Alpha Amadou Sy procédait, en présence du ministre de la Justice Ismaila Madior Fall, à la présentation de son dernier ouvrage intitulé : "Leurres ou lueurs dans l’espace politique de l’Afrique francophone (vingt-cinq ans après le sommet de la Baule)" et riche de 153 pages.
"Le Sommet de la Baule s’est déroulé dans un contexte historique tumultueux, où les pays africains (francophones) se trouvaient dans un chaos économique alarmant" a souligné Alpha Amadou Sy.
Qui s’interroge sur notre mode de rencontre avec la démocratie qui est, selon lui, "un mouvement impulsé de l’extérieur".
Et Alpha Amadou Sy d’ajouter que "les africains avaient du mal à acclimater la démocratie, en se réinsérant dans leur culture pour amener les citoyens à jouer le rôle qui est le leur".
En attendant l’initiation de "ruptures urgentes" pour mettre l’Afrique sur la voie du développement et du progrès social, M. Sy dit miser sur une "citoyenneté active" fondée sur l’éducation, la culture et la formation civique.
Le ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall, par ailleurs professeur de droit constitutionnel a, pour sa part, indiqué que "la démocratie est par définition importée".
"La démocratie constitue un bien universel que chaque pays a le droit de s’approprier, de domestiquer", a-t-il renchéri, soulignant toutefois qu’elle ne fonctionne ’’nullement de la même manière dans tous les pays".
Il a aussi salué la "neutralité axiologique" dont l’auteur a fait preuve, en "évitant de se ranger sur l’une ou l’autre des deux thèses qui s’affrontent sur cette thématique".
Le directeur de Harmattan/Sénégal, Abdoulaye Diallo a, quant à lui et s’appuyant sur le bilan du Sommet de la Baule proposé par Alpha Amadou Sy, souhaité la tenue d’un colloque pour en faire de même avec le référendum de 1958 dont le soixantième anniversaire sera célébré l’année prochaine.
Il a, à cet effet, désigné Alpha Amadou Sy président du comité scientifique chargé de rassembler les communications. Une initiative qui agrée le Garde des sceaux, ministre de la Justice.
"Le Sommet de la Baule s’est déroulé dans un contexte historique tumultueux, où les pays africains (francophones) se trouvaient dans un chaos économique alarmant" a souligné Alpha Amadou Sy.
Qui s’interroge sur notre mode de rencontre avec la démocratie qui est, selon lui, "un mouvement impulsé de l’extérieur".
Et Alpha Amadou Sy d’ajouter que "les africains avaient du mal à acclimater la démocratie, en se réinsérant dans leur culture pour amener les citoyens à jouer le rôle qui est le leur".
En attendant l’initiation de "ruptures urgentes" pour mettre l’Afrique sur la voie du développement et du progrès social, M. Sy dit miser sur une "citoyenneté active" fondée sur l’éducation, la culture et la formation civique.
Le ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall, par ailleurs professeur de droit constitutionnel a, pour sa part, indiqué que "la démocratie est par définition importée".
"La démocratie constitue un bien universel que chaque pays a le droit de s’approprier, de domestiquer", a-t-il renchéri, soulignant toutefois qu’elle ne fonctionne ’’nullement de la même manière dans tous les pays".
Il a aussi salué la "neutralité axiologique" dont l’auteur a fait preuve, en "évitant de se ranger sur l’une ou l’autre des deux thèses qui s’affrontent sur cette thématique".
Le directeur de Harmattan/Sénégal, Abdoulaye Diallo a, quant à lui et s’appuyant sur le bilan du Sommet de la Baule proposé par Alpha Amadou Sy, souhaité la tenue d’un colloque pour en faire de même avec le référendum de 1958 dont le soixantième anniversaire sera célébré l’année prochaine.
Il a, à cet effet, désigné Alpha Amadou Sy président du comité scientifique chargé de rassembler les communications. Une initiative qui agrée le Garde des sceaux, ministre de la Justice.
APS