Plus de trente professionnels de la musique de la région Nord, ont reçu hier, au foyer Prosper Dodds, des diplômes, des mains du directeur de l'école nationale des arts (Ena), Mamadou Dioum et du directeur du centre culturel régional Abdel Kader Fall de Saint-Louis, Moustapha Ndiaye.
A l'issue d'un atelier de formation de dix jours en musique, organisé par l'Ena, en étroite collaboration avec le centre culturel régional et en partenariat avec la Fondation Sonatel, ces jeunes professionnels et autres amateurs de la musique, bien encadrés par le célèbre pianiste et guitariste sénégalais, Khabane Thiam, professeur à l'Ena, Mamadou Ndiaye, professeur de musique au Prytanée Militaire De Saint-Louis, Marius Gouané, guitariste émérite, ont acquis des connaissances sur le solfège, l'intonation, les dispositions polyphoniques, l’harmonie, l'utilisation du clavier et de la musique assistée par ordinateur, l'interprétation et l'exécution du son.
Ces derniers, grâce aux travaux d'ateliers intenses, qui se sont déroulés à un rythme infernal, sont désormais capables de lire et de comprendre les grillages et les partitions.
Pour Mamadou Dioum, la qualité des produits présentés par ces jeunes participants, prouve que cet atelier s'est bien déroulé et donne une idée de l'esprit de socialisation qui a animé pendant dix jours ces jeunes professionnels de la musique.
Selon M. Dioum, il est absolument nécessaire de pérenniser ce genre de formation qui permet à nos formateurs de partager leur savoir-faire avec les jeunes talents.
Moustapha Ndiaye a rappelé que l’Ena, conformément à sa mission, est appelée à développer la plus large offre de formation initiale et de formation continue sur l’ensemble du territoire national.
C’est dans ce cadre qu’elle a initié un ambitieux projet de formation (L’ENA au « cœur » des régions) pour identifier le champ d’acquisition de savoir et savoir-faire des apprenants non-académiques et des acteurs culturels professionnels.
Ce projet, a-t-il précisé, traduit la volonté de diversifier et de décentraliser l’offre publique de formation.
Il se justifie pleinement si l’on tient compte du fait que la démarche fondamentale de toute action de développement qui se veut durable, doit être basée sur l’acquisition de connaissances et le renforcement quotidien des capacités humain.
En effet, a-t-il poursuivi, face à l’évolution des pratiques artistiques et culturelles, ceux qui sont appelés à en être les artisans doivent nécessairement apprendre, mais aussi, s’adapter à de nouvelles approches en matière de techniques, d’outils de recherche et de créativité.
Les objectifs de ce projet de formation en arts plastique et dramatique et en musique, a-t-il souligné, consistent à participer à l’aménagement artistique et culturel du territoire national, contribuer à l’acquisition de connaissances, au renforcement des capacités des artistes professionnels et à l’éclosion de nouveaux talents, à amener progressivement les collectivités locales régionales à jeter les bases d’une mise en place d’Ecoles d’Arts Régionales (E.A.R.).
Le directeur du centre culturel régional a enfin laissé entendre que l’expression personnelle a besoin d’être nourrie d’apports extérieurs sous peine de s’épuiser. Les œuvres et les objets d’art, les idées novatrices, possèdent cette fonction. Informer l’apprenant sur son environnement et les œuvres des artistes, contribue à l’acquisition de connaissances, au renforcement de ses capacités et facilite également son accès à l’expression artistique et culturelle.
Mbagnick Kharachi Diagne
A l'issue d'un atelier de formation de dix jours en musique, organisé par l'Ena, en étroite collaboration avec le centre culturel régional et en partenariat avec la Fondation Sonatel, ces jeunes professionnels et autres amateurs de la musique, bien encadrés par le célèbre pianiste et guitariste sénégalais, Khabane Thiam, professeur à l'Ena, Mamadou Ndiaye, professeur de musique au Prytanée Militaire De Saint-Louis, Marius Gouané, guitariste émérite, ont acquis des connaissances sur le solfège, l'intonation, les dispositions polyphoniques, l’harmonie, l'utilisation du clavier et de la musique assistée par ordinateur, l'interprétation et l'exécution du son.
Ces derniers, grâce aux travaux d'ateliers intenses, qui se sont déroulés à un rythme infernal, sont désormais capables de lire et de comprendre les grillages et les partitions.
Pour Mamadou Dioum, la qualité des produits présentés par ces jeunes participants, prouve que cet atelier s'est bien déroulé et donne une idée de l'esprit de socialisation qui a animé pendant dix jours ces jeunes professionnels de la musique.
Selon M. Dioum, il est absolument nécessaire de pérenniser ce genre de formation qui permet à nos formateurs de partager leur savoir-faire avec les jeunes talents.
Moustapha Ndiaye a rappelé que l’Ena, conformément à sa mission, est appelée à développer la plus large offre de formation initiale et de formation continue sur l’ensemble du territoire national.
C’est dans ce cadre qu’elle a initié un ambitieux projet de formation (L’ENA au « cœur » des régions) pour identifier le champ d’acquisition de savoir et savoir-faire des apprenants non-académiques et des acteurs culturels professionnels.
Ce projet, a-t-il précisé, traduit la volonté de diversifier et de décentraliser l’offre publique de formation.
Il se justifie pleinement si l’on tient compte du fait que la démarche fondamentale de toute action de développement qui se veut durable, doit être basée sur l’acquisition de connaissances et le renforcement quotidien des capacités humain.
En effet, a-t-il poursuivi, face à l’évolution des pratiques artistiques et culturelles, ceux qui sont appelés à en être les artisans doivent nécessairement apprendre, mais aussi, s’adapter à de nouvelles approches en matière de techniques, d’outils de recherche et de créativité.
Les objectifs de ce projet de formation en arts plastique et dramatique et en musique, a-t-il souligné, consistent à participer à l’aménagement artistique et culturel du territoire national, contribuer à l’acquisition de connaissances, au renforcement des capacités des artistes professionnels et à l’éclosion de nouveaux talents, à amener progressivement les collectivités locales régionales à jeter les bases d’une mise en place d’Ecoles d’Arts Régionales (E.A.R.).
Le directeur du centre culturel régional a enfin laissé entendre que l’expression personnelle a besoin d’être nourrie d’apports extérieurs sous peine de s’épuiser. Les œuvres et les objets d’art, les idées novatrices, possèdent cette fonction. Informer l’apprenant sur son environnement et les œuvres des artistes, contribue à l’acquisition de connaissances, au renforcement de ses capacités et facilite également son accès à l’expression artistique et culturelle.
Mbagnick Kharachi Diagne