Ce jour-là au centre Ginddi, géré par l'Etat, c'est atelier de perles. 99% des enfants présents sont des talibés, c'est à dire des élèves d'écoles coraniques. Ceux qui sont retirés de la rue restent ici le temps de retrouver leurs parents.
Mais, malgré les opérations de police, il y a toujours des enfants dans les rues, comme l’explique Niokhobaye Diouf, directeur de la Protection des droits de l’enfant et des personnes vulnérables : « Aujourd’hui, ils sont repliés au niveau des quartiers périphériques. Et là progressivement nous allons déployer nos efforts. Il y a aussi ce jeu-là entre la brigade spéciale des mineurs et les maîtres coraniques qui envoient maintenant les enfants très tôt le matin, avant même la sortie de la brigade, et très souvent très tard le soir. »
« Répression »
Mais, pour Mamadou Wane, coordonnateur de la Plateforme pour la promotion et la protection des droits de l'homme (PPDH), il faut faire plus : « Il faut qu’il y ait ce qu’on appelle la répression. Tant qu’il n’y aura pas une poursuite, qu’on ne traque pas ceux qui sont les auteurs de traite des enfants - parce que c’est une question de traite - le problème ne sera pas solutionné et je travaille sur cette question depuis plus de 20 ans. »
Selon un rapport de Human Rights Watch, au premier semestre 2016, au moins cinq enfants sont morts sous les coups de leurs maîtres coraniques ou dans des accidents de circulation.
Rfi.fr
Mais, malgré les opérations de police, il y a toujours des enfants dans les rues, comme l’explique Niokhobaye Diouf, directeur de la Protection des droits de l’enfant et des personnes vulnérables : « Aujourd’hui, ils sont repliés au niveau des quartiers périphériques. Et là progressivement nous allons déployer nos efforts. Il y a aussi ce jeu-là entre la brigade spéciale des mineurs et les maîtres coraniques qui envoient maintenant les enfants très tôt le matin, avant même la sortie de la brigade, et très souvent très tard le soir. »
« Répression »
Mais, pour Mamadou Wane, coordonnateur de la Plateforme pour la promotion et la protection des droits de l'homme (PPDH), il faut faire plus : « Il faut qu’il y ait ce qu’on appelle la répression. Tant qu’il n’y aura pas une poursuite, qu’on ne traque pas ceux qui sont les auteurs de traite des enfants - parce que c’est une question de traite - le problème ne sera pas solutionné et je travaille sur cette question depuis plus de 20 ans. »
Selon un rapport de Human Rights Watch, au premier semestre 2016, au moins cinq enfants sont morts sous les coups de leurs maîtres coraniques ou dans des accidents de circulation.
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