« La sélection montre plusieurs films qui traitent de plusieurs sujets. Parce qu’on passe d’un film engagé en milieu universitaire, à un autre qui parle de la mort et comment les gens en vivent. On aura droit à beaucoup d’histoires à travers ces films’’, a déclaré Souleymane Kébé, l’un des organisateurs de cet événement, qui a présenté le programme de cette édition 2022 du festival du film documentaire de Saint-Louis avec Sébastien Tendeng, membre de l’équipe de Saint-Louis doc lors d’une conférence de presse à l’Institut français de Dakar.
L’évènement, qui était habituellement organisé en décembre, a été avancé cette année au mois de mai. Le festival international du film documentaire de Saint-Louis met en lumière des œuvres d’auteurs africains et de cinéastes internationaux ayant tourné en Afrique.
Les treize films en compétition « militants et engagés », sont liés par « des regards d’auteurs subjectifs qui montrent leur point de vue par rapport à telle ou telle situation du monde », a souligné M. Kébé lors de cette rencontre avec la presse.
’’On a de la politique, de l’engagement, de la musique, des sujets légers mais militants à la fois. C’est divers et variés, car l’on ne se cantonne pas à un thème’’, a, de son côté, affirmé Sébastien Tendeng, notant que le film russe ’’Krashaya Afrika’’ est retenu dans la compétition.
’’On n’a reçu aucune directive pour ne pas choisir ou regarder de films russes. Je pense que les films russes transcendent cette guerre. C’est l’histoire racontée qui nous intéresse’’, a lancé Kébé, notant que le comité de sélection a reçu au total 160 films à travers le monde, dont quatre du Sénégal.
Souleymane Kébé a fait savoir qu’un court métrage sénégalais et deux autres (un court et un long métrage) en coproduction sont en lice dans la compétition officielle.
Le festival STLouis’Docs va projeter gratuitement dans vingt lieux de la ville tricentenaire une sélection de 35 films documentaires hors compétition venant de 17 pays, selon les organisateurs. Au-delà des projections, des débats, des masters-class, des cafés-rencontres sont inscrits dans le programme.
Le cinéaste et producteur sénégalais Joseph Gaï Ramaka, auteur du film ’’Karmen Gaï’’ (2001), a été désigné pour présider le jury de ce Festival.
Le Festival international du film documentaire de Saint-Louis a aussi décidé d’honorer la réalisatrice et écrivaine sénégalaise d’origine française Laurence Gravon, « pour l’ensemble de sa carrière ».
Il prévoit ainsi une rétrospective de ses films, « pour que la jeune génération puisse redécouvrir son travail », en même temps que son dernier projet de film sur Saint-Louis, a indiqué M. Dominique Olier, membre du comité d’organisation.
Parmi les films qui seront projetés figurent « Mbas Mi » du réalisateur sénégalais, Joseph Gai Ramaka, « Aya » de l’Ivoirien Simon Coulibaly Gillard, « Mort et cash » de Lionel Doyigbé du Bénin et « Sur le fil du Zénith » de Natyvel Pontalier du Gabon .
Par La rédaction, Comité Editorial -
L’évènement, qui était habituellement organisé en décembre, a été avancé cette année au mois de mai. Le festival international du film documentaire de Saint-Louis met en lumière des œuvres d’auteurs africains et de cinéastes internationaux ayant tourné en Afrique.
Les treize films en compétition « militants et engagés », sont liés par « des regards d’auteurs subjectifs qui montrent leur point de vue par rapport à telle ou telle situation du monde », a souligné M. Kébé lors de cette rencontre avec la presse.
’’On a de la politique, de l’engagement, de la musique, des sujets légers mais militants à la fois. C’est divers et variés, car l’on ne se cantonne pas à un thème’’, a, de son côté, affirmé Sébastien Tendeng, notant que le film russe ’’Krashaya Afrika’’ est retenu dans la compétition.
’’On n’a reçu aucune directive pour ne pas choisir ou regarder de films russes. Je pense que les films russes transcendent cette guerre. C’est l’histoire racontée qui nous intéresse’’, a lancé Kébé, notant que le comité de sélection a reçu au total 160 films à travers le monde, dont quatre du Sénégal.
Souleymane Kébé a fait savoir qu’un court métrage sénégalais et deux autres (un court et un long métrage) en coproduction sont en lice dans la compétition officielle.
Le festival STLouis’Docs va projeter gratuitement dans vingt lieux de la ville tricentenaire une sélection de 35 films documentaires hors compétition venant de 17 pays, selon les organisateurs. Au-delà des projections, des débats, des masters-class, des cafés-rencontres sont inscrits dans le programme.
Le cinéaste et producteur sénégalais Joseph Gaï Ramaka, auteur du film ’’Karmen Gaï’’ (2001), a été désigné pour présider le jury de ce Festival.
Le Festival international du film documentaire de Saint-Louis a aussi décidé d’honorer la réalisatrice et écrivaine sénégalaise d’origine française Laurence Gravon, « pour l’ensemble de sa carrière ».
Il prévoit ainsi une rétrospective de ses films, « pour que la jeune génération puisse redécouvrir son travail », en même temps que son dernier projet de film sur Saint-Louis, a indiqué M. Dominique Olier, membre du comité d’organisation.
Parmi les films qui seront projetés figurent « Mbas Mi » du réalisateur sénégalais, Joseph Gai Ramaka, « Aya » de l’Ivoirien Simon Coulibaly Gillard, « Mort et cash » de Lionel Doyigbé du Bénin et « Sur le fil du Zénith » de Natyvel Pontalier du Gabon .
Par La rédaction, Comité Editorial -