La formation vise également à améliorer le niveau d’information et de compréhension des journalistes sur les enjeux culturels, notamment les interactions entre culture et développement, la diversité culturelle, la mondialisation culturelle, le poids des industries culturelles dans le monde et leur importance comme vecteurs d’influence et de rayonnement international ; la question du numérique. Il s’agit aussi de transmettre aux participants des outils d’analyse critique d’œuvres culturelles de manière à renforcer leur travail de médiation auprès des publics.
Entre autres objectifs visés, il y a la pratique déontologique du journalisme, l’élaboration d’une charte spécifique du journaliste culturel, la maitrise des techniques de reportage photo, le développement d’un savoir faire lié aux genres spécifiques du journalisme culturel, une meilleure compréhension des scènes artistiques, le développement de compétences langagières professionnelles.
Le programme de l’atelier comporte des sessions sur : être journaliste culturel aujourd’hui; à l’école des arts et de la culture : les clés pour comprendre ; éthique du journaliste culturel : quelles dispositions spécifiques pour éviter les préjugés et stéréotypes ; problématique de la restitution des bien culturels ; panels avec les acteurs culturels de Saint Louis ; visite des lieux de mémoire, patrimoine mondial en péril (que reste-t-il dans la mémoire collective et la culture locale ? quel rôle pour les journalistes culturels dans la sauvegarde de ces lieux de mémoire ?
Il y a aussi une partie pratique avec des productions sur le traitement des sujets culturels à travers les différents formats journalistiques.
Au deuxième jour de l’atelier, le sujet sur la restitution des biens culturels (le patrimoine africain) qui fait l’actualité, a suscité beaucoup de réactions, d’interactions. Pour rappel en novembre 2017, lors de son discours prononcé à l’université de Ouagadougou, le président français Emmanuel Macron déclarait : « je veux que d’ici cinq ans, les conditions soient réunies pour des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain en Afrique ». Un an plus tard en novembre 2018, suite à une recherche de mois, Pr Felwine Sarr du Sénégal et Benédicte Savoy, historienne d’art et membre du Collège de France, proposent une réponse dans leur « Rapport sur la restitution du patrimoine culturel africain : vers une nouvelle éthique relationnelle ».
On trouve 88.000 objets d’arts d’Afrique subsaharienne dans les collections publiques françaises, dont 77.000 au seul musée du Quai Branly à Paris, dont des statuettes, bijoux, masques, peintures et même 518 volumes à la bibliothèque nationale. Ces biens culturels se sont retrouvés en France : par les butins des conquêtes coloniales, les legs des « particuliers », des héritages des familles de colons ; des missions ethnographiques des années 1920-1930 ; des achats sur le marché de l’art pas toujours légaux.
Cependant, les défis pour les pays africains concernés par cette question sont non seulement de ramener dans leur milieu naturel ces biens qui sont liés à la vie des peuples pour diverses raisons, mais aussi de les conserver dans de bonnes conditions, quand on voit la place qu’occupe la culture dans les budgets nationaux, où généralement c’est la portion congrue qui lui est réservée.
Lesahel.org
Entre autres objectifs visés, il y a la pratique déontologique du journalisme, l’élaboration d’une charte spécifique du journaliste culturel, la maitrise des techniques de reportage photo, le développement d’un savoir faire lié aux genres spécifiques du journalisme culturel, une meilleure compréhension des scènes artistiques, le développement de compétences langagières professionnelles.
Le programme de l’atelier comporte des sessions sur : être journaliste culturel aujourd’hui; à l’école des arts et de la culture : les clés pour comprendre ; éthique du journaliste culturel : quelles dispositions spécifiques pour éviter les préjugés et stéréotypes ; problématique de la restitution des bien culturels ; panels avec les acteurs culturels de Saint Louis ; visite des lieux de mémoire, patrimoine mondial en péril (que reste-t-il dans la mémoire collective et la culture locale ? quel rôle pour les journalistes culturels dans la sauvegarde de ces lieux de mémoire ?
Il y a aussi une partie pratique avec des productions sur le traitement des sujets culturels à travers les différents formats journalistiques.
Au deuxième jour de l’atelier, le sujet sur la restitution des biens culturels (le patrimoine africain) qui fait l’actualité, a suscité beaucoup de réactions, d’interactions. Pour rappel en novembre 2017, lors de son discours prononcé à l’université de Ouagadougou, le président français Emmanuel Macron déclarait : « je veux que d’ici cinq ans, les conditions soient réunies pour des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain en Afrique ». Un an plus tard en novembre 2018, suite à une recherche de mois, Pr Felwine Sarr du Sénégal et Benédicte Savoy, historienne d’art et membre du Collège de France, proposent une réponse dans leur « Rapport sur la restitution du patrimoine culturel africain : vers une nouvelle éthique relationnelle ».
On trouve 88.000 objets d’arts d’Afrique subsaharienne dans les collections publiques françaises, dont 77.000 au seul musée du Quai Branly à Paris, dont des statuettes, bijoux, masques, peintures et même 518 volumes à la bibliothèque nationale. Ces biens culturels se sont retrouvés en France : par les butins des conquêtes coloniales, les legs des « particuliers », des héritages des familles de colons ; des missions ethnographiques des années 1920-1930 ; des achats sur le marché de l’art pas toujours légaux.
Cependant, les défis pour les pays africains concernés par cette question sont non seulement de ramener dans leur milieu naturel ces biens qui sont liés à la vie des peuples pour diverses raisons, mais aussi de les conserver dans de bonnes conditions, quand on voit la place qu’occupe la culture dans les budgets nationaux, où généralement c’est la portion congrue qui lui est réservée.
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