1- Abdou Kane, Pdg de WAW Telecom : Révolutionner l’internet au Sénégal
Un passionné de télécommunications
Abdou Kane a passé son enfance à Kaolack puis suivi des études à Dakar avant de rejoindre son père aux Etats-Unis où il s’inscrit à l’Université. Il commence à s’intéresser au domaine des télécoms et s’installe au Canada où il intègre la société Merit Global Enterprise et prend la direction du développement commercial pour l’Europe et l’Afrique. Il fait dès lors ses armes dans cette entreprise spécialisée dans les infrastructures télécoms de pointe. Des rencontres opportunes et l’appel d’offre de l’Etat sénégalais pour le marché de la téléphonie-internet l’ont convaincu de se positionner dans ce domaine longtemps chasse gardée des grands opérateurs qui verrouillent les pays africains dans une situation de quasi-monopole. Une concurrence aussi bénéfique que nécessaire.
Développer l’offre Internet pour favoriser l’expansion économique et sociale du Sénégal
C’est ainsi que fin 2016 naît WAW, un nouveau fournisseur d’accès à Internet par la volonté d’Abdou Kane de révolutionner et de redistribuer le marché de l’Internet au Sénégal. Pour ce dirigeant, tout le monde sans exception doit pouvoir disposer d’une connexion de qualité. En s’entourant d’amis fidèles rencontrés tout au long de son parcours il créé cette entreprise 100 % africaine et “made in Sénégal” dont il devient le Directeur Général. Aujourd’hui bien implantée dans le paysage digital sénégalais, WAW dont le nom signifie “oui” en wolof, propose la 4G et deux fois plus de débit que l’ADSL avec un rapport-qualité prix très compétitif. Même si dans l’immédiat, l’entreprise est centrée sur la fourniture d’accès à Internet, elle prévoit de basculer rapidement vers un grand nombre de services à valeur ajoutée de nature à répondre au plus près des besoins des consommateurs et notamment des starts-up sénégalaises. En déployant WAW dans diverses localités du Sénégal, Abdou Kane compte bien booster ainsi le développement économique et social du pays et y démocratiser la connectivité haut débit, à moindre coût.
2- Aminata Kane Ndiaye, Directrice Générale d’Orange au Sierra Léone : la télécommunication à la conquête de l’Afrique
Née en 1985, Aminata Kane Ndiaye dont le père n’est autre qu’Amadou Kane ancien ministre sénégalais de l’Economie et des Finances, affiche un parcours brillant et exemplaire. Diplômée de HEC et d’un MBA au Massachusetts Institute of Technology, cette jeune sénégalaise mariée et mère de deux enfants est une amoureuse de peinture et de musique classique. Elle a prouvé sa valeur depuis 2013 chez Orange Money en tant que chef du département marketing puis au sein de la Sonatel où elle a gravi de nombreux échelons à travers une ascension fulgurante amplement méritée.
Un prestigieux parcours chez Orange
Récemment nommée à la tête de Sonatel, filiale d’Orange Sierra Leone, Aminata Kane Ndiaye a su gagner la confiance des hautes sphères managériales du géant de la téléphonie en Afrique de l’Ouest. Sa jeune carrière qui débute par la création d’une marque de vêtements destinée à améliorer l’existence des tailleurs ouest-africains est riche d’expériences. Son parcours prend un nouveau tournant au sein du cabinet McKinsey&Company en France et en Afrique, chez Goldman Sachs et BNP Paribas. Jalonné de succès, il lui permet d’avoir un large aperçu des grandes tendances économiques en Afrique et dans le monde. Recrutée chez Orange, elle ne fait ensuite que conforter sa détermination de renforcer le poids de l’opérateur historique dans un pays tel que le Sierra Leone, appelé à devenir un acteur économique stratégique pour l’Afrique de l’Ouest.
Un défi et des enjeux colossaux en Afrique subsaharienne
Aminata Kane réputée pour son expertise entrepreneuriale et son esprit d’ouverture hérite aujourd’hui d’une filiale en pleine expansion aux challenges gigantesques comme le déploiement d’un nouveau réseau de fibre optique en Afrique de l’Ouest. Le Sierra Leone et ses 7 millions d’habitants s’inscrit en troisième position en termes d’importance des filiales du groupe Orange en Afrique de l’Ouest. Il représente donc énorme marché à développer avec des enjeux colossaux pour ancrer de manière pérenne le Sierra Leone dans le 3ème millénaire.
3- Khadim Bâ, Directeur Général de Locafrique
Un homme très tôt ouvert sur le monde
L'envie de faire bouger son pays en lequel il croît plus que tout, telle est la force de Khadim Bâ, un jeune dirigeant sénégalais qui a fait du secteur des hydrocarbures son domaine de prédilection. Petit-fils du célèbre opérateur économique Idrissa Gueye de Kaolack, Khadim Bâ atteste d'un parcours universitaire particulièrement brillant. Né à Dakar en 1983, cet homme aujourd'hui marié et père de quatre enfants s'ouvre très vite au monde et poursuit de prestigieuses études dans l'Administration des affaires à Paris et à HEC Montréal où il se spécialise dans le management des hydrocarbures.
