Le film de l’arrestation du couple Niang, poursuivi pour trafic intérieur de drogue, exercé en complicité avec leur chauffeur est dressé aujourd’hui, devant la chambre criminelle de Dakar. Les éléments de la Division des investigations criminelles ont appris à travers un appel anonyme l’existence d’un vaste réseau de trafic de chanvre indien, géré par le couple incriminé à Yoff Apecsy.
Ainsi, les enquêteurs de la Dic ont pris le soin de se présenter sur les lieux comme étant de potentiels clients pour ferrer les trafiquants. Ils ont passé une commande de 2 kilos de chanvre, livré par le chauffeur Mohamed Niakh qui a été interpellé par les éléments enquêteurs. Interrogé, le chauffeur, voyant les carottes cuites passe aux aveux et livre le nom de son fournisseur, Diafara Niang.
Dénoncé, le cerveau de la bande a été arrêté, suite à une descente chez lui. Les limiers ont trouvé chez lui 300 kilos de chanvre indien, camouflés dans une chambre fermée, dont sa femme détenait la clé. En plus du chanvre indien, des couteaux, des baïonnettes, une arme à feu et des munitions ont été aussi, découverts dans la même chambre.
Les accusés avaient reconnus les faits qui leurs sont reprochés à l’enquête préliminaire, avant de rejeter l’accusation ce mardi au prétoire.
Diafara Niang, auditionné en premier a été condamné à 10 ans de prison ferme dans le passé pour des faits similaires. Reconnaissant avoir été condamné dans le passé, il refuse tout bonnement d’être auteur dans cette nouvelle affaire.
Fatoumata Lakh, épouse de Diafara Niang s’est aussi, inscrite dans cette logique de dénégation, tout en rejetant toute implication dans ce trafic de chanvre indien. Et pourtant à l’enquête préliminaire, révèle-t-on, elle avait avoué que la quantité drogue trouvée dans la chambre appartenait à son mari. Suivant le couple, le chauffeur Mohamed Niakh a, lui aussi, rejeté les faits qui lui sont imputés, pour soutenir n’avoir jamais vu ses patrons vendre de la drogue.
Mais, le maitre des poursuites reste convaincu que les faits de l’espèce ne souffrent d’aucune contestation. Les accusés refusent d’admettre les faits, puisque, mesurant la gravité de leurs actes, ils savent la peine encourue.
Suite à ces remarques, le parquet a requis 20 ans de travaux forcés contre eux. Mais, les avocats de la défense ont plaidé à titre principal l’acquittement au bénéfice du doute et subsidiairement l’application bienveillante de la loi pénale.
L’affaire est mise en délibéré pour jugement qui sera rendu le 30 avril prochain.
Leral
Ainsi, les enquêteurs de la Dic ont pris le soin de se présenter sur les lieux comme étant de potentiels clients pour ferrer les trafiquants. Ils ont passé une commande de 2 kilos de chanvre, livré par le chauffeur Mohamed Niakh qui a été interpellé par les éléments enquêteurs. Interrogé, le chauffeur, voyant les carottes cuites passe aux aveux et livre le nom de son fournisseur, Diafara Niang.
Dénoncé, le cerveau de la bande a été arrêté, suite à une descente chez lui. Les limiers ont trouvé chez lui 300 kilos de chanvre indien, camouflés dans une chambre fermée, dont sa femme détenait la clé. En plus du chanvre indien, des couteaux, des baïonnettes, une arme à feu et des munitions ont été aussi, découverts dans la même chambre.
Les accusés avaient reconnus les faits qui leurs sont reprochés à l’enquête préliminaire, avant de rejeter l’accusation ce mardi au prétoire.
Diafara Niang, auditionné en premier a été condamné à 10 ans de prison ferme dans le passé pour des faits similaires. Reconnaissant avoir été condamné dans le passé, il refuse tout bonnement d’être auteur dans cette nouvelle affaire.
Fatoumata Lakh, épouse de Diafara Niang s’est aussi, inscrite dans cette logique de dénégation, tout en rejetant toute implication dans ce trafic de chanvre indien. Et pourtant à l’enquête préliminaire, révèle-t-on, elle avait avoué que la quantité drogue trouvée dans la chambre appartenait à son mari. Suivant le couple, le chauffeur Mohamed Niakh a, lui aussi, rejeté les faits qui lui sont imputés, pour soutenir n’avoir jamais vu ses patrons vendre de la drogue.
Mais, le maitre des poursuites reste convaincu que les faits de l’espèce ne souffrent d’aucune contestation. Les accusés refusent d’admettre les faits, puisque, mesurant la gravité de leurs actes, ils savent la peine encourue.
Suite à ces remarques, le parquet a requis 20 ans de travaux forcés contre eux. Mais, les avocats de la défense ont plaidé à titre principal l’acquittement au bénéfice du doute et subsidiairement l’application bienveillante de la loi pénale.
L’affaire est mise en délibéré pour jugement qui sera rendu le 30 avril prochain.
Leral