"Nous devons sensibiliser les citoyens et les élus qui peuvent nous accompagner dans cette quête de conservation et de valorisation, mais aussi les entreprises qui gagnent des marchés pour réhabiliter, rénover ou même construire sur l’île de Saint-Louis", a dit Mme Fall lors d’une randonnée pédestre à Saint-Louis.
"Les gens (…) s’intéressent à ces questions de patrimoine", a-t-elle affirmé, soulignant la nécessité de les "sensibiliser" à ce qui se fait dans cette ville pour la réhabilitation de son patrimoine.
L’Etat du Sénégal a emprunté 14 milliards de francs CFA à l’Agence française de développement pour réhabiliter "135 unités architecturales" sélectionnées dans la commune de Saint-Louis, selon Fatima Fall.
Elle affirme qu’une dizaine de bâtiments de cette ville de trois siècles, classée par l’Unesco au patrimoine mondial de l’humanité en 2000, ont déjà été réhabilités par l’Association pour la restauration de l’architecture de Saint-Louis.
Fatima Fall a prévenu contre les risques de déclassement de Saint-Louis au patrimoine mondial de l’humanité.
Les participants à la randonnée organisée par la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Sénégal et le CRDS ont arpenté l’île de Saint-Louis, sous un chaud soleil, en traversant le domaine maritime.
Ils ont visité le lycée des jeune filles Ameth-Fall, l’école élémentaire Abdou-Diouf et d’autres endroits conférant à Saint-Louis son statut de patrimoine de l’humanité.
Le Centre de recherche et de documentation du Sénégal, qui est chargé de la réhabilitation de l’architecture saint-louisienne, est un démembrement de l’Université Gaston-Berger de Saint-Louis.
APS