Badara Kâ « ONLY » sur la levée de la suspension de « Dioufy »: « Weuz est un homme de défi avec un comportement exemplaire sur le terrain ».

Les férus du ballon de la capitale du nord qui estimaient que l’ex « vagabond » doit être pardonné par la Fsf, poussent un ouf de soulagement. Ils accueillent favorablement la levée de la suspension du double « Ballon d’Or africain ». Pour Badara Kâ « Only », le Sénégal est un et indivisible. « Nous appartenons à un même pays qui a besoin de toutes les expertises pour le développement du pays. Cette levée de la suspension dénote que les dirigeants de notre football viennent ainsi de réparer une injustice. Il y avait un vide. Heureusement, qu’ils l’ont compris et ils se sont ressaisis à temps. Le Sénégal va vers un match capital contre la Côte d’Ivoire et ce qu’Amara Traoré avait laissé, commençait à s’effriter », a laissé entendre l’ex entraineur adjoint de la Ja.

Pour Badara Kâ, il faut tourner cette page car ce n’est que dans la paix que les résultats peuvent être atteints. S’agissant de la levée de la suspension d’Elhadji Ousseynou Diouf, il dira que la tanière a besoin de joueurs expérimentés à l’image de Weuz pour épauler les autres moins jeunes. Selon lui, l’ex capitaine des « Lions », affiche actuellement la forme. « Ses prestations en ligue 2 anglaise sont très positives. La preuve, le week end dernier, il a été désigné meilleur joueur par son équipe. Chaque match, il étale sa classe et démontre ce dont il est capable. Il pète la forme actuellement même s’il évolue en D2. Avec cette forme étincelante, il mérite une sélection. Mais, le dernier mot revient à l’entraineur Joseph Koto », rappelle l’ancien capitaine des Espoirs de Saint-Louis pour qui Weuz n’a jamais eu un « mauvais comportement sur le terrain ».

D’après lui, le natif de Balacoss a toujours montré une bonne image sur le terrain avec l’équipe nationale et il n’a jamais tourné le dos à la tanière. Par contre, « Only » indique qu’Elhadji Ousseynou Diouf seul ne peut pas faire la différence. A l’en croire, une équipe est composée de onze joueurs et chacun est appelé à jouer sa partition. « Il ne faut pas que les gens pensent que Weuz devra tout faire. Non, il viendra, s’il est retenu, pour soutenir l’ossature qui est déjà bien. Il a quelque chose qui manque aux jeunes c’est-à-dire sa hargne, sa bravoure et surtout sa détermination à porter le ballon et provoquer l’adversaire », a encore précisé l’ex coach de la Css. La balle est désormais dans le camp de l’entraineur des Lions Joseph Koto.
Mamadou Sy