Une enquête menée par le mouvement "Touche Pas à ma Soeur" sur la prostitution à Dakar révèle une troublante réalité mathématique. 54% des prostituées œuvrant dans la capitale sénégalaise ont été étudiantes ou élèves.
Selon le coordonnateur dudit mouvement Ismail Kamby, les raisons qui ont entraîné ces filles à pratiquer le plus vieux métier du monde sont encore plus terribles. Pour les élèves, "elles ont été victimes de viols, suivis de grossesses. Pour les étudiantes, grossesse non-désirée née d'une relation adultérine. Marginalisées par la communauté, exténuées par le passé, elles ont été laissées à elles-mêmes avec un enfant, victime de refus de paternité aux bras", a expliqué Kamby sur les ondes de la Rfm.
Il y a encore plus grave, selon l'enquête de "Touche Pas à ma Soeur". Ces filles devenues prostituées "ont subi ces formes de violences sexuelles lorsque leur âge variait entre 15 et 21 ans. Avec des auteurs bien identifiés se trouvant toujours être des personnes ayant une autorité sur la fille". Plus grave encore, selon Ismael Kamby, ces filles ont été privées de leur droit et de la liberté de dénonciation, au profit du "soutoureu". Raison pour laquelle, ces étudiantes et élèves abandonnent le chemin de l'université pour monnayer leur corps afin de subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs enfants.
PRESSAFRIK
Selon le coordonnateur dudit mouvement Ismail Kamby, les raisons qui ont entraîné ces filles à pratiquer le plus vieux métier du monde sont encore plus terribles. Pour les élèves, "elles ont été victimes de viols, suivis de grossesses. Pour les étudiantes, grossesse non-désirée née d'une relation adultérine. Marginalisées par la communauté, exténuées par le passé, elles ont été laissées à elles-mêmes avec un enfant, victime de refus de paternité aux bras", a expliqué Kamby sur les ondes de la Rfm.
Il y a encore plus grave, selon l'enquête de "Touche Pas à ma Soeur". Ces filles devenues prostituées "ont subi ces formes de violences sexuelles lorsque leur âge variait entre 15 et 21 ans. Avec des auteurs bien identifiés se trouvant toujours être des personnes ayant une autorité sur la fille". Plus grave encore, selon Ismael Kamby, ces filles ont été privées de leur droit et de la liberté de dénonciation, au profit du "soutoureu". Raison pour laquelle, ces étudiantes et élèves abandonnent le chemin de l'université pour monnayer leur corps afin de subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs enfants.
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