Grand Place, le premier documentaire long métrage de la Martiniquaise et Franco-Sénégalaise, AnneJo Brigaud, sera projeté ce mercredi à 18h 30 au Théâtre national de Dakar. Cette œuvre est financée par le Fopica et un communiqué de la Direction de la cinématographie renseigne que ce documentaire évoque la mémoire de Saint-Louis.
Le synopsis du film raconte : « A Saint-Louis du Sénégal, une rue singulière du nord de l’île, la rue Lieutenant Pape Mar Diop, s’ouvre sur le fleuve. Quelques mètres de sable et de bitume : c’est ma rue. Chaque matin, le vieux S. Thiam, artisan-ferronnier en retraite, arrive à pieds du quartier de Sor sur le continent après une traversée du pont Faidherbe. Devant son atelier de soudeur, conservé par nostalgie, il installe des chaises en un rituel précis, pour lui et ses compagnons d’âge. Curieux de l’univers environnant, les vieux amis portent un regard sur le monde en nous livrant sur St-Louis, une histoire, d’hier et demain. Leurs causeries, teintées d’humour, nous offrent une terre, une histoire, une mémoire, un métissage.» «Passeurs d’histoires, les anciens manient l’art de conter et de raconter. En maintenant lieu de salutations et de rencontres, la rue fédère autour du vieux S. Thiam, le rendez-vous quotidien du grand’place».
Le synopsis du film raconte : « A Saint-Louis du Sénégal, une rue singulière du nord de l’île, la rue Lieutenant Pape Mar Diop, s’ouvre sur le fleuve. Quelques mètres de sable et de bitume : c’est ma rue. Chaque matin, le vieux S. Thiam, artisan-ferronnier en retraite, arrive à pieds du quartier de Sor sur le continent après une traversée du pont Faidherbe. Devant son atelier de soudeur, conservé par nostalgie, il installe des chaises en un rituel précis, pour lui et ses compagnons d’âge. Curieux de l’univers environnant, les vieux amis portent un regard sur le monde en nous livrant sur St-Louis, une histoire, d’hier et demain. Leurs causeries, teintées d’humour, nous offrent une terre, une histoire, une mémoire, un métissage.» «Passeurs d’histoires, les anciens manient l’art de conter et de raconter. En maintenant lieu de salutations et de rencontres, la rue fédère autour du vieux S. Thiam, le rendez-vous quotidien du grand’place».
C’est une écoute, au fil des ans, d’une mémoire des anciens, qui a donné à la réalisatrice, les clés de l’écriture de Grand Place, son premier film de documentaire de création réalisé en 2016, présente également la réalisatrice Franco-Sénégalaise, AnneJo Brigaud. L’on informe qu’elle a réalisé ses premières photos avec un Instamatic Kodak à 9 ans et que pour son bac elle avait reçu un Yashica.
En réalité, ce fut dès les années 80, que AnneJo Brigaud commença sa traversée du temps avec une caméra en cultivant l’observation des êtres et leurs rituels. Chargée de la communication audiovisuelle d’un Programme de Recherche Bio-Médicale (Epls) au Sénégal, elle a dans le passé déjà réalisé deux films scientifiques sous l’égide de l’Inserm et de l’Institut Pasteur de Lille : Causerie sous le Mbar, en 2008 et Essai clinique Bilhvax3, en 2012. Ce sont des courts métrages de 28 et 26mn. En plus d’être une réalisatrice, AnneJo est une artiste qui pratique plusieurs arts. Pour preuve, elle signe elle-même avec sa peinture Les Papas, l’affiche de son film Grand Place. Avant, elle s’était fait connaitre en réalisant les affiches de plusieurs grands festivals à l’instar des Rencontres internationales du documentaire africain de St-Louis, Rencontres Afrique en Docs de Lille ….
Parcours
On apprend également qu’elle a déjà exposé ses œuvres à Regards sur cours de Gorée, Fémin’art III à Dakar, Rythme (Halle au sucre), Lille, 2004 … Cette réalisatrice, qui a une maitrise en Lettres Modernes à Paris-Sorbonne, a fait l’Ethnologie à Paul Valéry Montpellier, et a suivi un atelier d’écriture filmique et de scénarii à l’université de Lille II. «Anthropologue-visuelle, elle photographie, peint, et filme de voyages en ballades, les regards croisés, la lumière insulaire de Martinique, de Madère, du Cap-Vert, la couleur de l’Afrique, Sénégal, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger aux terres d’Amérique du Nord, Boston, Chicago, New York, Madison, Montréal, Toronto», lit-on dans le dossier de presse transmis par la Direction de la cinématographie.
On renseigne également qu’elle est co-fondatrice en 2004 de Krysalide Diffusion, et a créé le Papillon d’Argent et le Recueil d’Argent pour les prix du Public et de la Jeunesse. Elle réalise pour le Festival International du Film Indépendant de Lille à Berck, Cinémondes, Clap, Deuxième, et Empreintes.
arsene@lequotidien.sn
Par Gilles Arsène TCHEDJI
En réalité, ce fut dès les années 80, que AnneJo Brigaud commença sa traversée du temps avec une caméra en cultivant l’observation des êtres et leurs rituels. Chargée de la communication audiovisuelle d’un Programme de Recherche Bio-Médicale (Epls) au Sénégal, elle a dans le passé déjà réalisé deux films scientifiques sous l’égide de l’Inserm et de l’Institut Pasteur de Lille : Causerie sous le Mbar, en 2008 et Essai clinique Bilhvax3, en 2012. Ce sont des courts métrages de 28 et 26mn. En plus d’être une réalisatrice, AnneJo est une artiste qui pratique plusieurs arts. Pour preuve, elle signe elle-même avec sa peinture Les Papas, l’affiche de son film Grand Place. Avant, elle s’était fait connaitre en réalisant les affiches de plusieurs grands festivals à l’instar des Rencontres internationales du documentaire africain de St-Louis, Rencontres Afrique en Docs de Lille ….
Parcours
On apprend également qu’elle a déjà exposé ses œuvres à Regards sur cours de Gorée, Fémin’art III à Dakar, Rythme (Halle au sucre), Lille, 2004 … Cette réalisatrice, qui a une maitrise en Lettres Modernes à Paris-Sorbonne, a fait l’Ethnologie à Paul Valéry Montpellier, et a suivi un atelier d’écriture filmique et de scénarii à l’université de Lille II. «Anthropologue-visuelle, elle photographie, peint, et filme de voyages en ballades, les regards croisés, la lumière insulaire de Martinique, de Madère, du Cap-Vert, la couleur de l’Afrique, Sénégal, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger aux terres d’Amérique du Nord, Boston, Chicago, New York, Madison, Montréal, Toronto», lit-on dans le dossier de presse transmis par la Direction de la cinématographie.
On renseigne également qu’elle est co-fondatrice en 2004 de Krysalide Diffusion, et a créé le Papillon d’Argent et le Recueil d’Argent pour les prix du Public et de la Jeunesse. Elle réalise pour le Festival International du Film Indépendant de Lille à Berck, Cinémondes, Clap, Deuxième, et Empreintes.
arsene@lequotidien.sn
Par Gilles Arsène TCHEDJI