« Nous avons aujourd’hui un arsenal qui existe actuellement pour quand même condamner de façon très ferme notamment les convoyeurs. Le dispositif n’est pas expressif pour ceux qui y vont parce qu’ils sont considérés comme étant les victimes. Les convoyeurs, si vous regardez la loi de 2005, ils encourent des peines allant jusqu’à dix ans de prison sans compter les sanctions pécuniaires. »
De nombreux convoyeurs ont été interpellés ces derniers jours
S’agissant de la recrudescence observée ces derniers temps, le premier flic du pays explique que le phénomène est dû à certaines restrictions prises pour freiner l’avancée du coronavirus.
« Pendant un certain temps quand le dispositif était très fort, on n’utilisait plus les côtes sénégalaises mais on prenait la route. Maintenant avec les différentes restrictions qu’il y a dans le déplacement avec la fermeture des frontières, ces déplacements ne sont plus possibles. C’est pourquoi ils ont repris la mer ».
Senenews