Les trois Kevin, Aurélie, Séverine, Amandine, Antoine, John et Pascal, le plus jeune, qui a fêté ses 16 ans sur place, peuvent être satisfaits. Du 24 novembre au 9 décembre, ces dix pensionnaires de l'IMED (Institut médico-éducatif dunkerquois) ont retapé un centre d'accueil pour enfants des rues, dans un quartier défavorisé de Saint-Louis, l'une des plus grandes villes du Sénégal. « On devait gratter, poncer, mettre de l'enduit, dépoussiérer : tout faire », explique Antoine.
Car à leur arrivée, le centre, qui propose des douches et des formations pour les jeunes, était dans un piteux état. Mais forts de leur expérience dans les ateliers de l'IMED et bien aidés par les jeunes Sénégalais, ils n'ont eu besoin que de six jours pour remettre en état les bâtiments, pouvant même s'octroyer quelques moments de visite sur l'île de Gorée ou au parc de Djoudj à la fin de leur voyage.
Soutenue par les éducateurs spécialisés de l'IMED et par les Papillons Blancs, la bande des dix avait multiplié les projets pour réunir assez d'argent, de la vente de petits pains au lavage de voiture. Ils s'étaient même improvisés acteurs le temps d'une pièce de théâtre jouée en collaboration avec le Petit théâtre de Bourbourg.
Revenus il y a quelques jours, tous ne demandent désormais qu'à repartir, car les souvenirs sont dans toutes les têtes. Même les galères ont été oubliées.
« Pendant six jours, on n'avait pas d'eau et pas d'électricité au gîte où on dormait ! », se souvient Aurélie.
Sur place, le contact s'est également très bien passé avec les jeunes Sénégalais. Au point d'organiser un match de foot à la fin du séjour, gagné de justesse par les pensionnaires de l'IMED. Un projet réussi, donc, pour les élèves autant que pour les éducateurs. « C'est un sacré dépaysement , explique Hélène, une des enseignantes de l'IMED. Et pour eux, c'est aussi une fierté d'avoir fait quelque chose d'utile et d'avoir réussi à monter ce projet. » Un voyage que les enseignants de l'IMED tenteront de renouveler dès que possible. •
LaVoixduNord.fr
Car à leur arrivée, le centre, qui propose des douches et des formations pour les jeunes, était dans un piteux état. Mais forts de leur expérience dans les ateliers de l'IMED et bien aidés par les jeunes Sénégalais, ils n'ont eu besoin que de six jours pour remettre en état les bâtiments, pouvant même s'octroyer quelques moments de visite sur l'île de Gorée ou au parc de Djoudj à la fin de leur voyage.
Soutenue par les éducateurs spécialisés de l'IMED et par les Papillons Blancs, la bande des dix avait multiplié les projets pour réunir assez d'argent, de la vente de petits pains au lavage de voiture. Ils s'étaient même improvisés acteurs le temps d'une pièce de théâtre jouée en collaboration avec le Petit théâtre de Bourbourg.
Revenus il y a quelques jours, tous ne demandent désormais qu'à repartir, car les souvenirs sont dans toutes les têtes. Même les galères ont été oubliées.
« Pendant six jours, on n'avait pas d'eau et pas d'électricité au gîte où on dormait ! », se souvient Aurélie.
Sur place, le contact s'est également très bien passé avec les jeunes Sénégalais. Au point d'organiser un match de foot à la fin du séjour, gagné de justesse par les pensionnaires de l'IMED. Un projet réussi, donc, pour les élèves autant que pour les éducateurs. « C'est un sacré dépaysement , explique Hélène, une des enseignantes de l'IMED. Et pour eux, c'est aussi une fierté d'avoir fait quelque chose d'utile et d'avoir réussi à monter ce projet. » Un voyage que les enseignants de l'IMED tenteront de renouveler dès que possible. •
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