Les accords de pêche entre la Mauritanie et le Sénégal, véritable calvaire pour les autorités sénégalaises, obligées chaque année à de difficiles négociations avec leurs homologues mauritaniens, profitent presqu’exclusivement aux 25.000 pêcheurs de Guet Ndar (Sain-Louis). Ces derniers, face à la rareté du poisson dans leur zone, dépendent en grande partie des poissonneuses côtes mauritaniennes. Ce qui les expose souvent aux poursuites des gardes-côtes mauritaniens avec des drames qui se terminent souvent par mort d’homme, arraisonnement, confiscation de matériels de pêche, emprisonnement, et tension récurrente entre les deux pays.
D’où l’intérêt que le monde des pêches au Sénégal accorde aux rounds de négociation qui se sont ouverts, jeudi 23 et vendredi 24 août dernier à Nouakchott. La délégation mauritanienne représentée par Cheikh Ould Ahmed, Conseiller technique du ministre des Pêches et de l’Economie Maritime et la délégation sénégalaise amenée par Thiam Moussa, Directeur des pêches, devaient discuter des modalités de renouvellement des accords signés au mois de mars dernier. La Mauritanie avait en effet accordé lors de ces accords au Sénégal, 300 licences de pêche dans ses eaux territoriales mais pour une durée de deux mois.
L’ambition des autorités sénégalaises est de prolonger ces accords pour des durées plus longues de six à neuf mois. Le domaine maritime constitue ainsi l’un des secteurs à tension entre le Sénégal et la Mauritanie, gardes côtes mauritaniens et pêcheurs sénégalais étant à longueur d’années à couteaux tirés. L’absence de licence étant les causes les plus fréquentes dans les échauffourées qui opposent les marins mauritaniens aux fraudeurs. Le non respect des clauses obligeant les pêcheurs sénégalais à débarquer à Nouakchott 25% de leur capture constitue également une autre pomme de discorde qui oppose souvent les autorités mauritaniens aux contrevenants sénégalais.
Pour Mar Diop, pêcheur sénégalais interrogé lors d’un regroupement en marge de la rencontre devant le lieu de la réunion, "ces accords constituent une véritable épée de Damoclès sur la tête des pêcheurs Guet Ndariens ".
JOB
Pour l'authentique
D’où l’intérêt que le monde des pêches au Sénégal accorde aux rounds de négociation qui se sont ouverts, jeudi 23 et vendredi 24 août dernier à Nouakchott. La délégation mauritanienne représentée par Cheikh Ould Ahmed, Conseiller technique du ministre des Pêches et de l’Economie Maritime et la délégation sénégalaise amenée par Thiam Moussa, Directeur des pêches, devaient discuter des modalités de renouvellement des accords signés au mois de mars dernier. La Mauritanie avait en effet accordé lors de ces accords au Sénégal, 300 licences de pêche dans ses eaux territoriales mais pour une durée de deux mois.
L’ambition des autorités sénégalaises est de prolonger ces accords pour des durées plus longues de six à neuf mois. Le domaine maritime constitue ainsi l’un des secteurs à tension entre le Sénégal et la Mauritanie, gardes côtes mauritaniens et pêcheurs sénégalais étant à longueur d’années à couteaux tirés. L’absence de licence étant les causes les plus fréquentes dans les échauffourées qui opposent les marins mauritaniens aux fraudeurs. Le non respect des clauses obligeant les pêcheurs sénégalais à débarquer à Nouakchott 25% de leur capture constitue également une autre pomme de discorde qui oppose souvent les autorités mauritaniens aux contrevenants sénégalais.
Pour Mar Diop, pêcheur sénégalais interrogé lors d’un regroupement en marge de la rencontre devant le lieu de la réunion, "ces accords constituent une véritable épée de Damoclès sur la tête des pêcheurs Guet Ndariens ".
JOB
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