La valorisation du patrimoine cinématographique, mais aussi, la lutte contre le paludisme seront, cette année, les thèmes phares du festival itinérant du cinéma. Cette cinquième édition sera marquée par la diffusion de la série «Buzz & bite» de Firdaus Kharas, le film Zarafa de Rémi Bezançon et Jean-Christophe Lie, mais aussi, une sélection de courts métrages. L’idée étant de promouvoir le cinéma, dans son ensemble, celui du film d’animation, en particulier. C’est ainsi que le festival sillonnera, entre le 9 et le 23 février, les rives du fleuve Sénégal.
De Mboumba à Saint-Louis, un écran géant gonflable sera dressé, chaque soir, pour offrir aux populations de ces localités des projections de film en plein air qui feront la part belle au cinéma d’animation.
Ce festival vise, en outre, de protéger le cinéma de la crise qu’il est en train de subir. Il s’agira, selon Jean Claude Thoret, de «ne pas perdre en qualité mais, de gagner en diffusion et en audience». Poursuivant, le chef de projet dira que le choix de cette région est loin d’être fortuit. «Nous avons une information qui affirme que cette localité n’a pas, depuis très longtemps, vu du cinéma, cela date de l’époque où un libanais venait avec son cinéma mobile», renseigne-t-il. Le cinéma d’animation n’étant pas trop pratiqué au Sénégal et dans la sous-région, ils essaieront de faire d’une pierre deux coups.
«La diffusion en plein air permettra la formation des jeunes talents chez les professionnels à développer ce secteur du cinéma», a-t-il précisé. Aussi, les films d’animation diffusés auront-ils un caractère distractif, et surtout éducatif. Il y en aura qui, de façon très brève, aideront à se protéger contre le paludisme.
Yandé DIOP
REWMI QUOTIDIEN
De Mboumba à Saint-Louis, un écran géant gonflable sera dressé, chaque soir, pour offrir aux populations de ces localités des projections de film en plein air qui feront la part belle au cinéma d’animation.
Ce festival vise, en outre, de protéger le cinéma de la crise qu’il est en train de subir. Il s’agira, selon Jean Claude Thoret, de «ne pas perdre en qualité mais, de gagner en diffusion et en audience». Poursuivant, le chef de projet dira que le choix de cette région est loin d’être fortuit. «Nous avons une information qui affirme que cette localité n’a pas, depuis très longtemps, vu du cinéma, cela date de l’époque où un libanais venait avec son cinéma mobile», renseigne-t-il. Le cinéma d’animation n’étant pas trop pratiqué au Sénégal et dans la sous-région, ils essaieront de faire d’une pierre deux coups.
«La diffusion en plein air permettra la formation des jeunes talents chez les professionnels à développer ce secteur du cinéma», a-t-il précisé. Aussi, les films d’animation diffusés auront-ils un caractère distractif, et surtout éducatif. Il y en aura qui, de façon très brève, aideront à se protéger contre le paludisme.
Yandé DIOP
REWMI QUOTIDIEN