Le nom d’Aida Diop Diamono est synonyme d’élégance et de discrétion dans tout le Sénégal, pionnière de la haute couture sénégalaise et femme de courage qui aura marqué les annales en tenant tête au géant Orange qui a utilisé son patronyme , sa marque déposée « Diamono »pour commercialiser un de ses services. Aida Diop Diamono c’est la nonchalance dans l’élégance, la classe et l’intelligence , elle représente la « Domou Ndar » – fille de Saint Louis du Sénégal- , dans toute sa beauté et sa bonté. Trêve de lyrisme, car je pourrais m’étendre sur des milliers de lignes pour décrire cette femme que j’admire tant ; mais lors de sa visite à Kinshasa, j’en ai profité pour l’interroger sur les secrets des femmes Saint- Louisiennes .En effet, contrairement à la croyance populaire, ce sont les petits soins et attentions particulières faites aux hommes qui les retiennent et non pas les maraboutages et autres potions magiques.
Tout d’abord au début de l’entretien, tata Aida me cite la phrase suivante: « Djeukeur, dou morome , djeukeur dou nawlé , djeukeur sangue leu » ; traduction littérale « le mari n’est ni un égal, ni un copain, le mari est un maître » ; Une fois de plus je mets en gars les féministes contre toute interprétation erronée, la notion de maître , s’entend ici comme celui qui protège sa femme, la garde, et est responsable d’elle et de son bien être.
Le mari n’et pas un égal :
Face à un égal, on considèrera comme injuste tout comportement en non-conformité avec ses attentes, le mari devra s’acquitter des tâches domestiques au même titre que la femme, on retrouverait ici un mari selon le modèle Scandinave. Nos cultures ne s’accommodent pas de ce genre de modernisme, et si votre homme est votre alter ego, ne vous attendez pas à ce qu’il subvienne à vos besoins et vous couve de ses attentions masculines !!!LOOOL !!!
Le mari n’est pas un copain
Nawlé est utilisé pour les copains et copines de la même génération , quand on se dispute avec un pote, on ne lui fait aucun cadeau et surtout on ne lui pardonne pas grand-chose. Alors que quand on se dispute avec le Mari, on ne doit pas être susceptible , prendre la mouche ou avoir un problème d’égo. On lui pardonne et on avance, on se doit d’être tolérante en toute circonstance à l’égard de son mari. Donc les sœurs gardez votre calme, tournez la langue 7 fois et si possible dites en peu.
La Saint Louisienne est une cuisinière hors pair , et fait les courses avec soins pour la confection de son tieboudieune (riz au poisson sénégalais) ; elle y met les plus beaux légumes ainsi qu’un poisson frais bien assaisonné (les épices ne sont-ils pas aphrodisiaques ?).
Au-delà du repas, il y a la façon de servir le repas, les plats sont décorés avec imagination et créativité et posés sur des nappes en dentelles et cotons repassées avec soin et sans un pli. Pendant le repas, les meilleurs morceaux sont disposés devant le Mari en prenant bien soin d’ôter les arêtes et autres. Les fruits sont épluchés et coupés, et un bol d’eau est servi pour le lavage des mains.
Toujours et encore un voyage des sens, les encens les plus forts, ainsi que les senteurs et parfums les meilleurs font parti de l’armoire de la « Domou N’dar ». Elle est toujours habillée avec gout même quand elle fait la cuisine, de façon à n’être jamais surprise débraillée.
Les draps sont toujours parfumés avec soins, et certaines repassent les draps déjà sur le lit !!!!Elle n’hésite pas, même au milieu de la nuit, à se reparfumer afin de titiller les sens de son homme.
Une bonne Saint-Louisienne sait flatter l’égo de son homme et l’observer afin de guetter le moindre signe de trouble et le calmer, le chouchouter et le rassurer.
La « Domou Ndar » est aux petits soins pour le corps de son homme et bains relaxants, massages, et autres rituels de bien être font parti de son arsenal de séduction.
Bien sur, c’est à chacune d’adapter ces conseils à son couple mais n’oubliez pas mes sœurs que si vous ne soignez pas votre homme, Une autre pourrait le faire à votre place et ce jour là ni votre beauté, ni votre élocution, ni vos diplômes ne seront des éléments de comparaison.
