En entrant dans la galerie Ataya de Saint-Louis, le visiteur est emporté par un flot de couleurs vives. Les tableaux du jeune plasticien Amadou Ndiaye, de tendance abstraite, mêlent pigments naturels et matériaux de récupération.
Soutenues par des encadrements en bois flotté ou incrusté de fer, les œuvres du plasticien sont construites autour d’éléments provenant de son environnement. Son inspiration, il la puise dans les rues de sa ville natale : Saint-Louis du Sénégal.
''Cette ville m’a toujours inspiré et mon intérêt pour l’art a commencé avec la fête du fanal (célébrant les Signares) à laquelle j’ai participé, étant enfant '', confit-il.
Mais ce sont les couleurs des murs de maisons coloniales, les habits traditionnels ou encore le fleuve qui sont au cœur des tableaux de l’artiste. Ainsi, on retrouve dans une de ses œuvres une évocation au festival de jazz, autre symbole fort de la ville, où un joueur de saxophone est noyé dans un fond aux nuances citron. Des triptyques ou diptyques expriment cet amour du patrimoine dans une forme originale. C’est surement la polyvalence d’Amadou Ndiaye qui lui vaut cette touche particulière d’expression.
Formé en bâtiment, l’artiste se rapproche de la Fondation Internationale de Synthèse Architecturale(FISA ), d’où son intérêt poussé pour le patrimoine colonial de Saint-Louis.
Malgré les difficultés financières qu’il a rencontré car il est très pénible voire impossible de vivre de l’Art, Amadou Ndiaye a choisi de ne plus faire le sacrifice de sa peinture pour son métier d’hôtelier.
L’exposition dans cette galerie n’est qu’un début puisque l’artiste participera à la Biennale, au Quai des Arts, et à l’Institut français dans le cadre d'un évènement collectif sur le thème des Faux lions qui se déroulera du 11 mai au 18 juin prochain.
Circé SI Stagiaire
Soutenues par des encadrements en bois flotté ou incrusté de fer, les œuvres du plasticien sont construites autour d’éléments provenant de son environnement. Son inspiration, il la puise dans les rues de sa ville natale : Saint-Louis du Sénégal.
''Cette ville m’a toujours inspiré et mon intérêt pour l’art a commencé avec la fête du fanal (célébrant les Signares) à laquelle j’ai participé, étant enfant '', confit-il.
Mais ce sont les couleurs des murs de maisons coloniales, les habits traditionnels ou encore le fleuve qui sont au cœur des tableaux de l’artiste. Ainsi, on retrouve dans une de ses œuvres une évocation au festival de jazz, autre symbole fort de la ville, où un joueur de saxophone est noyé dans un fond aux nuances citron. Des triptyques ou diptyques expriment cet amour du patrimoine dans une forme originale. C’est surement la polyvalence d’Amadou Ndiaye qui lui vaut cette touche particulière d’expression.
Formé en bâtiment, l’artiste se rapproche de la Fondation Internationale de Synthèse Architecturale(FISA ), d’où son intérêt poussé pour le patrimoine colonial de Saint-Louis.
Malgré les difficultés financières qu’il a rencontré car il est très pénible voire impossible de vivre de l’Art, Amadou Ndiaye a choisi de ne plus faire le sacrifice de sa peinture pour son métier d’hôtelier.
L’exposition dans cette galerie n’est qu’un début puisque l’artiste participera à la Biennale, au Quai des Arts, et à l’Institut français dans le cadre d'un évènement collectif sur le thème des Faux lions qui se déroulera du 11 mai au 18 juin prochain.
Circé SI Stagiaire