Partie pour être une rencontre de l'esprit, comme l'entendait Alpha Sy, le promoteur du concept "Café Philo" dont l’événement est un prolongement, la Nuit de la Philo, pour sa quatrième édition, tenue à l'Institut Français, a drainé comme d'habitude un très grand public.
"Etre ou ne pas être francophone?"Autour de ce thème d'actualité étaient conviés à intervenir écrivains et philosophes à l'affiche, Mariama Ndoye, naguère directrice du livre, Véronique Pétetin, chroniqueuse dans "Impressions" de 2STV, Songué Diouf, le "philosophe cathodique" qui fait fureur dans "Mots contre maux" sur TFM, Alexandre Wolf, haut fonctionnaire de la francophonie, dans un débat co-modéré par Eléonora Rossi, la directrice de l'institut et Alpha Sy.
Pourquoi la mayonnaise n'a-t-elle pas pris? Au final, après une longue soirée d'échanges contradictoires sur le sujet, la nuit de la philo a semblé plutôt donner l'impression d'une tribune en l'honneur du parler français, où, systématiquement, toute réaction hostile à la francophonie n'était pas la bienvenue.
Quand le terrain de la philosophie devient le lieu d'un débat orienté, où on bannit la liberté d'opinion,(notamment le refus catégorique du micro à certains participants qui tenaient à s'exprimer en ouolof), il y a de quoi s'inquiéter et des questions à se poser. Quelle tournure surprenante que prend là un événement à l'origine prisé pour son ouverture à tous les horizons!
"Etre ou ne pas être francophone?"Autour de ce thème d'actualité étaient conviés à intervenir écrivains et philosophes à l'affiche, Mariama Ndoye, naguère directrice du livre, Véronique Pétetin, chroniqueuse dans "Impressions" de 2STV, Songué Diouf, le "philosophe cathodique" qui fait fureur dans "Mots contre maux" sur TFM, Alexandre Wolf, haut fonctionnaire de la francophonie, dans un débat co-modéré par Eléonora Rossi, la directrice de l'institut et Alpha Sy.
Pourquoi la mayonnaise n'a-t-elle pas pris? Au final, après une longue soirée d'échanges contradictoires sur le sujet, la nuit de la philo a semblé plutôt donner l'impression d'une tribune en l'honneur du parler français, où, systématiquement, toute réaction hostile à la francophonie n'était pas la bienvenue.
Quand le terrain de la philosophie devient le lieu d'un débat orienté, où on bannit la liberté d'opinion,(notamment le refus catégorique du micro à certains participants qui tenaient à s'exprimer en ouolof), il y a de quoi s'inquiéter et des questions à se poser. Quelle tournure surprenante que prend là un événement à l'origine prisé pour son ouverture à tous les horizons!