considérant la jeunesse de la population du Sénégal : 52,7% de moins de 20 ans avec un âge médian de 18ans ;
considérant la faiblesse du niveau d’instruction de la population : 82,6% n’ont pas franchi l’enseignement élémentaire, 3% de diplômés du supérieur ;
considérant la croissance très rapide de la demande d’accès à l’éducation et à la formation : la population de 7 ans augmente annuellement de 2,7% et celle des candidats au baccalauréat de 11,55% ;
compte tenu du déficit élevé en salles de classe, en amphithéâtres et enseignants : 18% d’abris provisoires, des milliers de bacheliers sans place, 67% du volume horaire en vacation ;
compte tenu des contraintes budgétaires et économiques sans cesse évoquées par les autorités politiques pour le financement du système d’éducation et de formation ;
vu l’impérieuse nécessité d’universaliser l’accès à l’éducation, de hisser le niveau d’instruction de la population au baccalauréat au moins et de bien augmenter la proportion des diplômés du supérieur ;
a proposé aux participants la mise en place d’un Plan Jaangal Ñëp pour éradiquer les abris provisoire, lutter contre le vagabondage des enfants, résorber le gap infrastructurel au niveau supérieur, réduire le déficit en enseignants, mettre tous les jeunes du Sénégal dans les meilleures conditions d’apprentissage d’ici octobre 2021.
Dans ce but, le groupe prie le gouvernement de bien vouloir relever la part du secteur éducatif dans le PIB de 6% à 10 % afin d’aligner l’offre à la demande.
Il lance aussi un appel aux travailleurs, notamment aux salariés, à bien vouloir contribuer au financement du Plan Jaangal Ñëp en acceptant qu’une Contribution au Développement de l’Éducation (CDE) à hauteur de 1,00%, soit prélevée du salaire mensuel de chacun d’eux.
Il invite de même les entreprises à mieux œuvrer pour que l’École sénégalaise soit dans les meilleures conditions de fournir au pays les ressources humaines nécessaires pour sa compétitivité et son développement harmonieux. Une Contribution des Entreprises à la Recherche, à l’Innovation et à la Formation (CERIF), à hauteur de 0,25% de leur chiffre d’affaires, améliorera sans aucun doute les résultats de la formation.
En dernier lieu, le groupe Baajoordo estime que l’effort de toute la Nation est requis pour que l’École sénégalaise retrouve son lustre d’antan et que la Lumière soit la voie de tous !
Fait à Saint-Louis
Le 4 mai 2016
Baajoordo, Groupe de Recherche et d’Étude du Patrimoine Intellectuel Sénégalais
considérant la faiblesse du niveau d’instruction de la population : 82,6% n’ont pas franchi l’enseignement élémentaire, 3% de diplômés du supérieur ;
considérant la croissance très rapide de la demande d’accès à l’éducation et à la formation : la population de 7 ans augmente annuellement de 2,7% et celle des candidats au baccalauréat de 11,55% ;
compte tenu du déficit élevé en salles de classe, en amphithéâtres et enseignants : 18% d’abris provisoires, des milliers de bacheliers sans place, 67% du volume horaire en vacation ;
compte tenu des contraintes budgétaires et économiques sans cesse évoquées par les autorités politiques pour le financement du système d’éducation et de formation ;
vu l’impérieuse nécessité d’universaliser l’accès à l’éducation, de hisser le niveau d’instruction de la population au baccalauréat au moins et de bien augmenter la proportion des diplômés du supérieur ;
a proposé aux participants la mise en place d’un Plan Jaangal Ñëp pour éradiquer les abris provisoire, lutter contre le vagabondage des enfants, résorber le gap infrastructurel au niveau supérieur, réduire le déficit en enseignants, mettre tous les jeunes du Sénégal dans les meilleures conditions d’apprentissage d’ici octobre 2021.
Dans ce but, le groupe prie le gouvernement de bien vouloir relever la part du secteur éducatif dans le PIB de 6% à 10 % afin d’aligner l’offre à la demande.
Il lance aussi un appel aux travailleurs, notamment aux salariés, à bien vouloir contribuer au financement du Plan Jaangal Ñëp en acceptant qu’une Contribution au Développement de l’Éducation (CDE) à hauteur de 1,00%, soit prélevée du salaire mensuel de chacun d’eux.
Il invite de même les entreprises à mieux œuvrer pour que l’École sénégalaise soit dans les meilleures conditions de fournir au pays les ressources humaines nécessaires pour sa compétitivité et son développement harmonieux. Une Contribution des Entreprises à la Recherche, à l’Innovation et à la Formation (CERIF), à hauteur de 0,25% de leur chiffre d’affaires, améliorera sans aucun doute les résultats de la formation.
En dernier lieu, le groupe Baajoordo estime que l’effort de toute la Nation est requis pour que l’École sénégalaise retrouve son lustre d’antan et que la Lumière soit la voie de tous !
Fait à Saint-Louis
Le 4 mai 2016
Baajoordo, Groupe de Recherche et d’Étude du Patrimoine Intellectuel Sénégalais