Selon elle, Manu Dibango est « terni par des déclarations mensongères de M. Assane Fall pour masquer son incompétence ».
« Chronologiquement, il faut savoir qu’une option nous a été posée pour le festival de St Louis le 09 novembre 2011 par M. Ablaye Sissokho agissant au nom du festival. Pendant des mois, celle-ci n’a pas été confirmée, malgré de nombreuses relances de notre production. Entre-temps, 2 autres dates sous-régionales se sont ajoutées à notre calendrier, Rabat et Conakry », indique Claire Diboa.
« Nous ne recevrons une confirmation définitive du concert de Saint-Louis que le 04 avril 2012. M. Fall est donc informé à ce stade que compte tenu de son silence, il s’agira d’une série de dates sous-régionales, Rabat, Saint-Louis et Conakry, et que les 3 organisateurs devront partager à parts égales les transports. Ce qu’il accepte, car cette solution est moins onéreuse », précise-t-elle, ajoutant : « Nous établissons ensuite un plan de vol soumis aux 3 organisateurs pour approbation, nous effectuons des réservations, nous en ferons plusieurs par la suite qui s’annuleront au fur et à mesure, car St Louis ne répond pas ».
« M. Fall met 1 mois à nous répondre (depuis le 4 avril), en revenant sur tous les points négociés lors de sa confirmation du 4 avril, à savoir le nombre de personnes sur la route, le partage des frais de transports internationaux et locaux, les hébergements. Le cachet n’a pas souffert d’une négociation difficile car nous savions qu’à Saint-Louis, nous ne pouvions pas demander le même cachet qu’ailleurs, mais avec un échéancier à respecter, ce qui est normal dans tous les contrats.
Les conditions ont été les mêmes que celles habituellement communiquées aux organisateurs des concerts de Manu Dibango, et ce depuis de très longues années, à savoir : 14 personnes sur la route, musiciens et techniciens ; 14 chambres individuelles ; 13 billets en classes éco plus 1 billet en classe affaire pour M. Dibango ; fiche technique, repas, etc.
Selon toujours le manager de Manu Dibango rien n’avance. « Début mai, rien n’avance, et le festival ne répond pas à nos emails. Entre-temps, nous perdons le concert de Conakry, car nous ne savons plus si le groupe va toujours à Saint- Louis ».
M. Fall signe le contrat le 14 mai, pour un concert prévu le 27 mai
En plus des péripéties, se pose « le problème du transport de Manu entre le Maroc et le Sénégal. « Il était hors de question que Manu Dibango effectue un trajet fatiguant : Rabat-Paris-Dakar-St Louis. Pour une personne de son âge, ce n’est pas possible ».
« M. Fall demande même si Manu ne peut pas voyager en classe éco, ce que nous refusons car nous avons attiré son attention à maintes reprises sur l’envolée prix des billets. M. Fall refuse de payer, et rompt les négociations. Dès lors, il nous fait comprendre que le concert est annulé. Nous en prenons acte et informons tous les musiciens de cette annulation. »
Le 21 mai, Clara Diboa affirme répondre « par hasard à un email portant sur un article de presse sur le festival ; c’est alors que M. Fall nous appelle, car il écrit très peu sans doute pour ne pas laisser de traces, pour nous dire que le concert n’était pas annulé. Nous demandons donc la mise à disposition des billets, le versement de l’acompte, les réponses quant à la fiche technique, la situation de l’hébergement et des transports locaux, car à ce stade, la confiance est rompue.
D’après Clara Diboa M. Fall « disparaît encore dans la nature ». « Nous faisons une nouvelle proposition en supprimant un technicien de la liste des passagers. Nous recevons un email le 22 mai qui nous dit que tout va bien, et que les éléments demandés - tous les billets d’avion, l’acompte, la situation des hébergements - allaient suivre. Or le groupe part pour le Maroc le 24 mai, mais rien n’arrive ».
Le 25 mai, le groupe est à Rabat, toujours pas de nouvelles de M. Fall. Manu décide alors d’annuler le concert « car trop c’est trop ».
« Les chambres n’étaient pas réservées et j’ai personnellement appelé l’hôtel Méridien, j’ai parlé à Mme Diop qui est en charge des réservations, elle m’a confirmé n’avoir aucune chambre réservée pour le groupe ; j’en informe immédiatement le festival en leur demandant de faire le nécessaire, pas de nouvelles, plus personne ne répond. Au moment où nous recevons enfin les billets, Manu Dibango avait déjà décidé d’annuler car il a pensé ne pas être le bienvenu à ce festival, il en fait part de ce sentiment dans sa lettre. »
« Tout a été fait pour conduire à cette annulation et le salir », regrette Clara Diboa précisant que c’est le 25 mai depuis Rabat, que Manu Dibango envoie la lettre d’annulation à « M. Fall, qui ne réagit que le 26 mai vers 14h30/15h heure française ».
Manu Dibango et son groupe sont rentrés le 26 mai, en France depuis Rabat, au lieu d’aller à Dakar, puis Saint-Louis.
