nous avons proposé quatorze points importants que nous souhaitions faire appliquer une fois élus. Mais comme c’est Yewi et Wallu qui ont remporté l’essentiel des sièges de l’opposition, nous pensons qu’ils vont pleinement jouer leur rôle à l’assemblée nationale.
Est-ce que vous avez tiré une expérience dans l’activité politique ?
J’ai acquis beaucoup d’expérience grâce à la politique. J’ai mal quand je vois certains assimiler cette activité noble à des mensonges. Je les comprends dans un sens puisque beaucoup s’y sont intéressés pour se faire de l’argent en essayant de tromper le peuple. Mais je pense que petit à petit, les gens commencent distinguer ceux qui en font une sacerdoce à ceux qui sont de mauvaise foi et qui ne sont là que pour leur propre intérêt. J’invite les sénégalais à s’intéresser à la politique pour comprendre comment les choses se passent et avoir leur mot à dire dans les instances de décision. Chacun a des idées à faire prévaloir. La politique vous donne l’occasion de les exprimer. Mais que tout se fasse dans la discipline et la conviction.
LE TEMOIN