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Am Bourbon, la créatrice de la Galerie Ataya, souhaite que Saint-Louis devienne '' une pépinière d’arts, carrefour de divers festivals, galeries et manifestations culturelles''

Vendredi 20 Avril 2012

Am Bourbon, la créatrice de la Galerie Ataya, souhaite que Saint-Louis devienne '' une pépinière d’arts, carrefour de divers festivals, galeries et manifestations culturelles''
En rencontrant Am Bourbon dans son lieu de vie, on voit que l’endroit porte la marque de l’artiste. C’est un flot de matières, de nature et de lumière qui entoure la peintre dans un tourbillon de couleurs. Lieu de calme et de méditation, la résidence d’artiste Aldiana reçoit plasticiens et écrivains de divers horizons pour des séjours créatifs à la Saint-louisienne.

Au Sénégal depuis 1999, Am Bourbon a choisi Saint-Louis pour son harmonie, sa lumière et la liberté qu’offre le lieu pour la création. Carrefour des cultures du fait de sa position de ville frontière, la ville a eu un attrait particulier que Gorée, où l’artiste a séjourné, n’offrait pas.

En effet, « Gorée est un lieu de mémoire, confit-elle, la beauté y règne mais les espaces sont déjà remplis de symboles qui envahissent le processus créatif. Saint-Louis par son ouverture sur le désert, sa lumière et son mode de vie offre une langueur propice à la création ».

Peintre, sculpteur et graveur Am Bourbon a une connaissance approfondie du monde de la création. Après avoir fait ses armes avec les pratiques académiques qu’offre l’école des Beaux Arts, AmB s’est essayée à diverses formes d’expressions artistiques. Connue pour ses masques grotesques en bronze et alu, elle s’est tournée depuis plusieurs années vers l’abstraction picturale.

« J’ai d’abord travaillé pour le théâtre. Mes premiers masques sont la représentation des mythes fondateurs sur lesquels j’ai travaillé.. Le théâtre antique a été ma première source d’influence», explique t'elle.

Ses tableaux quand à eux mêlent le mouvement des photos, jets de couleurs, projection d’or intense d’où se dégagent un équilibre, une violence ou une force.

« J’ai choisi l’abstrait car je me sentais freinée par le figuratif. L’artiste n’est là que pour organiser le chaos et que s’exprime la fusion des matériaux. L’héritage d’artiste dont je suis porteuse ne pouvait que s’exprimer dans une toile ouverte où seule concession, les lignes recentrent l’œuvre dans son cadre».

L’artiste ne déroge pas avec le témoignage de ses premières créations puisque c’est son travail de thérapeute qui lui a donné la matière brute de son œuvre.

Elle reconnait d'ailleurs que «l’émotion que j’exprime se trouve dans le zoom de l’infiniment petit, dans ce qui n’est généralement pas mis en avant et qui fonde notre humanité. »

C’est son amour pour Saint- Louis qui l’a poussée à ouvrir la galerie Ataya en octobre 2011. Le symbole des trois thés n’a pas été choisi au hasard, rencontres, échanges, partages et cycle de la vie. « J’ai décidé d’ouvrir cet espace pour donner sa place à Saint-louis, comme lieu de culture. Je souhaite que la ville puisse devenir une pépinière d’arts, carrefour de divers festivals, galeries et manifestations culturelles », révèle l'artiste.

Le maître mot de l’action de l’artiste est le militantisme au même titre que ses partenaires Amadou Diaw, Joëlle de Bussy ou Marie Caroline Camara qui tentent par leurs actions de donner à Saint-Louis un bel essor. La galerie Ataya, dans cette optique, vit grâce à un travail communautaire et bénévole.

En fait, elle confie que «le but de la galerie n’est nullement lucratif mais il se base sur l’échange entre la population et les artistes. Je veux que le savoir se partage et soit à la disposition de tous».

Lors de la deuxième session officielle du Dak’ArtOff du 10 mai au 11 juin prochain : Am peintre et Madeleine Devés-Senghor, sculpteur, seront mises à l’honneur à la galerie avec : « Polychromie Sidérale et Sculptures-Os.»

Circé SI ( Stagiaire)


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1.Posté par aec le 23/04/2012 01:28

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