Aminata Touré, l’Envoyée spéciale du président Macky Sall, a réclamé, jeudi à Kaolack (centre), la réouverture du procès de l’avocat Valdiodio Ndiaye (1923-1984), dans le but d’"élucider" les accusations à l’origine de la disgrâce de ce proche du président Léopold Sédar Senghor et de son séjour en prison pendant 12 ans.
"La réouverture du procès serait (…) historique parce qu’il est important que les générations nouvelles connaissent la vraie histoire de notre pays. C’est dans ce sens-là qu’à mon avis, il serait utile de rouvrir ce procès", a expliqué l’ex- Premier ministre en marge des "journées culturelles" du lycée Valdiodio-Ndiaye de Kaolack.
Mme Touré est la marraine de l’édition 2016 de ces "journées" organisées une fois par an par cet établissement d’enseignement secondaire.
En visite à Kaolack, à l’invitation des élèves et des enseignants de ce lycée, elle a estimé que la réouverture de ce procès était réclamée même en dehors de la famille de Valdiodio Ndiaye.
’’Le président de la République, Macky Sall, s’est engagé à rouvrir ce procès. Et je suis sûr que cela peut être fait dans les plus brefs délais’’, a assuré Aminata Touré.
Valdiodio Ndiaye, un proche du président Léopold Sédar Senghor, a été accusé de tentative de coup d’Etat en décembre 1962, une époque où il fut ministre de l’Intérieur, dans le gouvernement de Mamadou Dia.
Condamné à 20 ans de prison, en même temps que ce dernier, il séjourna en prison pendant 12 ans, de 1962 à 174, avant d’être libéré.
En août 1958, lors d’un voyage à Dakar du général Charles de Gaulle, alors président de la France et maître des colonies françaises, Valdiodio Ndiaye lui avait réclamé l’indépendance du Sénégal, lors d’un rassemblement sur l’ex-place Protêt (aujourd’hui place de l’Indépendance).
En novembre 2012, son fils, l’avocat Guédel Ndiaye, avait réclamé, dans un entretien avec l’APS, la réouverture du procès de Mamadou Dia, l’ancien chef du gouvernement, et de tous ses coaccusés, Ibrahima Sarr, Joseph Mbaye et Alioune Tall.
’’L’histoire du Sénégal a besoin de la réouverture de ce dossier pour les futures générations, on en a besoin’’, avait-il dit.
Le procès de Mamadou Dia et de ses coaccusés a eu lieu du 9 au 13 mai 1963. Condamnés à la prison à vie, les accusés ont ensuite été libérés en 1974 puis graciés par le président de la République, Léopold Sédar Senghor.
APS
"La réouverture du procès serait (…) historique parce qu’il est important que les générations nouvelles connaissent la vraie histoire de notre pays. C’est dans ce sens-là qu’à mon avis, il serait utile de rouvrir ce procès", a expliqué l’ex- Premier ministre en marge des "journées culturelles" du lycée Valdiodio-Ndiaye de Kaolack.
Mme Touré est la marraine de l’édition 2016 de ces "journées" organisées une fois par an par cet établissement d’enseignement secondaire.
En visite à Kaolack, à l’invitation des élèves et des enseignants de ce lycée, elle a estimé que la réouverture de ce procès était réclamée même en dehors de la famille de Valdiodio Ndiaye.
’’Le président de la République, Macky Sall, s’est engagé à rouvrir ce procès. Et je suis sûr que cela peut être fait dans les plus brefs délais’’, a assuré Aminata Touré.
Valdiodio Ndiaye, un proche du président Léopold Sédar Senghor, a été accusé de tentative de coup d’Etat en décembre 1962, une époque où il fut ministre de l’Intérieur, dans le gouvernement de Mamadou Dia.
Condamné à 20 ans de prison, en même temps que ce dernier, il séjourna en prison pendant 12 ans, de 1962 à 174, avant d’être libéré.
En août 1958, lors d’un voyage à Dakar du général Charles de Gaulle, alors président de la France et maître des colonies françaises, Valdiodio Ndiaye lui avait réclamé l’indépendance du Sénégal, lors d’un rassemblement sur l’ex-place Protêt (aujourd’hui place de l’Indépendance).
En novembre 2012, son fils, l’avocat Guédel Ndiaye, avait réclamé, dans un entretien avec l’APS, la réouverture du procès de Mamadou Dia, l’ancien chef du gouvernement, et de tous ses coaccusés, Ibrahima Sarr, Joseph Mbaye et Alioune Tall.
’’L’histoire du Sénégal a besoin de la réouverture de ce dossier pour les futures générations, on en a besoin’’, avait-il dit.
Le procès de Mamadou Dia et de ses coaccusés a eu lieu du 9 au 13 mai 1963. Condamnés à la prison à vie, les accusés ont ensuite été libérés en 1974 puis graciés par le président de la République, Léopold Sédar Senghor.
APS