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La foudre a frappé dans le bois sacré à Mlomp (Bignona, sud), en pleine cérémonie du "Bukut", faisant 4 morts sur le coup et 6 blessés, dans la nuit de dimanche à lundi, a appris l’APS de source officielle. "Nous pouvons confirmer qu’effectivement, il y’a eu 4 morts et 6 blessés établi dans le dernier courrier que nous avons reçu", a confié à l’APS, la même source.
Mlomp, un village de l’arrondissement de Tendouck, dans le département de Bignona (sud), a organisé, samedi, son grand Bukut qui marque l’entrée dans le bois sacré de plusieurs centaines de jeunes venant de plusieurs localités de la région. Le dernier "Bukut" avant celui organisé le week-end à Mlomp remonte en 1980. Cette présente édition regroupe des jeunes de 36 ans en provenance des villages environnants, des Etats-Unis et d’Europe a expliqué une personne contactée sur place.
"Comme le veut la tradition, les femmes et les familles ne sauront pas qui est décédé et qui ne l’est pas. Elles ne le sauront qu’à la fin du +Bukut+, aucune information ne devant sortir du bois sacré", a-t-elle poursuivi. Le "Bukut", une épreuve redoutable et obligatoire qui permet l’accomplissement de l’initié dans le système d’apprentissage des valeurs sociétales du Diola, l’une des principales ethnies de la Casamance, constituée des régions de Ziguinchor, de Kolda et de Sédhiou.
La célébration des rites initiatiques en milieu diola mobilise toute la communauté, qu’elle soit Kassa, Fogny, Blouf, etc. Les membres de cette communauté accordent beaucoup d’importance à cette coutume pour laquelle ils reviennent au pays, s’ils résident ailleurs.
Mlomp, un village de l’arrondissement de Tendouck, dans le département de Bignona (sud), a organisé, samedi, son grand Bukut qui marque l’entrée dans le bois sacré de plusieurs centaines de jeunes venant de plusieurs localités de la région. Le dernier "Bukut" avant celui organisé le week-end à Mlomp remonte en 1980. Cette présente édition regroupe des jeunes de 36 ans en provenance des villages environnants, des Etats-Unis et d’Europe a expliqué une personne contactée sur place.
"Comme le veut la tradition, les femmes et les familles ne sauront pas qui est décédé et qui ne l’est pas. Elles ne le sauront qu’à la fin du +Bukut+, aucune information ne devant sortir du bois sacré", a-t-elle poursuivi. Le "Bukut", une épreuve redoutable et obligatoire qui permet l’accomplissement de l’initié dans le système d’apprentissage des valeurs sociétales du Diola, l’une des principales ethnies de la Casamance, constituée des régions de Ziguinchor, de Kolda et de Sédhiou.
La célébration des rites initiatiques en milieu diola mobilise toute la communauté, qu’elle soit Kassa, Fogny, Blouf, etc. Les membres de cette communauté accordent beaucoup d’importance à cette coutume pour laquelle ils reviennent au pays, s’ils résident ailleurs.
