Informé de l’affaire concernant l’Union des magistrats sénégalais, écrit "L'As", le bureau de l’Association des juristes africains (Aja), sans «chercher à prôner l’avènement d’un gouvernement des juges», lance un appel à l’État du Sénégal, à adopter une « position équilibrée entre l’impératif du respect de l’obligation de réserve qui s’impose au magistrat et la nécessité de garantir la liberté d’expression des animateurs des associations professionnelles ou de la société civile qui participent à la consolidation de l’État de droit ».
Toute organisation citoyenne est en droit, estime l’Aja, de demander à un État de favoriser les conditions permettant de garantir non seulement le respect de la loi, mais également l’indépendance de la justice comme gage d’un État de droit.
Toute organisation citoyenne est en droit, estime l’Aja, de demander à un État de favoriser les conditions permettant de garantir non seulement le respect de la loi, mais également l’indépendance de la justice comme gage d’un État de droit.