Son expertise au service du Sénégal
Fervent défenseur de la cause de son pays, le Sénégal, qu'il considère comme une terre d'opportunités, il y revient pour relever le challenge d'en faire une véritable plaque tournante pétrolière. Il rachète à cet effet 34 % de la SAR (Société Africaine de Raffinage) basée à Mbao et prend en même temps la présidence de Locafrique, une société spécialisée dans le crédit-bail agricole. L'homme d'affaires de 37 ans se constitue dès lors un empire financier et une place de leader dans le secteur pétrolier.
La foi de Khadim Bâ en l'avenir du Sénégal et sa farouche volonté de le voir briller sur la scène internationale se traduit aussi par sa prouesse réussie de mobiliser via Locafrique, 417 milliards FCFA pour le phase II du Sénégal Émergent. Annoncé en décembre 2018, lors du Forum des investisseurs organisé par l’Apix en marge du Groupe consultatif de Paris, ce financement vise à contribuer au programme de transformation du gaz naturel liquéfié en électricité et en gaz butane. Cette participation a permis de livrer du gaz liquéfié par navire, en attendant le gaz sénégalais dont la venue sur le marché local est annoncée pour 2024.
Par ailleurs, en octobre 2020, Khadim Bâ (Locafrique), Harouna DIA (Sahelinvest) et Abdoulaye DIA (SENICO SA) se sont associés en tant qu’opérateurs économiques sénégalais aux côtés de Samuel SARR pour le lancement de la construction de la centrale de West African Energy (WAE). La centrale électrique WAE d’une capacité de 300 MW permettra de réduire de 40 % le coût de l'électricité sénégalaise à l'horizon 2023. Cette société 100% sénégalaise s’inscrit dans le cadre de la promotion des compétences nationales.
Grâce à l'action d'opérateurs économiques comme Locafrique, le Sénégal inscrit définitivement son expertise dans la transformation de matière première en électricité.
Un homme de cœur
Khadim Bâ a su également mettre à profit le dynamisme qui l'anime pour répondre à des causes généreuses. Lors du Téléthon organisé par le Groupe Futurs Médias, Khadim Bâ a participé à la lutte contre la Covid-19 par un don de 10 millions de FCFA.
4- Oumy Ndour, Journaliste et cofondatrice de Lady’s Club Mag
Oumy Ndour, journaliste et réalisatrice sénégalaise pourrait être décrite comme une professionnelle des médias animée par une profonde volonté de défendre sa culture et de lutter en faveur du droits des femmes. Née en 1980 à Thiès au Sénégal elle est entre-autres diplômée du Centre d'études des sciences et techniques de l'information de l'université Cheikh Anta Diop.
Journaliste et musulmane
Passionnée de journalisme, Oumy Ndour rejoint en 2008 la rédaction du journal télévisé de la Radio Diffusion Télévision Sénégalaise (RTS) comme présentatrice du journal télévisé. Elle affiche ouvertement son combat contre la stigmatisation des femmes voilées en choisissant d'apparaître à l'écran la tête couverte avec grâce et élégance d'un voile laissant voir entièrement son visage, mariant ainsi à merveille son style moderne et son respect des traditions. Jeune et pleine d'énergie, Oumy Ndour souhaite débarrasser les femmes de leur image de “femme choisifiée” courante dans la société sénégalaise. Une femme peut porter le voile si elle le désire et rester avant tout une femme, féminine et férue de mode !
La chronique cinéma de la chaîne lui fait également les yeux doux en lui proposant d'intégrer la chronique cinéma ce qui lui vaut de participer à de nombreux jurys de festivals de cinéma.
Une avancée majeure pour la cause des femmes au Sénégal
Afin de se lancer pleinement dans la lutte pour la cause qui lui tient à coeur depuis longtemps, Oumy Ndour a choisi de quitter la télévision et de créer le réseau Ladies Club dédié à la solidarité entre femmes. La plateforme Facebook Ladies Club Sénégal est un espace virtuel fermé qui offre à la gent féminine la possibilité de s'exprimer sur toutes les problématiques qui les touchent comme la formation, la recherche d'emploi mais aussi les problèmes liés à la polygamie, la violence conjugale ou à celle envers les enfants. L'ancienne journaliste porte ainsi la parole de plus de 60 000 femmes pour essayer de faire enfin bouger les choses et que les femmes retrouvent la place qui leur est dûe au sein de la société sénégalaise. Oumy Ndour est aussi l'une des porte-voix du combat contre les féminicides au Sénégal à travers son collectif “dafa doy” (ça suffit en wolof).
Ces jeunes entrepreneurs et dirigeants africains ne cessent chaque jour de consolider leur action et de jouer un rôle clé dans le développement économique voire social de l’Afrique pour les années à venir. Le continent noir qui dispose d’un immense potentiel démographique et d'extraordinaires richesses naturelles profite aussi de l’action dynamique de ses jeunes leaders, hommes ou femmes, qui n’ont d’autre objectif que faire avancer l’Afrique toujours plus haut, toujours plus loin.