« Elles sont passées d’1,2 milliard en 2014 à 2,4 milliards de mètres cubes d’eau », a expliqué Madické DIAGNE, le responsable de la communication, du plaidoyer et du partenariat de l’OLAC.
M. DIAGNE note que cet accroissement considérable des acquis du lac date du lancement du Projet de Renforcement des Fonctions écologiques et économiques du Lac de Guièrs (PREFELAG). « L’alimentation de la région de Dakar en eau potable est garantie », a assuré M. DIAGNE. « Malgré l’augmentation des usagers du lac avec l’installation des agrobusiness dans la zone, il y a suffisamment d’eau pour satisfaire les besoins », a-t-il renseigné.
L’OLAC qui s’engage à partager ce trésor, entend transférer l’eau du lac vers le Ferlo où sévit un déficit. D’ailleurs, l’institution est en train de recenser l’ensemble des villages qui gravitent autour du lac et qui n’ont pas d’eau potable. Il est ressorti de cette étude que 90% de ces localités sont bien alimentées.
« Cent-treize (113) villages sont connectés dans les communes de Ngnith , Keur Momar Sarr, Mbane et Syer », a révélé M. DIAGNE qui signale que pour l’heure, « peu de villages distants ne sont pas desservis ».
En dépit des satisfactions qu’il suscite, le Lac de Guièrs subit les conséquences d’une pêche non durable, d’une agriculture marquée par l’utilisation abusive des pesticides qui ont un impact négatif sur les ressources. Les canaux d’irrigation hors normes et le déversement des ordures ménagères occasionnent des pertes d’eaux considérables ».
Les pêcheurs utilisent parfois des filets non réglementaires. C’est ce qui explique, entre autres, la dégradation, la diminution voire la disparition de certaines espèces de poisson avec un impact négatif sur l’alimentation des populations et des oiseaux d’eaux qui fréquentent le Lac de Guièrs, le NDIAEL et la Réserve naturelle de TOCC-TOCC.
Conscient de ces phénomènes, l’Entente Pour la Gestion des Ecosystèmes et le Développement(EGED), a entrepris le Projet de Sauvegarde du Lac de Guièrs contre les Polluants (Pesticides, Polluants Organiques Persistants et Déchets domestiques) en 2002. Financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) dans le cadre de son Programme de Micro-Financements (PMF/FEM), ce programme vise la réduction de l’utilisation abusive des pesticides et leur drainage vers le Lac de Guièrs en 2002 puis la deuxième phase dite de consolidation en 2005, pour un montant de 50 000 dollars pour chaque période.
► Suivez la réaction de Madické DIAGNE
M. DIAGNE note que cet accroissement considérable des acquis du lac date du lancement du Projet de Renforcement des Fonctions écologiques et économiques du Lac de Guièrs (PREFELAG). « L’alimentation de la région de Dakar en eau potable est garantie », a assuré M. DIAGNE. « Malgré l’augmentation des usagers du lac avec l’installation des agrobusiness dans la zone, il y a suffisamment d’eau pour satisfaire les besoins », a-t-il renseigné.
L’OLAC qui s’engage à partager ce trésor, entend transférer l’eau du lac vers le Ferlo où sévit un déficit. D’ailleurs, l’institution est en train de recenser l’ensemble des villages qui gravitent autour du lac et qui n’ont pas d’eau potable. Il est ressorti de cette étude que 90% de ces localités sont bien alimentées.
« Cent-treize (113) villages sont connectés dans les communes de Ngnith , Keur Momar Sarr, Mbane et Syer », a révélé M. DIAGNE qui signale que pour l’heure, « peu de villages distants ne sont pas desservis ».
En dépit des satisfactions qu’il suscite, le Lac de Guièrs subit les conséquences d’une pêche non durable, d’une agriculture marquée par l’utilisation abusive des pesticides qui ont un impact négatif sur les ressources. Les canaux d’irrigation hors normes et le déversement des ordures ménagères occasionnent des pertes d’eaux considérables ».
Les pêcheurs utilisent parfois des filets non réglementaires. C’est ce qui explique, entre autres, la dégradation, la diminution voire la disparition de certaines espèces de poisson avec un impact négatif sur l’alimentation des populations et des oiseaux d’eaux qui fréquentent le Lac de Guièrs, le NDIAEL et la Réserve naturelle de TOCC-TOCC.
Conscient de ces phénomènes, l’Entente Pour la Gestion des Ecosystèmes et le Développement(EGED), a entrepris le Projet de Sauvegarde du Lac de Guièrs contre les Polluants (Pesticides, Polluants Organiques Persistants et Déchets domestiques) en 2002. Financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) dans le cadre de son Programme de Micro-Financements (PMF/FEM), ce programme vise la réduction de l’utilisation abusive des pesticides et leur drainage vers le Lac de Guièrs en 2002 puis la deuxième phase dite de consolidation en 2005, pour un montant de 50 000 dollars pour chaque période.
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