Agence Sénégalaise de l'Information
« Chronologiquement, il faut savoir qu’une option nous a été posée pour le festival de St Louis le 09 novembre 2011 par M. Ablaye Sissokho agissant au nom du festival. Pendant des mois, celle-ci n’a pas été confirmée, malgré de nombreuses relances de notre production. Entre-temps, 2 autres dates sous-régionales se sont ajoutées à notre calendrier, Rabat et Conakry », indique Claire Diboa.
« Nous ne recevrons une confirmation définitive du concert de Saint-Louis que le 04 avril 2012. M. Fall est donc informé à ce stade que compte tenu de son silence, il s’agira d’une série de dates sous-régionales, Rabat, Saint-Louis et Conakry, et que les 3 organisateurs devront partager à parts égales les transports. Ce qu’il accepte, car cette solution est moins onéreuse », précise-t-elle, ajoutant : « Nous établissons ensuite un plan de vol soumis aux 3 organisateurs pour approbation, nous effectuons des réservations, nous en ferons plusieurs par la suite qui s’annuleront au fur et à mesure, car St Louis ne répond pas ».
« M. Fall met 1 mois à nous répondre (depuis le 4 avril), en revenant sur tous les points négociés lors de sa confirmation du 4 avril, à savoir le nombre de personnes sur la route, le partage des frais de transports internationaux et locaux, les hébergements. Le cachet n’a pas souffert d’une négociation difficile car nous savions qu’à Saint-Louis, nous ne pouvions pas demander le même cachet qu’ailleurs, mais avec un échéancier à respecter, ce qui est normal dans tous les contrats.
Les conditions ont été les mêmes que celles habituellement communiquées aux organisateurs des concerts de Manu Dibango, et ce depuis de très longues années, à savoir : 14 personnes sur la route, musiciens et techniciens ; 14 chambres individuelles ; 13 billets en classes éco plus 1 billet en classe affaire pour M. Dibango ; fiche technique, repas, etc.
Selon toujours le manager de Manu Dibango rien n’avance. « Début mai, rien n’avance, et le festival ne répond pas à nos emails. Entre-temps, nous perdons le concert de Conakry, car nous ne savons plus si le groupe va toujours à Saint- Louis ».
M. Fall signe le contrat le 14 mai, pour un concert prévu le 27 mai
En plus des péripéties, se pose « le problème du transport de Manu entre le Maroc et le Sénégal. « Il était hors de question que Manu Dibango effectue un trajet fatiguant : Rabat-Paris-Dakar-St Louis. Pour une personne de son âge, ce n’est pas possible ».
« M. Fall demande même si Manu ne peut pas voyager en classe éco, ce que nous refusons car nous avons attiré son attention à maintes reprises sur l’envolée prix des billets. M. Fall refuse de payer, et rompt les négociations. Dès lors, il nous fait comprendre que le concert est annulé. Nous en prenons acte et informons tous les musiciens de cette annulation. »
Le 21 mai, Clara Diboa affirme répondre « par hasard à un email portant sur un article de presse sur le festival ; c’est alors que M. Fall nous appelle, car il écrit très peu sans doute pour ne pas laisser de traces, pour nous dire que le concert n’était pas annulé. Nous demandons donc la mise à disposition des billets, le versement de l’acompte, les réponses quant à la fiche technique, la situation de l’hébergement et des transports locaux, car à ce stade, la confiance est rompue.
D’après Clara Diboa M. Fall « disparaît encore dans la nature ». « Nous faisons une nouvelle proposition en supprimant un technicien de la liste des passagers. Nous recevons un email le 22 mai qui nous dit que tout va bien, et que les éléments demandés - tous les billets d’avion, l’acompte, la situation des hébergements - allaient suivre. Or le groupe part pour le Maroc le 24 mai, mais rien n’arrive ».
Le 25 mai, le groupe est à Rabat, toujours pas de nouvelles de M. Fall. Manu décide alors d’annuler le concert « car trop c’est trop ».
« Les chambres n’étaient pas réservées et j’ai personnellement appelé l’hôtel Méridien, j’ai parlé à Mme Diop qui est en charge des réservations, elle m’a confirmé n’avoir aucune chambre réservée pour le groupe ; j’en informe immédiatement le festival en leur demandant de faire le nécessaire, pas de nouvelles, plus personne ne répond. Au moment où nous recevons enfin les billets, Manu Dibango avait déjà décidé d’annuler car il a pensé ne pas être le bienvenu à ce festival, il en fait part de ce sentiment dans sa lettre. »
« Tout a été fait pour conduire à cette annulation et le salir », regrette Clara Diboa précisant que c’est le 25 mai depuis Rabat, que Manu Dibango envoie la lettre d’annulation à « M. Fall, qui ne réagit que le 26 mai vers 14h30/15h heure française ».
Manu Dibango et son groupe sont rentrés le 26 mai, en France depuis Rabat, au lieu d’aller à Dakar, puis Saint-Louis.
Agence Sénégalaise de l'Information