L’horticulture ‘’se porte bien’’ dans la région de Matam (nord), avec des rendements moyens tournant autour de 30 tonnes à l’hectare, a-t-on appris, lundi, du responsable du programme horticole de la délégation régionale de la SAED, selon lequel la filière fait toutefois face à des problèmes de mévente.
‘’L’horticulture dans la région de Matam se porte bien’’, a déclaré à l’APS Aliou Badji, le responsable du programme horticole de la délégation régionale de la Société d’exploitation et d’aménagement des terres du delta du fleuve Sénégal (SAED).
‘’Cette année, on a enregistré des rendements qui tournent autour de 30 tonnes à l’hectare. Nous avons pu exploiter au total 800 hectares, qui nous ont valu de bons rendements. C’est un résultat très probant par rapport à l’année dernière”, a-t-il dit.
M. Badji signale que la filière horticole, malgré ces résultats satisfaisants, est confrontée à certaines difficultés, dans la région de Matam. La mévente, par exemple, entraîne des pertes d’environ 30 % de la production.
Aliou Badji, le responsable du programme horticole de la délégation régionale de la SAED à Matam
Le manque de chambres froides ‘’est le principal problème auquel sont confrontés les acteurs’’ de l’horticulture, l’oignon par exemple étant ‘’une culture assez périssable, surtout dans une zone où la température peut aller jusqu’à 45 degrés’’.
‘’Cette situation fait que les producteurs stockent leurs produits de manière traditionnelle. Avec la chaleur, ils subissent d’énormes pertes, qui sont ressenties dans tous les comités locaux installés dans les départements de Kanel et de Matam’’, a souligné M. Badji.
La commune de Bokidiawé, où 300 hectares sont exploités par un groupement d’horticulteurs, concentre la plus grande part de la production régionale, pour des rendements pouvant atteindre 40 tonnes à l’hectare, selon lui.
Avec l’appui de partenaires, des centres de groupage ont été installés dans la zone pour faire face aux pertes, comme à Ouro Sidy, une localité du département de Kanel où la culture de l’oignon est très développée, a signalé le responsable de la SAED.
À Matam également, un magasin de stockage d’une capacité de 50 tonnes à l’hectare a été installé, de même qu’à Oudourou, pour contenir 100 tonnes.
‘’Cependant, ces sites de stockage ne sont pas spacieux, ce qui a poussé un de nos partenaires à octroyer à chaque producteur un pourcentage de quantité à stocker’’, a expliqué Aliou Badji, invitant les autorités à soutenir cette filière ‘’très porteuse’’.
M. Badji plaide aussi pour la mise en place de magasins de stockage et de chambres froides pouvant permettre aux producteurs de stocker leurs produits jusqu’à l’arrivée de l’hivernage.
Selon lui, le secteur se trouve aussi handicapé par l’étroitesse des parcelles et la cherté des motopompes, ce qui empêche certains producteurs d’exploiter convenablement leurs terres.
‘’La qualité des semences aussi pose problème, de même que l’enherbement. Concernant ce dernier point, les horticulteurs ont reçu une formation dont le but est de leur permettre d’utiliser les bons produits pour lutter contre les cypéracées’’, a expliqué Aliou Badji.
Le calendrier cultural de la filière horticole démarre en octobre pour se terminer en novembre dans la région de Matam, ‘’afin d’éviter la période de forte chaleur ressentie’’ en mai et juin.
Dans cette région, ils sont environ 1.500 horticulteurs réunis au sein de l’Association des producteurs d’oignon, qui est constituée de comités locaux répartis entre Bokidiawé, Ndouloumadji, Ganguel Soulé, Dembancané, Nguidjilone et Matam.
APS
‘’L’horticulture dans la région de Matam se porte bien’’, a déclaré à l’APS Aliou Badji, le responsable du programme horticole de la délégation régionale de la Société d’exploitation et d’aménagement des terres du delta du fleuve Sénégal (SAED).
‘’Cette année, on a enregistré des rendements qui tournent autour de 30 tonnes à l’hectare. Nous avons pu exploiter au total 800 hectares, qui nous ont valu de bons rendements. C’est un résultat très probant par rapport à l’année dernière”, a-t-il dit.
M. Badji signale que la filière horticole, malgré ces résultats satisfaisants, est confrontée à certaines difficultés, dans la région de Matam. La mévente, par exemple, entraîne des pertes d’environ 30 % de la production.
Aliou Badji, le responsable du programme horticole de la délégation régionale de la SAED à Matam
Le manque de chambres froides ‘’est le principal problème auquel sont confrontés les acteurs’’ de l’horticulture, l’oignon par exemple étant ‘’une culture assez périssable, surtout dans une zone où la température peut aller jusqu’à 45 degrés’’.
‘’Cette situation fait que les producteurs stockent leurs produits de manière traditionnelle. Avec la chaleur, ils subissent d’énormes pertes, qui sont ressenties dans tous les comités locaux installés dans les départements de Kanel et de Matam’’, a souligné M. Badji.
La commune de Bokidiawé, où 300 hectares sont exploités par un groupement d’horticulteurs, concentre la plus grande part de la production régionale, pour des rendements pouvant atteindre 40 tonnes à l’hectare, selon lui.
Avec l’appui de partenaires, des centres de groupage ont été installés dans la zone pour faire face aux pertes, comme à Ouro Sidy, une localité du département de Kanel où la culture de l’oignon est très développée, a signalé le responsable de la SAED.
À Matam également, un magasin de stockage d’une capacité de 50 tonnes à l’hectare a été installé, de même qu’à Oudourou, pour contenir 100 tonnes.
‘’Cependant, ces sites de stockage ne sont pas spacieux, ce qui a poussé un de nos partenaires à octroyer à chaque producteur un pourcentage de quantité à stocker’’, a expliqué Aliou Badji, invitant les autorités à soutenir cette filière ‘’très porteuse’’.
M. Badji plaide aussi pour la mise en place de magasins de stockage et de chambres froides pouvant permettre aux producteurs de stocker leurs produits jusqu’à l’arrivée de l’hivernage.
Selon lui, le secteur se trouve aussi handicapé par l’étroitesse des parcelles et la cherté des motopompes, ce qui empêche certains producteurs d’exploiter convenablement leurs terres.
‘’La qualité des semences aussi pose problème, de même que l’enherbement. Concernant ce dernier point, les horticulteurs ont reçu une formation dont le but est de leur permettre d’utiliser les bons produits pour lutter contre les cypéracées’’, a expliqué Aliou Badji.
Le calendrier cultural de la filière horticole démarre en octobre pour se terminer en novembre dans la région de Matam, ‘’afin d’éviter la période de forte chaleur ressentie’’ en mai et juin.
Dans cette région, ils sont environ 1.500 horticulteurs réunis au sein de l’Association des producteurs d’oignon, qui est constituée de comités locaux répartis entre Bokidiawé, Ndouloumadji, Ganguel Soulé, Dembancané, Nguidjilone et Matam.
APS