Saint-Louis du Sénégal abritera, du 1er au 3 décembre 2011, la cinquième édition du festival international de poésie de Saint-Louis dont Aminata Sow Fall est la marraine. Ce festival sera d’une grande portée et accueillera, pour l’occasion, des écrivains et poètes de différents pays. «Nous attendons des hôtes qui viendront de la sous-région, du Cameroun, de la Roumanie, de la France, et d'ailleurs. À ce jour, nous avons la confirmation de trois grands poètes du Cameroun, un de la Roumanie et un autre qui est franco-irakien», informe Alioune Badara Coulibaly, président du Cercle des écrivains et poètes de Saint-Louis (Ceps), initiateur de cet événement culturel, à travers un communiqué qu’il nous a envoyé.
Joint au téléphone pour plus d’informations, le président du Ceps de renseigner que durant ce festival, «il y aura des ateliers d’écritures pour la formation d’élèves à l’écriture poétique. Et cette fois-ci, on veut aller, non pas dans les lycées comme on a l’habitude de le faire, mais dans les établissements élémentaires afin que la relève soit bien assurée». À l’en croire, il y aura aussi des échanges entre les poètes et le public. Les poètes se rendront ainsi dans les lycées et à l’Université Gaston Berger pour donner des conférences et aussi pour lire le poème. S’expliquant sur des raisons qui les ont poussées à initier ce festival, Alioune Badara Coulibaly de soutenir que c’est dans le cadre de la promotion de la poésie. «Depuis la mort de Senghor, la poésie ne vit plus et elle connaît des difficultés quant à son évolution et sa diffusion. Nous nous sommes rendu compte que la poésie ne doit pas mourir. Et en tant que poète, nous devons tout faire pour que la poésie ne disparaisse pas», explique-t-il.
D’après M. Coulibaly, pour la bonne réussite de ce festival, les hôtels et l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, avec qui ils sont en partenariat, ainsi que le Conseil régional de Saint-Louis, se chargeront du logement et de la restauration des invités. Pour sa part, l’Etat, par l’entremise de la Direction du livre et de la lecture, comme l’année dernière, a promis d’octroyer aux organisateurs un appui de 2 millions de F Cfa.
Pour terminer, le président du Ceps à travers dudit communiqué d’annoncer la tenue d’un concours de poésie sur le thème : «Chant pour le Fleuve Sénégal». Il sera lancé, à l’occasion, à l’intention du public. Le gagnant de ce concours aura un prix qui portera le nom du professeur et poète Mansour Niang. Alioune Badara Coulibaly d’indiquer que «Mansour Niang était un professeur de français à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis. Il est décédé suite à un accident de la route. C’est pour lui rendre hommage que ce concours est organisé». Poursuivant, il fait savoir que «ce concours permettra la découverte d’autres poètes et les poèmes des lauréats seront publiés par le Cercle des écrivains et poètes de Saint-Louis».
Mously NDIAYE (Le populaire)
Joint au téléphone pour plus d’informations, le président du Ceps de renseigner que durant ce festival, «il y aura des ateliers d’écritures pour la formation d’élèves à l’écriture poétique. Et cette fois-ci, on veut aller, non pas dans les lycées comme on a l’habitude de le faire, mais dans les établissements élémentaires afin que la relève soit bien assurée». À l’en croire, il y aura aussi des échanges entre les poètes et le public. Les poètes se rendront ainsi dans les lycées et à l’Université Gaston Berger pour donner des conférences et aussi pour lire le poème. S’expliquant sur des raisons qui les ont poussées à initier ce festival, Alioune Badara Coulibaly de soutenir que c’est dans le cadre de la promotion de la poésie. «Depuis la mort de Senghor, la poésie ne vit plus et elle connaît des difficultés quant à son évolution et sa diffusion. Nous nous sommes rendu compte que la poésie ne doit pas mourir. Et en tant que poète, nous devons tout faire pour que la poésie ne disparaisse pas», explique-t-il.
D’après M. Coulibaly, pour la bonne réussite de ce festival, les hôtels et l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, avec qui ils sont en partenariat, ainsi que le Conseil régional de Saint-Louis, se chargeront du logement et de la restauration des invités. Pour sa part, l’Etat, par l’entremise de la Direction du livre et de la lecture, comme l’année dernière, a promis d’octroyer aux organisateurs un appui de 2 millions de F Cfa.
Pour terminer, le président du Ceps à travers dudit communiqué d’annoncer la tenue d’un concours de poésie sur le thème : «Chant pour le Fleuve Sénégal». Il sera lancé, à l’occasion, à l’intention du public. Le gagnant de ce concours aura un prix qui portera le nom du professeur et poète Mansour Niang. Alioune Badara Coulibaly d’indiquer que «Mansour Niang était un professeur de français à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis. Il est décédé suite à un accident de la route. C’est pour lui rendre hommage que ce concours est organisé». Poursuivant, il fait savoir que «ce concours permettra la découverte d’autres poètes et les poèmes des lauréats seront publiés par le Cercle des écrivains et poètes de Saint-Louis».
Mously NDIAYE (Le populaire)