Comment avez-vous vécu la période où le pays était en état d’urgence à cause de la pandémie du coronavirus. Votre secteur était l’un des plus impactés avec la fermeture des lieux de spectacle et les interdictions de rassemblements ?
Cela m’a touché de plein fouet, dans la mesure où je venais de sortir mon album «Coup d’état». Un album de haute facture pour reprendre l’appréciation qu’en ont fait la plupart de ceux qui l’ont écouté. Je souhaite bien entendu qu’il en soit ainsi pour toutes mes productions. A travers la chanson «Yaw la beugeu», nous entendons quand même autre chose, comme dans d’autres titres qui n’ont pas encore été tournés en clip-vidéo. Pour en venir à la question proprement dite, cette pandémie ne m’a pas épargné. J’ai investi dans un album de 11 morceaux, ce qui ne se fait plus de nos jours. Malheureusement, je n’ai pu le rentabiliser, ne serait-ce qu’avoir un retour sur investissement. Nos activités ont toutes été gelées.
«Je ne m’active pas que dans la musique, je suis dans l’agriculture depuis un certain temps»
Les activités ont repris. Même si c’est encore timide, on ne vous sent pas encore dans le bain ?
Effectivement, j’étais occupé dans d’autres branches. Il me faut d’abord les boucler, car je ne peux sauter du coq à l’âne. Pendant ce temps, je travaille ma musique en sourdine. Juste après la Tabaski, on se fera entendre. J’ai trois ou quatre albums qui sont prêts. Je ne fais pas que chanter. Je suis un leader et un acteur de développement, j’œuvre pour montrer l’exemple et faire partie de ceux qui font bouger le pays. Au moment où je vous parle, je suis à la vallée en pleine récolte. Nous avons eu une attaque d’oiseaux et tous les cultivateurs se plaignent de la situation. C’est l’occasion de faire un appel à l’Etat. Je pense que ma voix peut porter et faire trouver un début de solution. Ici, comme dans la musique, parfois on se sent seul. J’aurais aimé que les autorités prennent en main ce secteur et viennent en aide à ses acteurs. Quoi qu’on puisse dire, il y va de notre intérêt à nous tous Sénégalais.
Depuis combien de temps vous êtes dans l’agriculture ?
J’y suis depuis un bon bout de temps. J’ai fait un séjour à Anambé, Soutouré avec la Sodagri. J’ai acquis une belle expérience là-bas. Principalement, je cultive du riz, mais j’ai eu à explorer d’autres champs. Aujourd’hui, je suis dans la région du fleuve car je suis du nord. Je compte faire de mon mieux pour renforcer ce secteur.
Est-ce que vous y trouvez votre compte ?
Je suis encore très jeune dans ce domaine, donc je peux dire que je me cherche. Toutefois, cette année, cela devrait porter ses fruits, malgré l’attaque des oiseaux. On dit que l’Etat a envoyé des avions mais, s’ils viennent pour faire un traitement, alors que le mal est déjà fait, cela pose problème. En ce qui me concerne, ça me fait de l’expérience et me change de l’univers de la musique. En diversifiant, cela se reflète dans ma musique. Je suis un passionné de la nature et dans les champs je m’inspire. La musique est un secteur qui se mélange avec la société dans toutes ses composantes. Vous en aurez le cœur net à mon retour, très prochainement.
Que recommandez-vous à l’Etat pour mieux sécuriser ce secteur ?
Les cultivateurs seuls, ne vont pas s’en sortir. Ils ont besoin d’être accompagnés. Il faut un accompagnement aussi bien sur le plan des intrants que du traitement car c’est assez délicat. Pour ce qui est des engrais, cette année, c’est la catastrophe. Heureusement que depuis l’année dernière, j’avais pris les devants et prévu mon stock. Ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Les sociétés qui octroyaient des prêts aux agriculteurs pour qu’ils puissent être autonomes, disparaissent de plus en plus.
Source : IGFM
Cela m’a touché de plein fouet, dans la mesure où je venais de sortir mon album «Coup d’état». Un album de haute facture pour reprendre l’appréciation qu’en ont fait la plupart de ceux qui l’ont écouté. Je souhaite bien entendu qu’il en soit ainsi pour toutes mes productions. A travers la chanson «Yaw la beugeu», nous entendons quand même autre chose, comme dans d’autres titres qui n’ont pas encore été tournés en clip-vidéo. Pour en venir à la question proprement dite, cette pandémie ne m’a pas épargné. J’ai investi dans un album de 11 morceaux, ce qui ne se fait plus de nos jours. Malheureusement, je n’ai pu le rentabiliser, ne serait-ce qu’avoir un retour sur investissement. Nos activités ont toutes été gelées.
«Je ne m’active pas que dans la musique, je suis dans l’agriculture depuis un certain temps»
Les activités ont repris. Même si c’est encore timide, on ne vous sent pas encore dans le bain ?
Effectivement, j’étais occupé dans d’autres branches. Il me faut d’abord les boucler, car je ne peux sauter du coq à l’âne. Pendant ce temps, je travaille ma musique en sourdine. Juste après la Tabaski, on se fera entendre. J’ai trois ou quatre albums qui sont prêts. Je ne fais pas que chanter. Je suis un leader et un acteur de développement, j’œuvre pour montrer l’exemple et faire partie de ceux qui font bouger le pays. Au moment où je vous parle, je suis à la vallée en pleine récolte. Nous avons eu une attaque d’oiseaux et tous les cultivateurs se plaignent de la situation. C’est l’occasion de faire un appel à l’Etat. Je pense que ma voix peut porter et faire trouver un début de solution. Ici, comme dans la musique, parfois on se sent seul. J’aurais aimé que les autorités prennent en main ce secteur et viennent en aide à ses acteurs. Quoi qu’on puisse dire, il y va de notre intérêt à nous tous Sénégalais.
Depuis combien de temps vous êtes dans l’agriculture ?
J’y suis depuis un bon bout de temps. J’ai fait un séjour à Anambé, Soutouré avec la Sodagri. J’ai acquis une belle expérience là-bas. Principalement, je cultive du riz, mais j’ai eu à explorer d’autres champs. Aujourd’hui, je suis dans la région du fleuve car je suis du nord. Je compte faire de mon mieux pour renforcer ce secteur.
Est-ce que vous y trouvez votre compte ?
Je suis encore très jeune dans ce domaine, donc je peux dire que je me cherche. Toutefois, cette année, cela devrait porter ses fruits, malgré l’attaque des oiseaux. On dit que l’Etat a envoyé des avions mais, s’ils viennent pour faire un traitement, alors que le mal est déjà fait, cela pose problème. En ce qui me concerne, ça me fait de l’expérience et me change de l’univers de la musique. En diversifiant, cela se reflète dans ma musique. Je suis un passionné de la nature et dans les champs je m’inspire. La musique est un secteur qui se mélange avec la société dans toutes ses composantes. Vous en aurez le cœur net à mon retour, très prochainement.
Que recommandez-vous à l’Etat pour mieux sécuriser ce secteur ?
Les cultivateurs seuls, ne vont pas s’en sortir. Ils ont besoin d’être accompagnés. Il faut un accompagnement aussi bien sur le plan des intrants que du traitement car c’est assez délicat. Pour ce qui est des engrais, cette année, c’est la catastrophe. Heureusement que depuis l’année dernière, j’avais pris les devants et prévu mon stock. Ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Les sociétés qui octroyaient des prêts aux agriculteurs pour qu’ils puissent être autonomes, disparaissent de plus en plus.
Source : IGFM