Dans le cadre d’un atelier de validation des notes conceptuelles de la Stratégie Nationale de Développement de la Riziculture (SNDR), lancée par le Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement Rural en partenariat avec l’Agence Japonaise de la Coopération Internationale(JICA), il est ressorti que l'atteinte de l'autosuffisance en riz passe par la production de quelque 1,6 million de tonnes de riz paddy d'ici à 2018. C’était hier vendredi 1er février.
De la riziculture pour arriver à l’autosuffisance alimentaire au Sénégal, c’est le défi que s’est fixé le Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement Rural. Pour le Ministre représenté hier, vendredi 1er février par son Directeur de Cabinet, Thierno Mademba Gueye, à l’atelier de validation des notes conceptuelles de la Stratégie Nationale de Développement de la Riziculture (SNDR), « La question qui nous réunit constitue une priorité pour notre pays… le combat pour l’autosuffisance alimentaire du Sénégal n’est plus à démontrer. En effet, la consommation de riz est passée de 70 kg par habitant et par an à 74 Kg en moins d’un quart de siècle et le riz représente 56% de la consommation.»
Les importations de riz, estimées annuellement à plus de 600 000 tonnes, continuent de peser lourdement sur la balance commerciale du Sénégal, ce qui n’est pas sans conséquence pour l’économie. « Cette situation de dépendance vis-à-vis de l’extérieur fragilise beaucoup notre pays et impacte négativement sur notre économie », a encore rappelé Mademba Gueye.
Par ailleurs, le Sénégal consomme en moyenne un million de tonnes de riz blanc par an, mais la production locale reste faible pour couvrir ses besoins. C’est dans ce sillage que « Le Sénégal devra produire en 2018 près de 1,6 millions de tonnes de riz paddy pour atteindre l’autosuffisance dans cette denrée, symbole de notre plat national», ajoute encore M. Gueye.
Présent lors de la cérémonie de restitution des travaux de la semaine de travail SNDR/CARD (Coalition pour le Développement de la riziculture en Afrique), le représentant de la JICA a rappelé que cette semaine de travail s’inscrit dans le cadre des activités de la CARD. Il revient sur le rôle de la CARD qui, selon lui, « Est une initiative lancée depuis 2008 par le Japon afin de doubler la production de riz en Afrique Subsaharienne à l’horizon 2018. » En outre, le représentant de la JICA a affirmé que la JICA, dans la perspective de renforcer l’opérationnalisation du PNAR(Programme National d’Autosuffisance en Riz), a aidé à la mise en place des cadres locaux de concentration pour le développement de la riziculture à Saint-Louis (pour les régions de Saint-Louis et de Matam), à Kaolack (pour les régions de Kaolack, Fatick et Kaffrine) et à Tambacounda ( pour les régions de Tambacounda et Kédougou).
Suffisant pour qu’il invite les partenaires, au renforcement de la coopération pour le développement de la riziculture. « Je voudrais », dit-il, « vous exhorter à profiter de cette tribune internationale et de toutes les opportunités qu’elle vous offre afin de tisser des relations de partenariat et de renforcer la coopération sud-sud en faveur du développement de la riziculture au Sénégal », a-t-il précisé. Dans la même dynamique, Thierno Mademba Gueye a magnifié le rôle que doit jouer le secteur privé le long de la chaine de valeur de riz.
sudonline.sn
De la riziculture pour arriver à l’autosuffisance alimentaire au Sénégal, c’est le défi que s’est fixé le Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement Rural. Pour le Ministre représenté hier, vendredi 1er février par son Directeur de Cabinet, Thierno Mademba Gueye, à l’atelier de validation des notes conceptuelles de la Stratégie Nationale de Développement de la Riziculture (SNDR), « La question qui nous réunit constitue une priorité pour notre pays… le combat pour l’autosuffisance alimentaire du Sénégal n’est plus à démontrer. En effet, la consommation de riz est passée de 70 kg par habitant et par an à 74 Kg en moins d’un quart de siècle et le riz représente 56% de la consommation.»
Les importations de riz, estimées annuellement à plus de 600 000 tonnes, continuent de peser lourdement sur la balance commerciale du Sénégal, ce qui n’est pas sans conséquence pour l’économie. « Cette situation de dépendance vis-à-vis de l’extérieur fragilise beaucoup notre pays et impacte négativement sur notre économie », a encore rappelé Mademba Gueye.
Par ailleurs, le Sénégal consomme en moyenne un million de tonnes de riz blanc par an, mais la production locale reste faible pour couvrir ses besoins. C’est dans ce sillage que « Le Sénégal devra produire en 2018 près de 1,6 millions de tonnes de riz paddy pour atteindre l’autosuffisance dans cette denrée, symbole de notre plat national», ajoute encore M. Gueye.
Présent lors de la cérémonie de restitution des travaux de la semaine de travail SNDR/CARD (Coalition pour le Développement de la riziculture en Afrique), le représentant de la JICA a rappelé que cette semaine de travail s’inscrit dans le cadre des activités de la CARD. Il revient sur le rôle de la CARD qui, selon lui, « Est une initiative lancée depuis 2008 par le Japon afin de doubler la production de riz en Afrique Subsaharienne à l’horizon 2018. » En outre, le représentant de la JICA a affirmé que la JICA, dans la perspective de renforcer l’opérationnalisation du PNAR(Programme National d’Autosuffisance en Riz), a aidé à la mise en place des cadres locaux de concentration pour le développement de la riziculture à Saint-Louis (pour les régions de Saint-Louis et de Matam), à Kaolack (pour les régions de Kaolack, Fatick et Kaffrine) et à Tambacounda ( pour les régions de Tambacounda et Kédougou).
Suffisant pour qu’il invite les partenaires, au renforcement de la coopération pour le développement de la riziculture. « Je voudrais », dit-il, « vous exhorter à profiter de cette tribune internationale et de toutes les opportunités qu’elle vous offre afin de tisser des relations de partenariat et de renforcer la coopération sud-sud en faveur du développement de la riziculture au Sénégal », a-t-il précisé. Dans la même dynamique, Thierno Mademba Gueye a magnifié le rôle que doit jouer le secteur privé le long de la chaine de valeur de riz.
sudonline.sn