« Les consultations sont finies. Le président et le Premier ministre accordent leurs violons. Ce dimanche après-midi vous aurez le gouvernement », a confié à RFI un officier proche du lieutenant-colonel Isaac Zida samedi dans la soirée.
Cet officier affirme que si la liste du gouvernement tarde à être publiée, c’est dû à la tâche qui attend cette future équipe. « Il faut prendre du temps pour trouver les hommes qu’il faut. Face à la situation actuelle du pays, il faut des hommes opérationnels et capables de faire face aux différentes situations », ajoute cette source.
Samedi en début d’après-midi, une liste était déjà disponible, mais il fallait encore s’accorder sur le choix des hommes. Le Premier ministre a rencontré le président de la transition et les échanges se sont poursuivis une bonne partie de la soirée. Sur la question des quotas, l’officier prévient que le choix des ministres est laissé au pouvoir discrétionnaire du président et du Premier ministre.
Selon certaines sources, ce retard est la conséquence d’une mésentente entre les différents groupes censés faire des propositions. Au niveau des partis politiques de l’opposition, il y a des conflits entre les différents chefs de partis. Les ténors de la classe politique et les partis considérés comme de seconde zone sont à couteaux tirés sur les personnes proposées pour occuper des postes ministériels. De même, la société civile n’aurait pas proposé de candidatures assez consistantes, capables de faire face aux défis qui se présentent au gouvernement de transition pour les douze mois à venir.
RFI
Cet officier affirme que si la liste du gouvernement tarde à être publiée, c’est dû à la tâche qui attend cette future équipe. « Il faut prendre du temps pour trouver les hommes qu’il faut. Face à la situation actuelle du pays, il faut des hommes opérationnels et capables de faire face aux différentes situations », ajoute cette source.
Samedi en début d’après-midi, une liste était déjà disponible, mais il fallait encore s’accorder sur le choix des hommes. Le Premier ministre a rencontré le président de la transition et les échanges se sont poursuivis une bonne partie de la soirée. Sur la question des quotas, l’officier prévient que le choix des ministres est laissé au pouvoir discrétionnaire du président et du Premier ministre.
Selon certaines sources, ce retard est la conséquence d’une mésentente entre les différents groupes censés faire des propositions. Au niveau des partis politiques de l’opposition, il y a des conflits entre les différents chefs de partis. Les ténors de la classe politique et les partis considérés comme de seconde zone sont à couteaux tirés sur les personnes proposées pour occuper des postes ministériels. De même, la société civile n’aurait pas proposé de candidatures assez consistantes, capables de faire face aux défis qui se présentent au gouvernement de transition pour les douze mois à venir.
RFI