Mais ne pensez pas que la « Domou Ndar » est une femme soumise et fragile, c’est une femme battante et indépendant financièrement mais pour qui la séduction n’a pas de secrets.
Alors pour conclure, j’emprunte ses mots à YOUSSOU N’DOUR « Domou Ndar lou mou touti touti khamna Kilifa » -Quelque soit son âge une Saint Lousienne sait respecter son supèrieur.-
©NabouLove Mai 2009
Tout d’abord au début de l’entretien, tata Aida me cite la phrase suivante: « Djeukeur, dou morome , djeukeur dou nawlé , djeukeur sangue leu » ; traduction littérale « le mari n’est ni un égal, ni un copain, le mari est un maître » ; Une fois de plus je mets en gars les féministes contre toute interprétation erronée, la notion de maître , s’entend ici comme celui qui protège sa femme, la garde, et est responsable d’elle et de son bien être.
Le mari n’et pas un égal :
Face à un égal, on considèrera comme injuste tout comportement en non-conformité avec ses attentes, le mari devra s’acquitter des tâches domestiques au même titre que la femme, on retrouverait ici un mari selon le modèle Scandinave. Nos cultures ne s’accommodent pas de ce genre de modernisme, et si votre homme est votre alter ego, ne vous attendez pas à ce qu’il subvienne à vos besoins et vous couve de ses attentions masculines !!!LOOOL !!!
Le mari n’est pas un copain
Nawlé est utilisé pour les copains et copines de la même génération , quand on se dispute avec un pote, on ne lui fait aucun cadeau et surtout on ne lui pardonne pas grand-chose. Alors que quand on se dispute avec le Mari, on ne doit pas être susceptible , prendre la mouche ou avoir un problème d’égo. On lui pardonne et on avance, on se doit d’être tolérante en toute circonstance à l’égard de son mari. Donc les sœurs gardez votre calme, tournez la langue 7 fois et si possible dites en peu.
La Saint Louisienne est une cuisinière hors pair , et fait les courses avec soins pour la confection de son tieboudieune (riz au poisson sénégalais) ; elle y met les plus beaux légumes ainsi qu’un poisson frais bien assaisonné (les épices ne sont-ils pas aphrodisiaques ?).
Au-delà du repas, il y a la façon de servir le repas, les plats sont décorés avec imagination et créativité et posés sur des nappes en dentelles et cotons repassées avec soin et sans un pli. Pendant le repas, les meilleurs morceaux sont disposés devant le Mari en prenant bien soin d’ôter les arêtes et autres. Les fruits sont épluchés et coupés, et un bol d’eau est servi pour le lavage des mains.
Toujours et encore un voyage des sens, les encens les plus forts, ainsi que les senteurs et parfums les meilleurs font parti de l’armoire de la « Domou N’dar ». Elle est toujours habillée avec gout même quand elle fait la cuisine, de façon à n’être jamais surprise débraillée.
Les draps sont toujours parfumés avec soins, et certaines repassent les draps déjà sur le lit !!!!Elle n’hésite pas, même au milieu de la nuit, à se reparfumer afin de titiller les sens de son homme.
Une bonne Saint-Louisienne sait flatter l’égo de son homme et l’observer afin de guetter le moindre signe de trouble et le calmer, le chouchouter et le rassurer.
La « Domou Ndar » est aux petits soins pour le corps de son homme et bains relaxants, massages, et autres rituels de bien être font parti de son arsenal de séduction.
Bien sur, c’est à chacune d’adapter ces conseils à son couple mais n’oubliez pas mes sœurs que si vous ne soignez pas votre homme, Une autre pourrait le faire à votre place et ce jour là ni votre beauté, ni votre élocution, ni vos diplômes ne seront des éléments de comparaison.
Mais ne pensez pas que la « Domou Ndar » est une femme soumise et fragile, c’est une femme battante et indépendant financièrement mais pour qui la séduction n’a pas de secrets.
Alors pour conclure, j’emprunte ses mots à YOUSSOU N’DOUR « Domou Ndar lou mou touti touti khamna Kilifa » -Quelque soit son âge une Saint Lousienne sait respecter son supèrieur.-
©NabouLove Mai 2009