Jusqu'à présent le Burkina Faso avait été épargné par les attaques terroristes. © REUTERS/Joe Penney
Dans l'entourage de Blaise Compaoré, on assure que c'est la qualité des services de renseignements qui a permis de contenir la menace à l'époque et de déjouer plusieurs enlèvements sur le sol burkinabè. Blaise Compaoré ayant quitté le pouvoir, ses services construits pendant 27 ans se sont effrités. « Tout le dispositif qualifié qui existait a été démantelé », confirme un proche de l'ancien président. Et surtout, ces contacts n'ont pas été renoués pendant la transition qui s'était fixée d'autres priorités.
Mais au-delà des services, c'est aussi des informateurs et des relais de l'autre côté des frontières qui faisaient la force du réseau saharien de l'ancien régime. Et peut-être sa protection. Un réseau qui se serait aussi évaporé quand l'ex-président a quitté le pouvoir et que son ancien chef d'état-major, Gilbert Diendéré, a été mis de côté.
Médiateur privilégié
Un réseau qui flirtait avec les trafiquants et les mouvements terroristes et qui a permis au Burkina Faso d'être un médiateur privilégié dans plus d'une dizaine d'affaires d'enlèvements d'Occidentaux entre 2008 et 2011, selon un expert de la zone.
Un réseau d'intermédiaires avec lequel le Burkina entretenait à l'époque des relations ambiguës, ceux-ci étant accueillis à Ouagadougou pour négocier des rançons ou tout simplement se reposer dans de grands hôtels. Une complaisance dénoncée par plusieurs observateurs, qui a peut-être permis au régime de contenir la menace, jusqu'à sa chute.
RFI
Mais au-delà des services, c'est aussi des informateurs et des relais de l'autre côté des frontières qui faisaient la force du réseau saharien de l'ancien régime. Et peut-être sa protection. Un réseau qui se serait aussi évaporé quand l'ex-président a quitté le pouvoir et que son ancien chef d'état-major, Gilbert Diendéré, a été mis de côté.
Médiateur privilégié
Un réseau qui flirtait avec les trafiquants et les mouvements terroristes et qui a permis au Burkina Faso d'être un médiateur privilégié dans plus d'une dizaine d'affaires d'enlèvements d'Occidentaux entre 2008 et 2011, selon un expert de la zone.
Un réseau d'intermédiaires avec lequel le Burkina entretenait à l'époque des relations ambiguës, ceux-ci étant accueillis à Ouagadougou pour négocier des rançons ou tout simplement se reposer dans de grands hôtels. Une complaisance dénoncée par plusieurs observateurs, qui a peut-être permis au régime de contenir la menace, jusqu'à sa chute.
RFI