Réunion de crise à Koulouba : le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, convoque son chef de gouvernement et les différents ministres concernés. IBK ne s’est toujours pas exprimé publiquement depuis l’assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon.
Assassinat des envoyés spéciaux de RFI: ce que l'on sait de plus sur le drame
A l’issue de cette réunion, c’est le porte-parole du gouvernement, Mahamane Baby, qui est venu annoncer la décision prise par les autorités maliennes. « Certaines mesures vont être prises, notamment l’ouverture d’une enquête judiciaire au Mali. Le président de la République a présenté au peuple français, aux familles des victimes, ainsi qu’à la communauté de la presse les condoléances du peuple malien et du gouvernement malien. »
Ouverture d’une enquête donc, en parallèle de la procédure lancée en France par le parquet de Paris. Les autorités maliennes affirment également leur volonté de régler le cas très particulier de Kidal. « Il est important que la souveraineté du Mali soit établie sur l’ensemble du territoire national, y compris à Kidal. Ce point sera également évoqué avec le secrétaire général de l’ONU, Monsieur Ban Ki-moon, lors de sa visite à Bamako, la semaine prochaine » .
Sur les conditions de l’exécution des deux envoyés spéciaux de RFI et l’identité possible de leurs assassins, le porte-parole du gouvernement malien n’a pas souhaité faire de commentaire.
Des « opérations pour identifier un certain nombre de personnes dans des campements » ont été lancées dimanche et étaient toujours lundi « en cours », a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Interrogé ce matin par la radio RTL sur une arrestation de cinq suspects remis aux militaires français à Gao, le ministre a indiqué ne pas avoir cette information.
Consternation, tristesse et colère dans les rues de Bamako
L'émotion reste vive au sein des rédactions de RFI et de la classe politique, mais aussi parmi les Maliens eux-mêmes, notamment à Bamako.
Rfi.fr
Assassinat des envoyés spéciaux de RFI: ce que l'on sait de plus sur le drame
A l’issue de cette réunion, c’est le porte-parole du gouvernement, Mahamane Baby, qui est venu annoncer la décision prise par les autorités maliennes. « Certaines mesures vont être prises, notamment l’ouverture d’une enquête judiciaire au Mali. Le président de la République a présenté au peuple français, aux familles des victimes, ainsi qu’à la communauté de la presse les condoléances du peuple malien et du gouvernement malien. »
Ouverture d’une enquête donc, en parallèle de la procédure lancée en France par le parquet de Paris. Les autorités maliennes affirment également leur volonté de régler le cas très particulier de Kidal. « Il est important que la souveraineté du Mali soit établie sur l’ensemble du territoire national, y compris à Kidal. Ce point sera également évoqué avec le secrétaire général de l’ONU, Monsieur Ban Ki-moon, lors de sa visite à Bamako, la semaine prochaine » .
Sur les conditions de l’exécution des deux envoyés spéciaux de RFI et l’identité possible de leurs assassins, le porte-parole du gouvernement malien n’a pas souhaité faire de commentaire.
Des « opérations pour identifier un certain nombre de personnes dans des campements » ont été lancées dimanche et étaient toujours lundi « en cours », a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Interrogé ce matin par la radio RTL sur une arrestation de cinq suspects remis aux militaires français à Gao, le ministre a indiqué ne pas avoir cette information.
Consternation, tristesse et colère dans les rues de Bamako
L'émotion reste vive au sein des rédactions de RFI et de la classe politique, mais aussi parmi les Maliens eux-mêmes, notamment à Bamako.
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