L’objet principal de la session était d’examiner la situation des groupes de la centrale hydroélectrique de Manantali et de faire le point de l’avancement des négociations entre l’OMVS et la société sud africaine ESKOM pour l’exploitation de l’énergie de Manantali.
La situation de la centrale de Manantali se caractérise ces derniers mois par un besoin urgent d’entretien conséquent des 5 groupes qui alimentent la centrale, entrainant des perturbations importantes dans la production et la fourniture d’électricité. Après avoir pris connaissance des initiatives prises par la Société de Gestion de l’Energie de Manantali (SOGEM), le Conseil des ministres a engagé celle-ci à tout mettre en œuvre pour : accélérer les négociations avec le constructeur des Turbines (ANDRITZ : Ex VATECH) pour la réparation des groupes N°2, 4 et 5 ; accélérer le processus d’adjudication du marché relatif à la révision générale et à la réparation du Groupe N°3 dès le début du mois de mai 2014 ; commettre une expertise sur l’ensemble des groupes afin de déterminer exactement leur état et les actions immédiates à entreprendre pour leur assurer une disponibilité et une fiabilité constante jusqu’à leur révision complète et négocier avec l’Entreprise adjudicateur pour raccourcir les délais de révision des Groupes.
Pour ce qui concerne l’état d’avancement des négociations avec la société ESKOM, pressentie pour exploiter les aménagements hydroélectriques de Manantali et Félou pour les 10 prochaines années, le Conseil a mandaté le Président du Conseil des Ministres pour entreprendre une mission auprès des autorités d’ESKOM avec pour objectif la finalisation des négociations.
Dans la foulée de cette session, les ministres se sont déplacés à Saint Louis le 29 décembre pour visiter le barrage de Diama, où ils ont pu constater de visu les dégradations sur l’infrastructure et l’urgence de procéder à sa maintenance. Cette infrastructure indispensable pour le développement de l’agriculture, est le premier ouvrage réalisé par l’OMVS, en 1986. Diama a permis de stopper les remontées d’eau salée, de libérer des terres cultivables, de stocker de l’eau douce pour l’irrigation et l’alimentation en eau potable des villes de Nouakchott à 100% et Dakar 60%, sans compter les autres aspects environnementaux comme le maintien de l’écosystème.
Mais depuis sa construction, il n’a jamais fait l’objet de grandes réfections. C’est pourquoi le conseil s’est félicité que l’OMVS ait négocié et obtenu en novembre 2013, auprès de la Banque Mondiale, une enveloppe de 10 millions de dollars destinée à la réfection d’une parrtie de Diama au cours de la période 2014-2016. Le Conseil a également exhorté le Haut Commissaire à poursuivre ses efforts pour mobiliser le reste du financement requis pour la réhabilitation des autres composantes de l’ouvrage.
La situation de la centrale de Manantali se caractérise ces derniers mois par un besoin urgent d’entretien conséquent des 5 groupes qui alimentent la centrale, entrainant des perturbations importantes dans la production et la fourniture d’électricité. Après avoir pris connaissance des initiatives prises par la Société de Gestion de l’Energie de Manantali (SOGEM), le Conseil des ministres a engagé celle-ci à tout mettre en œuvre pour : accélérer les négociations avec le constructeur des Turbines (ANDRITZ : Ex VATECH) pour la réparation des groupes N°2, 4 et 5 ; accélérer le processus d’adjudication du marché relatif à la révision générale et à la réparation du Groupe N°3 dès le début du mois de mai 2014 ; commettre une expertise sur l’ensemble des groupes afin de déterminer exactement leur état et les actions immédiates à entreprendre pour leur assurer une disponibilité et une fiabilité constante jusqu’à leur révision complète et négocier avec l’Entreprise adjudicateur pour raccourcir les délais de révision des Groupes.
Pour ce qui concerne l’état d’avancement des négociations avec la société ESKOM, pressentie pour exploiter les aménagements hydroélectriques de Manantali et Félou pour les 10 prochaines années, le Conseil a mandaté le Président du Conseil des Ministres pour entreprendre une mission auprès des autorités d’ESKOM avec pour objectif la finalisation des négociations.
Dans la foulée de cette session, les ministres se sont déplacés à Saint Louis le 29 décembre pour visiter le barrage de Diama, où ils ont pu constater de visu les dégradations sur l’infrastructure et l’urgence de procéder à sa maintenance. Cette infrastructure indispensable pour le développement de l’agriculture, est le premier ouvrage réalisé par l’OMVS, en 1986. Diama a permis de stopper les remontées d’eau salée, de libérer des terres cultivables, de stocker de l’eau douce pour l’irrigation et l’alimentation en eau potable des villes de Nouakchott à 100% et Dakar 60%, sans compter les autres aspects environnementaux comme le maintien de l’écosystème.
Mais depuis sa construction, il n’a jamais fait l’objet de grandes réfections. C’est pourquoi le conseil s’est félicité que l’OMVS ait négocié et obtenu en novembre 2013, auprès de la Banque Mondiale, une enveloppe de 10 millions de dollars destinée à la réfection d’une parrtie de Diama au cours de la période 2014-2016. Le Conseil a également exhorté le Haut Commissaire à poursuivre ses efforts pour mobiliser le reste du financement requis pour la réhabilitation des autres composantes de l’ouvrage.