Après un mois béni d'abstinence, de prières et de dévotion, la communauté musulmane de la région Nord a célébré dans le recueillement et la ferveur la plus religieuse, l’Aïd El Fitr, communément appelée dans notre pays, fête de la Korité, marquant la fin du Ramadan.
De Podor à Mpal, en passant par Gamadji-Saré, Ndioum, l’île à Morphil, Dagana, Richard-Toll, Ross-Béthio, les fidèles musulmans, élégamment habillés, ont sacrifié à la tradition religieuse, en se rendant en masse aux différents lieux de culte.
Ils ont ensuite célébré cette fête avec faste, dans l’unité, la cohésion, l’indulgence, la tolérance et ont communié dans la joie et l’allégresse.
Ces retrouvailles fort délirantes entre ressortissants musulmans de la région Nord, ont été marquées par des actes de générosité et de solidarité envers les pauvres et les indigents, des propos aimables et bienveillants, des tapes amicales, congratulations, bienfaits, largesses et autres gestes humanitaires de haute portée morale, religieuse et sociale.
Les plus pragmatiques, ont mis à profit cette grande fête de l’Islam pour aller se recueillir dans les cimetières, effectuer des ziarras et renouveler leur acte d’allégeance auprès de certains chefs religieux.
Dans le département de Saint-Louis, les principaux pôles de convergence ont été les grandes mosquées de l’île (Lodo et Sindoné), de la Langue de Barbarie, la mosquée mouride du faubourg de Sor et celle de la commune de Mpal, fief de Feu Mame El Hadj Rawane Ngom.
A la grande mosquée du Nord, l’Imam Cheikh Diallo, sur recommandation de l’Imam Ratib, a dirigé la prière et précisé dans son sermon que cette fête offre l’opportunité aux musulmans de reconnaître la grandeur de Dieu, Le Tout Puissant, Le Créateur, Le Clément et Le Miséricordieux.
Il a surtout mis en exergue l’importance de la Zakat al Fitr, appelée « Mouroum Kor » dans notre pays.
C’est un geste sacré qui, selon lui, permet de valider auprès du Tout Puissant tout ce qu’on a fait de bien durant ce mois béni du Ramadan. Cette zakat doit être remise aux pauvres, indigents et autres ayant-droits, avant la grande prière de l’Aïd El Fitr. Sinon ce geste sera considéré comme un simple acte de charité.
Pour Cheikh Diallo, le Ramadan donne l’occasion de se purifier, de se racheter, de se faire pardonner ses péchés.
Après avoir exhorté les fidèles à suivre scrupuleusement les recommandations divines en s’inspirant des œuvres de Feu El Hadj Magib Diop, de son père Feu El Hadj Oumar Diallo et de Zeynoun Abidine Diop, qui prêchent par l’exemple, Cheikh Diallo a rappelé que la modestie et l'humilité sont les premières qualités d'un prophète. Pour lui un envoyé de Dieu, un guide spirituel ou autre chef religieux doit toujours se rabaisser, se priver de beaucoup de choses en vue de donner à manger aux voisins, d'être au chevet d'un frère musulman malade, d'assister une personne en danger, d'éviter les réjouissances, les gaspillages dans les funérailles, les questions oiseuses, les discussions puériles, les débats insignifiants et inutiles sur la pratique islamique. Le croyant doit toujours penser à la mort, au jour de la résurrection, à l'étroitesse de la tombe, tenir un langage de vérité à son prochain, oeuvrer pour une loyauté dans les rapports sociaux.
Dans l’après-midi, le gouverneur Mouhamadou Moustapha Ndao, à la tête d’une forte délégation, a rendu une visite de courtoisie aux chefs religieux de la commune. Partout où il est passé, il a sollicité des prières pour le Chef de l’Etat, le Premier Ministre, l’ensemble du gouvernement et le peuple sénégalais.
Mbagnick Kharachi Diagne
De Podor à Mpal, en passant par Gamadji-Saré, Ndioum, l’île à Morphil, Dagana, Richard-Toll, Ross-Béthio, les fidèles musulmans, élégamment habillés, ont sacrifié à la tradition religieuse, en se rendant en masse aux différents lieux de culte.
Ils ont ensuite célébré cette fête avec faste, dans l’unité, la cohésion, l’indulgence, la tolérance et ont communié dans la joie et l’allégresse.
Ces retrouvailles fort délirantes entre ressortissants musulmans de la région Nord, ont été marquées par des actes de générosité et de solidarité envers les pauvres et les indigents, des propos aimables et bienveillants, des tapes amicales, congratulations, bienfaits, largesses et autres gestes humanitaires de haute portée morale, religieuse et sociale.
Les plus pragmatiques, ont mis à profit cette grande fête de l’Islam pour aller se recueillir dans les cimetières, effectuer des ziarras et renouveler leur acte d’allégeance auprès de certains chefs religieux.
Dans le département de Saint-Louis, les principaux pôles de convergence ont été les grandes mosquées de l’île (Lodo et Sindoné), de la Langue de Barbarie, la mosquée mouride du faubourg de Sor et celle de la commune de Mpal, fief de Feu Mame El Hadj Rawane Ngom.
A la grande mosquée du Nord, l’Imam Cheikh Diallo, sur recommandation de l’Imam Ratib, a dirigé la prière et précisé dans son sermon que cette fête offre l’opportunité aux musulmans de reconnaître la grandeur de Dieu, Le Tout Puissant, Le Créateur, Le Clément et Le Miséricordieux.
Il a surtout mis en exergue l’importance de la Zakat al Fitr, appelée « Mouroum Kor » dans notre pays.
C’est un geste sacré qui, selon lui, permet de valider auprès du Tout Puissant tout ce qu’on a fait de bien durant ce mois béni du Ramadan. Cette zakat doit être remise aux pauvres, indigents et autres ayant-droits, avant la grande prière de l’Aïd El Fitr. Sinon ce geste sera considéré comme un simple acte de charité.
Pour Cheikh Diallo, le Ramadan donne l’occasion de se purifier, de se racheter, de se faire pardonner ses péchés.
Après avoir exhorté les fidèles à suivre scrupuleusement les recommandations divines en s’inspirant des œuvres de Feu El Hadj Magib Diop, de son père Feu El Hadj Oumar Diallo et de Zeynoun Abidine Diop, qui prêchent par l’exemple, Cheikh Diallo a rappelé que la modestie et l'humilité sont les premières qualités d'un prophète. Pour lui un envoyé de Dieu, un guide spirituel ou autre chef religieux doit toujours se rabaisser, se priver de beaucoup de choses en vue de donner à manger aux voisins, d'être au chevet d'un frère musulman malade, d'assister une personne en danger, d'éviter les réjouissances, les gaspillages dans les funérailles, les questions oiseuses, les discussions puériles, les débats insignifiants et inutiles sur la pratique islamique. Le croyant doit toujours penser à la mort, au jour de la résurrection, à l'étroitesse de la tombe, tenir un langage de vérité à son prochain, oeuvrer pour une loyauté dans les rapports sociaux.
Dans l’après-midi, le gouverneur Mouhamadou Moustapha Ndao, à la tête d’une forte délégation, a rendu une visite de courtoisie aux chefs religieux de la commune. Partout où il est passé, il a sollicité des prières pour le Chef de l’Etat, le Premier Ministre, l’ensemble du gouvernement et le peuple sénégalais.
Mbagnick Kharachi Diagne