Aragon, de retour pour la quatrième fois à Saint-Louis, a enfammé l’opening du festival de jazz. Place Faidherbe, il y avait plus d’un millier de spectateurs pour une soirée inaugurale dont l’entée était sur invitation. Concours d’élégance, hommes et femmes sapés avec classe, il y en avait dans tous les tons.
On a dansé, on a chanté dans une place bondée où des « aficionados » venus de tous les continents s’étaient donné rendez-vous pour vivre une grande soirée salsa. Cerise sur le gâteau, Golbert Diagne en mode présentateur a ajouté à la solennité de l’évènement : ambiance d’une soirée féérique qui a réveillé la nostalgie des « grands » ou la curiosité de la découverte chez les plus jeunes.
74 ans après sa création, pas une seule ride, l’orquesta ARAGON garde intact son label d’origine. Il a certes bien fallu quelques retouches pour prendre soin de la vieille dame, aux pères fondateurs a succédé progressivementune nouvelle génération de musiciens, pourtant l’orquesta ARAGON reste fidèle à l’esprit de la maison : parce que chez ARAGON, la finesse et la richesse du répertoire reposent sur une grande maîtrise musicale, le groupe est plus qu’une machine salsa qui reproduit en stéréo cha cha cha, charanga, son montuno, boléros et dansones,.
Pare Cochero, Baisa me mucho, Guantanamera, les titres phares des années de gloire se sont succédé, comme les créations plus récentes, El son del pariente, Yaay booy, dans une farandole de sons et de lumières, le tout exécuté au quart de tour, comme sur du papier à musique. Si un bon concert dépend avant tout du talent des musiciens, il faut par contre une bonne régie pour mettre celui-ci en valeur. Le son était d’une rare pureté, la restitution frisait la qualité de studio, les rendus s’harmonisaient à merveille sur les façades. Il n’y a pas de secret, seul le travail paie. L’équipe de la régie, avec Vincent Maheux et Bouba Tall aux commandes, a hier tiré le meilleur profit de l’excellent plateau technique que le Ministère de la Culture met à la disposition du Festival.
Charles Camara
On a dansé, on a chanté dans une place bondée où des « aficionados » venus de tous les continents s’étaient donné rendez-vous pour vivre une grande soirée salsa. Cerise sur le gâteau, Golbert Diagne en mode présentateur a ajouté à la solennité de l’évènement : ambiance d’une soirée féérique qui a réveillé la nostalgie des « grands » ou la curiosité de la découverte chez les plus jeunes.
74 ans après sa création, pas une seule ride, l’orquesta ARAGON garde intact son label d’origine. Il a certes bien fallu quelques retouches pour prendre soin de la vieille dame, aux pères fondateurs a succédé progressivementune nouvelle génération de musiciens, pourtant l’orquesta ARAGON reste fidèle à l’esprit de la maison : parce que chez ARAGON, la finesse et la richesse du répertoire reposent sur une grande maîtrise musicale, le groupe est plus qu’une machine salsa qui reproduit en stéréo cha cha cha, charanga, son montuno, boléros et dansones,.
Pare Cochero, Baisa me mucho, Guantanamera, les titres phares des années de gloire se sont succédé, comme les créations plus récentes, El son del pariente, Yaay booy, dans une farandole de sons et de lumières, le tout exécuté au quart de tour, comme sur du papier à musique. Si un bon concert dépend avant tout du talent des musiciens, il faut par contre une bonne régie pour mettre celui-ci en valeur. Le son était d’une rare pureté, la restitution frisait la qualité de studio, les rendus s’harmonisaient à merveille sur les façades. Il n’y a pas de secret, seul le travail paie. L’équipe de la régie, avec Vincent Maheux et Bouba Tall aux commandes, a hier tiré le meilleur profit de l’excellent plateau technique que le Ministère de la Culture met à la disposition du Festival.
Charles Camara