’’Il faut, à un moment, que les professionnels se regardent droit dans les yeux et se demandent si nous faisons notre métier comme l’exigent les règles d’éthique et de déontologie’’, a-t-il déclaré à l’ouverture d’un colloque sur ‘’les mécanismes d’autorégulation des médias en Afrique de l’Ouest’’, à l’initiative du CORED, soutenu par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
La rencontre de deux jours, qui se tient à Saly (Mbour, ouest), a enregistré la participation de délégués venus du Mali, du Niger, de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso.
’’Nous avons jugé bon qu’il fallait susciter cette réflexion-là vu le contexte dans lequel baigne notre profession. Avec tous les problèmes que nous avons dans la presse, il va falloir se mettre devant un miroir’’, a lancé Bakary Domingo Mané.
Le CORED a invité des pays d’Afrique de l’Ouest qui ont un mécanisme d’autorégulation et d’autres qui n’en ont pas encore, a t-il indiqué.
’’On a besoin de ces mécanismes d’autorégulation parce que les professionnels de la communication et de l’information font beaucoup plus confiance au tribunal des pairs plutôt qu’au tribunal pénal’’, a t-il relevé.
’’L’image que nous voulons renvoyer à l’opinion c’est celle d’une presse responsable qui sait ce qu’elle fait. Les erreurs ne manquent pas, parce que nous sommes des humains, mais à chaque fois que nous en commettons, qu’on évite, demain à refaire les mêmes erreurs’’, a insisté M. Mané.
Pour le directeur de la communication, Alioune Dramé, cette rencontre permettra, à travers un partage d’expérience, aux professionnels de la communication et de l’information ’’de mieux jouer leur rôle dans un secteur où les acteurs sont si jaloux de leur indépendance’’.
’’Les professionnels des médias ont, de tout temps, revendiquer la liberté de la presse pour pouvoir convenablement accomplir leur travail. Ce qui leur est toujours concédé dans les sociétés démocratiques, même s’il faut reconnaître que malgré les nombreuses possibilités d’expression qu’elle offre, la liberté peut aussi être source de problèmes’’, a relevé M. Dramé.
Selon lui, ‘’le problème majeur des médias c’est l’autorégulation ; la presse pose d’énormes problèmes, notamment au niveau de la responsabilité, des écrits et du contenu, surtout celui de la presse en ligne, et nous travaillons sur ça au niveau du projet de code de la presse’’.
’’D’ailleurs, nous allons nous réunir bientôt pour essayer d’actualiser le texte’’, a déclaré le directeur de la communication.
Aps
La rencontre de deux jours, qui se tient à Saly (Mbour, ouest), a enregistré la participation de délégués venus du Mali, du Niger, de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso.
’’Nous avons jugé bon qu’il fallait susciter cette réflexion-là vu le contexte dans lequel baigne notre profession. Avec tous les problèmes que nous avons dans la presse, il va falloir se mettre devant un miroir’’, a lancé Bakary Domingo Mané.
Le CORED a invité des pays d’Afrique de l’Ouest qui ont un mécanisme d’autorégulation et d’autres qui n’en ont pas encore, a t-il indiqué.
’’On a besoin de ces mécanismes d’autorégulation parce que les professionnels de la communication et de l’information font beaucoup plus confiance au tribunal des pairs plutôt qu’au tribunal pénal’’, a t-il relevé.
’’L’image que nous voulons renvoyer à l’opinion c’est celle d’une presse responsable qui sait ce qu’elle fait. Les erreurs ne manquent pas, parce que nous sommes des humains, mais à chaque fois que nous en commettons, qu’on évite, demain à refaire les mêmes erreurs’’, a insisté M. Mané.
Pour le directeur de la communication, Alioune Dramé, cette rencontre permettra, à travers un partage d’expérience, aux professionnels de la communication et de l’information ’’de mieux jouer leur rôle dans un secteur où les acteurs sont si jaloux de leur indépendance’’.
’’Les professionnels des médias ont, de tout temps, revendiquer la liberté de la presse pour pouvoir convenablement accomplir leur travail. Ce qui leur est toujours concédé dans les sociétés démocratiques, même s’il faut reconnaître que malgré les nombreuses possibilités d’expression qu’elle offre, la liberté peut aussi être source de problèmes’’, a relevé M. Dramé.
Selon lui, ‘’le problème majeur des médias c’est l’autorégulation ; la presse pose d’énormes problèmes, notamment au niveau de la responsabilité, des écrits et du contenu, surtout celui de la presse en ligne, et nous travaillons sur ça au niveau du projet de code de la presse’’.
’’D’ailleurs, nous allons nous réunir bientôt pour essayer d’actualiser le texte’’, a déclaré le directeur de la communication.
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