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Les athlètes du Sénégal et des membres du staff envoyés aux 10èmes Jeux africains de Maputo, qui se sont déroulaient du 3 au 18 septembre, sont dans de tristes états. En effet, ils sont retenus depuis ce vendredi à 15 heures à l’aéroport International de Nairobi pour non confirmation de billets.
Sur place, la Compagnie Airlines dit niet à toute discussion, condamnant les combattants sénégalais à s’entasser dans les couloirs de l’aéroport et dans des conditions difficiles. « Nous n’avons plus de quoi manger ni boire et certains sont dans une situation inimaginable», confie à ndarInfo.com selon Balla Gueye, champion de Taekwondo.
« Depuis 3 jours, on se trouve dans des conditions pénibles, la police d’immigration kenyane nous interpelle chaque jour parce que nous nous entassons dans l’aéroport comme des animaux et nous sommes coupés du monde. A Maputo, c’était pire car certains d’entre nous bouffaient de la viande pourrie et ils n’avaient pas le choix », a-t-il ajouté.
Pour lui, « c’est l’Etat du Sénégal qui devait confirmer les billets et ils n’ont pas voulu le faire pour qu’on soit retenu ici dans ces conditions. On ne sait pas pourquoi, c’est décourageant ! ».
Le même cri de cœur est lancé par Maguette Seck, championne de Karaté qui assure que « les autorités sénégalaises nous on oubliés, on n'a même pas de contact avec le Sénégal ».
En plus de cette trentaine d’athlètes, d’autres attendent à Maputo pour vivre le meme calvaire en rejoignant Nairobi, dans les jours à venir.
Cheikh Saad bou SEYE
Sur place, la Compagnie Airlines dit niet à toute discussion, condamnant les combattants sénégalais à s’entasser dans les couloirs de l’aéroport et dans des conditions difficiles. « Nous n’avons plus de quoi manger ni boire et certains sont dans une situation inimaginable», confie à ndarInfo.com selon Balla Gueye, champion de Taekwondo.
« Depuis 3 jours, on se trouve dans des conditions pénibles, la police d’immigration kenyane nous interpelle chaque jour parce que nous nous entassons dans l’aéroport comme des animaux et nous sommes coupés du monde. A Maputo, c’était pire car certains d’entre nous bouffaient de la viande pourrie et ils n’avaient pas le choix », a-t-il ajouté.
Pour lui, « c’est l’Etat du Sénégal qui devait confirmer les billets et ils n’ont pas voulu le faire pour qu’on soit retenu ici dans ces conditions. On ne sait pas pourquoi, c’est décourageant ! ».
Le même cri de cœur est lancé par Maguette Seck, championne de Karaté qui assure que « les autorités sénégalaises nous on oubliés, on n'a même pas de contact avec le Sénégal ».
En plus de cette trentaine d’athlètes, d’autres attendent à Maputo pour vivre le meme calvaire en rejoignant Nairobi, dans les jours à venir.
Cheikh Saad bou SEYE
